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Depuis plus de 20 ans, la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) organise, chaque année, la Nuit Internationale de la chauve-souris, afin de faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères.
Partout à travers la France, des spécialistes vous proposent des conférences, des sorties nocturnes à l'écoute des chauves-souris, des expositions, des projections de films, des ateliers... gratuits et ouverts à tous !
Pour satisfaire tous les curieux, des animations sont organisées du 20 juin au 20 septembre 2021 et jusqu'à la mi-octobre pour les Dom-Com !
Rendez-vous donc tout l'été et le week-end principal d'animation les samedi 28 et dimanche 29 août 2021 pour la 25ème Nuit Internationale de la chauve-souris !
Ce Samedi 14 Août 2021, l'Association Bronca et l'Association des Amis de l'Abbaye ont présenté en première mondiale l'édition #1 du Festival Chéri !
L'association Bronca a convié 15 artistes à venir travailler ensemble sur le thème du Pacte d’Amour, reprenant l’autre nom de la charte dite de Charité des moines cisterciens qui ont fondé l’Abbaye en 1147. Le Pacte d’Amour signe la cohérence qu’il y a à marier les arts, désigne notre engagement à aimer, à protéger et à transmettre.
Les 15 artistes sont tous déjà venus en visite et en repérage à l’abbaye. Ils y ont été accueillis par les propriétaires et la toute jeune association des amis de Chéhéry. Ils ont pu s’imprégner de ce monument inscrit et du parc qui l’entoure. Nous avons longuement échangé sur le Pacte d’Amour, et le lien évident qui lie cette thématique à leurs travaux et aux axes de recherche qu’il ouvre.
À l’occasion de la résidence, Crée-moi Chéri.e , du 6 au 13 août 2021 à l'Abbaye, chacun des artistes sera amené à créer 7 formes brèves de 5 à 15min. Qu’il s’agisse d’adapter un travail ou de créer dans la rencontre de l’autre, chacun a déjà fourni un ensemble de pistes de recherche ou sait déjà ce qu’il mettra en œuvre durant la résidence. Ces créations seront mises en scène et articulées en déambulation dans et autour de l’Abbaye et chaque œuvre brève donnera le relais à la suivante. Nous avons pour ambition de créer ainsi une flânerie artistique à l’Abbaye de 11h00 à 19h00. Ainsi lors de la générale du 13 août et du Festival Chéri qui suivra la résidence, les spectateurs découvriront les œuvres et les artistes en flânant dans les 3 hectares de l’Abbaye.
En août, plusieurs animations vous sont proposées par la Maison de la Nature ; il s'agit à chaque fois d'une balade en forêt à la découverte, entre autres, des arbres remarquables que l'on peut trouver dans nos bois et leur histoire...
- mercredi 11 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Hêtre Éléphant pour vous conter son histoire !
- mercredi 18 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Gros Chêne pour vous conter son histoire !
- mercredi 25 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt à l'Orme Lisse pour vous conter son histoire !
Toutes ces sorties sont gratuites, car financées par la Région Grand Est
Info et réservation (obligatoire) de préférence à maisonnatureboult@gmail.com sinon au 0324302498.
N.B. : le pass sanitaire ne sera pas demandé, car nous appliquons une jauge de 25 participants environ, mais en respectant toujours les gestes barrières
Au plaisir de partager avec vous ces petites balades nature !
S'il n'est pas logique de passer du coq à l’âne, il n'est pas plus évident de d'aller du coyote à la baleine.
C’est pourtant ce que nous proposent des artistes locaux, qui se manifestent ces derniers jours à Vouziers et à Boult-aux-Bois.
La boutique "Verte Blanche" tenue par Cécile Dalcq accueille régulièrement des expositions dans son local de la rue Chanzy à Vouziers. Le 10 juillet avait lieu le vernissage de sa dernière présentation qui regroupe trois noms.
Carole Thon est, entre autres activités, sculptrice, avec comme références Camille Claudel et Ousmane Sow. Son matériau de prédilection : "la terre dans ce qu’elle a de noble, de vivant, de résistant et d’archaïque dans l’histoire de l’humanité".
Les Vouzinois la connaissent également comme chargée de communication pour les Rimbaud du Cinéma avec Manuel Sanchez.
Elle a déjà présenté ses œuvres dans d'autres lieux des Ardennes, où elle est désormais installée.
Marie-Lazarine Poulle est elle aussi installée dans les Ardennes mais son arrivée remonte à plusieurs années. Voici un extrait de sa biographie présentée par son éditeur : "Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis."
Son ouvrage "Un hiver de coyote" est donc très largement inspiré de son expérience, et lui permet de transmettre les leçons qu'elle a pu tirer de ses rencontres.
Dominique Mette est ardennais et argonnais depuis de nombreuses années. Il a poursuivi une activité de peintre en parallèle à son activité professionnelle.
Il revient exposer chez Cécile Dalcq, avec des tableaux d'inspirations très diverses. "Il a établi des ponts entre la lumière dorée de Rembrandt, la stylisation irrésistible de Georges De La Tour et l’imagerie populaire d’Hergé, l’abstraction d’Hartung ou le morbide de Bacon."
