On peut penser que l'enseignement de l'histoire ne sert pas à grand-chose.
Ce doit être l'opinion du ministre de l'éducation, Luc Chatel, qui veut supprimer deux heures d'histoire du programme des terminales scientifiques.
En contrepartie, les horaires de première seraient augmentés, et il y aurait des heures optionnelles en terminale S.
Il est prévu de renforcer les matières scientifiques en terminales S, qui sont déjà fort développées. L'option d'histoire risque d'attirer très peu de lycéens, et ne constituer qu'un alibi.
Les scientifiques ne doivent être que des super spécialistes, le lycée doit aussi les former à être des citoyens capables de comprendre et d'analyser le monde où ils vivent.
Des historiens et des universitaires ont réagi contre cette annonce, en lançant une pétition dans le JDD.
En voici la conclusion :
"Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens."
Signataires :
Jean-Pierre Azéma (historien), Antony Beevor (historien, université de Londres), Jean-Jacques Becker (historien), Serge Berstein (historien, Sciences-Po), Pierre Cosme (historien, université Paris-I), Alain Finkielkraut (philosophe, Ecole polytechnique), Jean-Noël Jeanneney (historien, Sciences-Po), André Kaspi (historien), Jacques Le Goff (historien), Hervé Le Bras (démographe, Ined et EHESS), Evelyne Lever (historienne, CNRS), Pierre Milza (historien), Michelle Perrot (historienne), Antoine Prost (historien), Jean-Pierre Rioux (historien), Jean-François Sirinelli (historien, Sciences-Po), Benjamin Stora (historien, universités Paris-VIII et Paris-XIII), Jean Tulard (historien), Annette Wieviorka (historienne, CNRS), Michel Winock (historien, Sciences-Po).











L’arrivée de l’ancien directeur de Charlie Hebdo est en outre accueillie avec scepticisme dans les couloirs de la station publique. Sa proximité avec l’épouse du chef de l’Etat, Mme Carla Bruni-Sarkozy, ses opinions péremptoires, la modestie de son expérience radiophonique (des chroniques de trois minutes) et ses méthodes brutales de management ne laissent pas indifférent. Au cours de l’été dernier, Philippe Val avait licencié le caricaturiste Siné qui avait raillé le fils du chef de l’Etat.