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actualités Ardennes - Page 16

  • "Paroles de Vitrail" à Brécy-Brières en septembre

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  • Festival Chéri 2021

    Ce Samedi 14 Août 2021, l'Association Bronca et l'Association des Amis de l'Abbaye ont présenté en première mondiale l'édition #1 du Festival Chéri !

    L'association Bronca a convié 15 artistes à venir travailler ensemble sur le thème du Pacte d’Amour, reprenant l’autre nom de la charte dite de Charité des moines cisterciens qui ont fondé l’Abbaye en 1147. Le Pacte d’Amour signe la cohérence qu’il y a à marier les arts, désigne notre engagement à aimer, à protéger et à transmettre.

    Les 15 artistes sont tous déjà venus en visite et en repérage à l’abbaye. Ils y ont été accueillis par les propriétaires et la toute jeune association des amis de Chéhéry. Ils ont pu s’imprégner de ce monument inscrit et du parc qui l’entoure. Nous avons longuement échangé sur le Pacte d’Amour, et le lien évident qui lie cette thématique à leurs travaux et aux axes de recherche qu’il ouvre.

    À l’occasion de la résidence, Crée-moi Chéri.e , du 6 au 13 août 2021 à l'Abbaye, chacun des artistes sera amené à créer 7 formes brèves de 5 à 15min. Qu’il s’agisse d’adapter un travail ou de créer dans la rencontre de l’autre, chacun a déjà fourni un ensemble de pistes de recherche ou sait déjà ce qu’il mettra en œuvre durant la résidence. Ces créations seront mises en scène et articulées en déambulation dans et autour de l’Abbaye et chaque œuvre brève donnera le relais à la suivante. Nous avons pour ambition de créer ainsi une flânerie artistique à l’Abbaye de 11h00 à 19h00. Ainsi lors de la générale du 13 août et du Festival Chéri qui suivra la résidence, les spectateurs découvriront les œuvres et les artistes en flânant dans les 3 hectares de l’Abbaye.

    Cette présentation est tirée du site de l'Abbaye de Chéhéry

    Voici des clichés de cette journée qui a connu un beau succès public.

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  • Maison de la Nature de Boult-aux-Bois

     

    En août, plusieurs animations vous sont proposées par la Maison de la Nature ; il s'agit à chaque fois d'une balade en forêt à la découverte, entre autres, des arbres remarquables que l'on peut trouver dans nos bois et leur histoire...

    - mercredi 11 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Hêtre Éléphant pour vous conter son histoire !

    - mercredi 18 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt au Gros Chêne pour vous conter son histoire !

    - mercredi 25 août de 14h à 17h : découverte de la forêt de Boult-aux-Bois + arrêt à l'Orme Lisse pour vous conter son histoire !

    Toutes ces sorties sont gratuites, car financées par la Région Grand Est

    Info et réservation (obligatoire) de préférence à maisonnatureboult@gmail.com sinon au 0324302498.

    N.B. : le pass sanitaire ne sera pas demandé, car nous appliquons une jauge de 25 participants environ, mais en respectant toujours les gestes barrières

    Au plaisir de partager avec vous ces petites balades nature !

    Merci et à bientôt !

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  • Du coyote à la baleine ...

    S'il n'est pas logique de passer du coq à l’âne, il n'est pas plus évident de d'aller du coyote à la baleine.

    C’est pourtant ce que nous proposent des artistes locaux, qui se manifestent ces derniers jours à Vouziers et à Boult-aux-Bois.

    La boutique "Verte Blanche" tenue par Cécile Dalcq accueille régulièrement des expositions dans son local de la rue Chanzy à Vouziers. Le 10 juillet avait lieu le vernissage de sa dernière présentation qui regroupe trois noms.

    P1540280.JPGCarole Thon est, entre autres activités, sculptrice, avec comme références Camille Claudel et Ousmane Sow. Son matériau de prédilection : "la terre dans ce qu’elle a de noble, de vivant, de résistant et d’archaïque dans l’histoire de l’humanité".

    Les Vouzinois la connaissent également comme chargée de communication pour les Rimbaud du Cinéma avec Manuel Sanchez.

    Elle a déjà présenté ses œuvres dans d'autres lieux des Ardennes, où elle est désormais installée.