Cette citation est tirée de la biographie des artistes présents à Chamboult'où, l’édition 2021 de ce parcours rural se déroulant actuellement à Boult-aux-Bois.
Dominique Mette y présente de nombreuses œuvres picturales, mais aussi une sculpture monumentale. Elle représente une baleine et elle fait partie d'une série sur ce même thème.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu du parcours Chamboult'où de cette année.
Ce jeudi, une conférence-débat s'est déroulée à Boult aux Bois, à l'initiative d'Eléonore Zielinski, qui a aussi réalisé une exposition sur le même thème. (voir notre note à ce sujet). La Ligue des Droits de l'Homme était co-organisatrice de cette soirée, et Françoise Dumont, la présidente d'honneur de la LDH avait fait le déplacement dans les Ardennes pour l'occasion.
Une trentaine de personnes étaient présentes dans la Grange de la M.A.R.S. de Boult (Maison d'Activités Rurales et Solidaire) pour écouter les oratrices et participer au débat.
Le contexte de cette période révolutionnaire a été rappelé, ce qui a paru fort utile, étant donné le peu de place qu'occupe la Commune de Paris dans la scolarité.
Voici un aperçu de la présentation de Wikipedia sur ces journées riches et tragiques :
Les femmes pendant la Commune de Paris se sont particulièrement impliquées, en vue notamment de l'amélioration de leurs droits, ainsi que leurs conditions de travail et de vie familiale. Elles occupent divers rôles actifs pendant ces événements et font de la Commune une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes. Si le bilan de la Commune est limité en raison de sa courte durée, son héritage politique demeure important pour les femmes : la parité et des premières formes d'organisation structurées de femmes apparaissent pendant cette période, notamment l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ou le Comité de vigilance de Montmartre "
Les femmes jouèrent un rôle majeur dans la Commune, et ce depuis le début de ces événements, qui se situe le 18 mars 1871, quand le peuple de Paris s'est opposé à la reprise de ses canons par l'armée officielle.
"Le 18 mars 1871 au matin, sur la Butte Montmartre, les femmes se mêlent aux 6000 soldats venus récupérer les canons, paralysent la troupe, encombrent les rues. Elles font barrage de leurs corps pour empêcher l’armée de tirer sur la Garde Nationale, appellent à la fraternisation.
Un rapport militaire relate : « Les femmes et les enfants sont venus et se sont mêlés aux troupes. Nous avons été rudement trompés en permettant à ces gens de s’approcher de nos soldats, car ils se mélangèrent à eux, les femmes et les enfants scandant Ne tirez pas sur le peuple ».
On sait que le général Lecomte connut en direct ce qui devint un passage de l’Internationale « Crosse en l’air ! (…) nos balles seront pour nos propres généraux .
En ce matin de mars, les femmes jouèrent le rôle non d’initiatrices, du moins de détonateur, de la Commune." (source Picardia).
La Commune n'a duré que 72 jours, avec du 21 au 29 mai des combats très violents lors de la reprise de la ville par les Versaillais. C'est la semaine sanglante, avec une répression féroce par les troupes régulières sous les ordres du gouvernement dirigé par Adolphe Thiers.
La contribution des femmes à ces combats est primordiale ; en soutien (infirmières, cantinières) mais aussi en combattantes.
Mais leur contribution aux avancées sociales est aussi remarquable, même si beaucoup de propositions n'ont pas pu être mises en place du fait des circonstances. Elles ont permis de faire émerger des droits nouveaux :
→ Le droit au travail pour elles et l’égalité des salaires.
→ L’école laïque gratuite pour les filles et les garçons.
→ La pleine participation au combat de la Commune, y compris dans la Garde nationale : le club de la rue d’Arras recueillera 300 inscriptions pour « les légions des femmes ».
→ des Pensions pour les veuves de fédérés tués au combat qu’elles soient mariées ou non mais également pour les enfants légitimes ou naturels.
→Les femmes vont œuvrer auprès des différentes commissions la Commune pour obtenir ces changements profonds et participer activement à leur mise en place.
Notons que le droit de vote ne faisait pas partie de leurs revendications, les Suffragettes se battront pour l'obtenir à la fin du 19e siècle.
La conférence a aussi abordé le thème des retombées ultérieures de ces luttes. Après une période pendant laquelle les "Pétroleuses" ont eu une image négative ( pour ceux qui s'opposaient au socialisme), le combat de ces féministes a été repris par d'autres. En particulier en 1968, leur expérience a été remise dans l'actualité. Un journal est paru entre 1974 et 1976 avec pour titre : Les Pétroleuses : le journal des femmes qui luttent. Le Mouvement de Libération des Femmes a fait revenir dans l'actualité le combat des Communardes et a repris des thèmes défendus par les "Pétroleuses". Comme à l'époque, ces idées féministes ont dû s'imposer face aux hommes , même "révolutionnaires".
La soirée s'est poursuivi avec des échanges avec la salle, les auditeurs et auditrices montant leur intérêt pour le sujet.