La fermeture du site Megaupload par la justice américaine a été ressentie comme une censure grave par de nombreux utilisateurs.
Pourtant ce site n'apparaît pas comme un défenseur clair des principes fondateurs d'internet (l'échange libre en particulier), et son principal fondateur en était aussi un important actionnaire.
Voici ce qu'en dit Laurent Chemla dans "Politis" (extraits de l'article)
"Megaupload est une hérésie d’un point de vue économique comme idéologique. Internet est à l’opposer du minitel, où une entreprise diffusait de l’information vers le public, avec une distinction entre celui qui a le droit de diffuser et celui qui ne peut que recevoir. Sur internet, tout le monde est autant auteur que consommateur. C’est le principe du « peer to peer ».
D’un point de vue économique, le « peer to peer » ne coûte pas de bande passante, car chacun émet quelques données depuis son ordinateur. Le peu que chacun émet permet à tout le monde de recevoir beaucoup.
Le principe de Megaupload, au contraire, est de centraliser le contenu sur un même lieu. Cela oblige à rajouter des gros tubes vers ce centre. Il faut construire de grosses autoroutes que l’opérateur doit rentabiliser en faisant payer indirectement à ses clients.
Une logique de création de monopole se développe, à l’opposé du principe d’internet. Tout ce qui est centralisateur sur internet n’existe que pour créer des business. Il n’y a aucune autre raison. D’ailleurs Megaupload n’a jamais été, à ma connaissance, un défenseur d’un internet libre et non marchand. Ils sont dans une démarche économique tout à fait capitaliste."

Sopa et Pipa repoussées
Ce cas particulier a malgré tout permis de se rendre compte des pouvoirs que pourraient prendre la justice et l'administration dans le pays de la liberté. Des lois bien plus sévères et restrictives qu'Hadopi étaient en préparation aux Etats-Unis. Une mobilisation générale a eu lieu, à laquelle Wikipedia, Google et Facebook ont participé. Et les projets de loi ont été retirés, au moins provisoirement.
"France 24" écrit :
Le succès de l'opération montre que le Web est devenu une arme efficace aux mains des géants de la Silicon Valley lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands groupes de pressions traditionnels, habitués aux couloirs du pouvoir à Washington. “Le fait que les acteurs de l’Internet réussissent à s’opposer à l’un des plus puissants lobby des États-Unis est vraiment une première”, assure au New York Times Tim Wu, l’auteur de “L’ascension et le déclin des empires de l’information”.
Ces groupes emblématiques du Web et de l’économie numérique estiment que pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres protégées par des droits d’auteur, Sopa et Pipa instaurent une législation “liberticide”. Elles donneraient, selon eux, aux représentants des majors du cinéma et du disque un pouvoir quasi-discrétionnaire pour décider si un site enfreint la loi américaine sur la protection des droits d’auteur.


en 1808, sur les plans de l’ingénieur Deschamps au bas de la place, était un bâtiment modeste à un étage. Il fut détruit et incendié par un obus allemand le 7 octobre 1918.La coopérative de reconstruction de Vouziers fit appel à un cabinet d’architectes parisiens pour élaborer les plans de la nouvelle mairie. Victor Lesage qui présidait alors « La Restauration régionale » une association d’architectes parisiens engagés dans la reconstruction et Charles Miltgen avec qui il faisait équipe ont donc signé ces plans. Ces architectes qui privilégiaient la reconstruction de bâtiments symboliques ou/et de villages entiers sont les auteurs de réalisations architecturales majeures. On leur doit en particulier la conception de la station balnéaire de la Vicomté à Dinard, ville où repose Albert Caquot, ce grand ingénieur et constructeur du XXème siècle natif de Vouziers, la maison de la Mutualité à Paris entre Notre Dame et Panthéon(1928/29), le magasin Gouffé(1907) toujours à Paris ainsi que de nombreux immeubles dans le centre du Paris historique, plusieurs monuments aux morts.
organisé autour de la mairie, de sa place centrale, de ses halles. La société républicaine s’est éloignée de la religion et la loi du 5 décembre 1905 a consacré la séparation de l’église et de l’Etat. L’Hôtel de ville est le symbole de cette évolution. Son allure d’église « républicaine » avec son campanile culminant à 17 mètres concurrence la silhouette de l’église. Le bâtiment domine la vaste place, agora citoyenne. Ses trois porches reprennent la forme du portail de l’église. De plus petite taille ils s’imposent pourtant en haut de l’élégant escalier à double révolution qui y conduit. Les armes de la ville s’affichent sur cette belle façade au fronton triangulaire. A l’initiative de Bernard Pierret, maire et de son conseil municipal, la devise de la République « Liberté, égalité, fraternité » y est inscrite en lettres d’or depuis 1995. L’horloge et son carillon rythment le temps. Les matériaux aux couleurs contrastées confèrent à l’ensemble un caractère chaleureux. 
notre société, et de voir comment ils maintiennent leur contrôle sur les pouvoirs dans les domaines politiques, économiques et culturels.