     

    Marie-Lazarine Poulle est elle aussi installée dans les Ardennes mais son arrivée remonte à plusieurs années. Voici un extrait de sa marie-lazarine 07.2021.jpgbiographie présentée par son éditeur : "Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis."

    Son ouvrage "Un hiver de coyote" est donc très largement inspiré de son expérience, et lui permet de transmettre les leçons qu'elle a pu tirer de ses rencontres.

    P1540289.JPGDominique Mette est ardennais et argonnais depuis de nombreuses années. Il a poursuivi une activité de peintre en parallèle à son activité professionnelle.

    Il revient exposer chez Cécile Dalcq, avec des tableaux d'inspirations très diverses. "Il a établi des ponts entre la lumière dorée de Rembrandt, la stylisation irrésistible de Georges De La Tour et l’imagerie populaire d’Hergé, l’abstraction d’Hartung ou le morbide de Bacon."

    Cette citation est tirée de la biographie des artistes présents à Chamboult'où, l’édition 2021 de ce parcours rural se déroulant actuellement à Boult-aux-Bois.

    Dominique Mette y présente de nombreuses œuvres picturales, mais aussi une sculpture monumentale. Elle représente une baleine et elle fait partie d'une série sur ce même thème.

    Vous trouverez  ci-dessous un aperçu du parcours Chamboult'où de cette année.

     

     

     

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  • Elections régionales et départementales : les résultats du deuxième tour à Vouziers

    Voici les chiffres officiels pour les régionales à Vouziers ;

     

    Votants 983

    Klinkert 39 voix soit 4,22 %

    Jacobelli 220 voix soit 23,81 %

    Rottner 478 voix soit 51,73 %

    Romani 187 voix soit  20,24 %

     

    Et voici les chiffres pour les départementales ;

    Votants  976

    Dugard Fraipon  625 voix

     

    Et pour le canton dans son ensemble :

    Votants 3585

    Dugard Fraipon 2540 voix

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  • Femmes dans la Commune de Paris : un combat toujours d'actualité

    Ce jeudi, une conférence-débat s'est déroulée à Boult aux Bois, à l'initiative d'Eléonore Zielinski, qui a aussi réalisé une exposition P1540219.JPGsur le même thème. (voir notre note à ce sujet). La Ligue des Droits de l'Homme était co-organisatrice de cette soirée, et Françoise Dumont, la présidente d'honneur de la LDH avait fait le déplacement dans les Ardennes pour l'occasion.

    Une trentaine de personnes étaient présentes dans la Grange de la M.A.R.S. de Boult (Maison d'Activités Rurales et Solidaire) pour écouter les oratrices et participer au débat.

    Le contexte de cette période révolutionnaire a été rappelé, ce qui a paru fort utile, étant donné le peu de place qu'occupe la Commune de Paris dans la scolarité.

    Voici un aperçu de la présentation de Wikipedia sur ces journées riches et tragiques :

    "La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du à la « Semaine sanglante » qui se termine le . Cette insurrection refusa de reconnaître le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin.

    Les femmes pendant la Commune de Paris se sont particulièrement impliquées, en vue notamment de l'amélioration de leurs droits, ainsi que leurs conditions de travail et de vie familiale. Elles occupent divers rôles actifs pendant ces événements et font de la Commune une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes. Si le bilan de la Commune est limité en raison de sa courte durée, son héritage politique demeure important pour les femmes : la parité et des premières formes d'organisation structurées de femmes apparaissent pendant cette période, notamment l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ou le Comité de vigilance de Montmartre "

    Les femmes jouèrent un rôle majeur dans la Commune, et ce depuis le début de ces événements, qui se situe le 18 mars 1871, quand le peuple de Paris s'est opposé à la reprise de ses canons par l'armée officielle.

    "Le 18 mars 1871 au matin, sur la Butte Montmartre, les femmes se mêlent aux 6000 soldats venus récupérer les canons, paralysent la troupe, encombrent les rues. Elles font barrage de leurs corps pour empêcher l’armée de tirer sur la Garde Nationale, appellent à la fraternisation.

    Un rapport militaire relate : « Les femmes et les enfants sont venus et se sont mêlés aux troupes. Nous avons été rudement trompés en permettant à ces gens de s’approcher de nos soldats, car ils se mélangèrent à eux, les femmes et les enfants scandant Ne tirez pas sur le peuple ».

    On sait que le général Lecomte connut en direct ce qui devint un passage de l’Internationale « Crosse en l’air ! (…) nos balles seront pour nos propres généraux .

    En ce matin de mars, les femmes jouèrent le rôle non d’initiatrices, du moins de détonateur, de la Commune." (source Picardia).

    La Commune n'a duré que 72 jours, avec du 21 au 29 mai des combats très violents lors de la reprise de la ville par les Versaillais. C'est la semaine sanglante, avec une répression féroce par les troupes régulières sous les ordres du gouvernement dirigé par Adolphe Thiers.

    La contribution des femmes  à ces combats est primordiale ; en soutien (infirmières, cantinières) mais aussi en combattantes.

    Mais leur contribution aux avancées sociales est aussi remarquable, même si beaucoup de propositions n'ont pas pu être mises en place du fait des circonstances. Elles ont permis de faire émerger des droits nouveaux :

     → Le droit au travail pour elles et l’égalité des salaires.

    → L’école laïque gratuite pour les filles et les garçons.

    → La pleine participation au combat de la Commune, y compris dans la Garde nationale : le club de la rue d’Arras recueillera 300 inscriptions pour « les légions des femmes ».

    → des Pensions pour les veuves de fédérés tués au combat qu’elles soient mariées ou non mais également pour les enfants légitimes ou naturels.

    →Les femmes vont œuvrer auprès des différentes commissions la Commune pour obtenir ces changements profonds et participer activement à leur mise en place.

    (source  les Clionautes)

    Notons que le droit de vote ne faisait pas partie de leurs revendications, les Suffragettes se battront pour l'obtenir à la fin du 19e siècle.

    La conférence a aussi abordé le thème des retombées ultérieures de ces luttes. Après une période pendant laquelle les "Pétroleuses" ont eu une image négative ( pour ceux qui s'opposaient au socialisme), le combat de ces féministes a été repris par d'autres. En particulier en 1968, leur expérience a été remise dans l'actualité. Un journal est paru entre 1974 et 1976 avec pour titre : Les Pétroleuses : le journal des femmes qui luttent. Le Mouvement de Libération des Femmes a fait revenir dans l'actualité le combat des Communardes et a repris des thèmes défendus par les "Pétroleuses". Comme à l'époque, ces idées féministes ont dû s'imposer face aux hommes , même "révolutionnaires".

    La soirée s'est poursuivi avec des échanges avec la salle, les auditeurs et auditrices montant leur intérêt pour le sujet.

     

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  • Pourquoi voter le 27 juin ?

    L’abstention a sans conteste dominé le premier tour des élections de dimanche dernier. Les chiffres record de personnes n'ayant pas voté s'inscrivent dans une tendance qui semble se renforcer au fil des années. Les causes en sont multiples, et difficiles à analyser.

    Mais il ne semble pas possible de gérer un département, une région, ou un pays sans avoir recours au vote, si l'on tient à vivre en démocratie. Bien entendu, les élections telles qu'elles existent actuellement ne sont pas parfaites. Le choix des candidats, la campagne électorale, le mode de scrutin, le contrôle des élus et l'implication des électeurs après le vote, etc, pourraient être améliorés. Mais cela ne remet pas en cause le vote en lui-même qui représente  la validation par les citoyens d'une politique pour leur territoire.

    Pour les régionales les choix sont assez clairs entre une liste de droite, une d'extrême droite et une de gauche. Cette dernière réalise une union de forces de gauche et écologistes. Nous appelons à voter pour elle, ce qui ne vaut pas approbation totale de son programme et de sa démarche, mais montre un choix clair en l'absence de danger d'extrême-droite.

    Pour les départementales, une seule liste reste en présence après le retrait annoncé de Frédéric Courvoisier et  Pascale Colson Vlieghe. On peut comprendre les raisons personnelles de cette décision. Mais politiquement, il aurait été préférable de se maintenir, pour continuer à faire connaître des idées alternatives et pour laisser un choix aux électeurs du canton de Vouziers.

    Difficile dans ce contexte à motiver les électeurs, même les supporters de Yann Dugard et Anne Fraipont. Pour manifester son désaccord et marquer son opposition à la majorité départementale, le bulletin blanc reste le moyen le plus simple

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