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actualités Ardennes - Page 13

  • Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de la Hulotte, fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans Pierre Déom créait dans les Ardennes le tout premier club CPN... Que de chemin parcouru depuis !

    Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de La Hulotte, fête ses 50 ans cette année. A cette occasion, nous organisons un évènement partenarial, avec la Maison de la Nature, le dimanche 03 avril, à Boult-aux-Bois (08).

    Au programme :

    - de 10h30 à 12h30 : une table ronde sur le bilan et les perspectives de l'éducation à la nature, animée par une journaliste de France Bleu Champagne-Ardenne, Pauline Godart. Y participeront des figures locales de l'éducation à l'environnement : Pierre Déom (La Hulotte), Philippe Vauchelet (Société d'histoire naturelle des Ardennes), Jean-Paul Davesne (Nature et avenir), Claude Maireaux (Maison de la nature), Frédéric Mathias (maire de Boult-aux-Bois) , deux représentants de la Fédération des CPN : Amélie Sander et François Lenormand, ainsi qu'un invité d'honneur, Louis Espinassous.

    L'accès à la table ronde se fera uniquement sur inscription, via le lien suivant : https://www.helloasso.com/.../table-ronde-l-education-a...

    - de 14h00 à 17h00 : des stands associatifs et animations nature ouverts à tous

    avec notamment : la FCPN, la Maison de la Nature, La Hulotte, Nature et Avenir, la MARS, le Conservatoire d'Espace Naturel, les Editions Noires Terres, la Communauté de communes et l'Office du Tourisme, le Parc naturel régional des Ardennes… Louis Espinassous proposera également une animation nature.

    Entrée libre

    Restauration : repas tiré du sac, buvette et restauration sucrée à partir de 12h30




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  • Sorties Natura 2000 en Argonne ardennaise 2022

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  • Conférence sur l'histoire de l'abbaye de Belval-Bois-des-Dames

    Des auteurs du numéro 115 de la revue Le Curieux Vouzinois consacré à Belval-Bois-des-Dames donneront une conférence sur l'histoire de l'abbaye de cette petite commune.
    Cette conférence, organisée par l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois (ASPV), que nous remercions de son aimable invitation, se tiendra le :
    Vendredi 1er avril à 20 h, au Centre Polyvalent Rural (CPR) de Vouziers, 2 rue de l'Agriculture.
    Venez nombreux ! Le numéro 115 sera en vente et pourra être dédicacé à cette occasion.

    Belval.jpg

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  • Centre Hospitalier de Vouziers : une proximité qui s'éloigne très vite.

    Y a-t-il un pilote à l'ARS du Grand Est ? La question se pose quand on prend connaissance du projet de fermeture la nuit des urgences de Vouziers.

    Dans notre note du 03 février dernier, nous indiquions que l'ARS (Agence Régionale de Santé) avait labellisé le Centre Hospitalier de Vouziers "Hôpital de proximité". Cette qualification permettait au CHV d'assumer des missions, avec des moyens financiers dédiés. En particulier, l'ARS soulignait que cette évolution permettait "Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients."  Et l'Agence précisait que "Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    Enfin il était bien indiqué que "leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale."

    Et voilà que l'on apprend que les urgences fermeront la nuit, et fonctionneront a minima le jour.

    Si ce projet se réalise :

    - ce sera la fermeture des URGENCES de VOUZIERS la nuit à partir de 18 h 00.

    - LES URGENCES DE VOUZIERS deviendront un service d’accueil des soins non-programmés, ouvert de 9 à 18 h.

    De 9 h à 18 h, quand le SMUR n’est pas sorti, un service d’accueil de soins non-programmés (petite traumatologie, consultations ne pouvant être différées, gens pressés…) fonctionnera, renforcé par les médecins du GHSA présents quand le SMUR sera sorti.

    Ce nouveau service ne sera plus adapté pour accueillir les patients qui doivent bénéficier d’examens approfondis ou d’une surveillance prolongée (douleur abdominale, suspicion d’IDM, d’AVC, de Fièvre inexpliquée…) et les patients devront être ré-orientés préférentiellement aux Urgences de Rethel à 40 min de route, ou être hospitalisés.

    Ce projet, déjà fort avancé, risque de devenir une réalité dans les semaines qui viennent. Il est en contradiction totale avec ce que l'on attend d'un hôpital de proximité, et il représente pour la population du Vouzinois bien plus qu'une nouvelle fermeture de service public : il met en danger la santé des habitants du secteur, déjà fragilisée par la pénurie de professionnels de santé.

    Des réactions à cette annonce ont vu rapidement le jour :

    Une pétition en ligne, que vous pouvez signer par ce lien.

    Une manifestation est prévue le 05 mars prochain à Vouziers (9 h 30, rue Gambetta devant MCD  ; voir l'appel dans la suite de cet article)

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  • Centre Hospitalier de Vouziers : le retour ?

    Il avait bel et bien disparu le Centre Hospitalier de Vouziers (CHV), depuis la création du GHSA en 2005. Ce Groupement Hospitalier Sud-Ardennes a fusionné les sites de Rethel et de Vouziers, avec une direction unique.

    Et voilà que l'ARS Grand Est labellise le Centre Hospitalier de Vouziers comme "hôpital de proximité". Il s'agit bien du CHV identifié en tant que structure, au sein d'une identité juridique qu'est le GHSA, sur la liste postée le 28 janvier 2022  sur le site de l'ARS (qui représente l’État dans le domaine de la santé).

    Voici comment l'ARS définit un hôpital de proximité ;

    "Ce nouveau label appelle ces hôpitaux à être le trait d’union entre les acteurs libéraux, hospitaliers et médico-sociaux du territoire, autour de projets communs capables de répondre aux besoins de santé des populations locales."

    Et l'ARS décline les missions qui leur seraient données :

    "Un hôpital de proximité maintient une offre de soins rapide au plus proche possible du domicile des patients. Cette prise en charge se fait en articulation avec les autres acteurs de santé que ce soit des médecins libéraux, les EHPAD voire les établissements sociaux.

    Ces 24 hôpitaux proposeront une offre polyvalente en médecine, des consultations de spécialités complémentaires à l'offre libérale existante et organiseront l’accès à un plateau technique d’imagerie et de biologie (via des conventions avec des radiologues par exemple). Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    On peut comprendre qu'il n'y a plus d'inquiétude à avoir sur le maintien du service d'urgences ou de celui de médecine. Il devrait plutôt y avoir un renforcement de l'offre avec cette évolution. L'ARS cite comme autres avantages à cette labellisation :

    • Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients ;
    • Un appui des professionnels du premier recours (médecins, infirmiers, kinés…) via les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ;  
    • Un rôle plus déterminant dans la prévention et le maintien à domicile en lien avec les médecins traitants ;
    • Une ouverture sur la médecine de ville, le secteur médico-social et social. Par exemple, les professionnels de santé libéraux orienteront leurs patients vers l’hôpital.

    Des annonces, nous en avons connu beaucoup sur le territoire, nous savons qu'il faut rester prudent pour leur mise en place concrète sur le terrain. Le nerf de la guerre reste toujours le financement des actions ; à ce sujet, l'ARS propose "un modèle de financement adapté":

    "En contrepartie de ces engagements, ces établissements seront accompagnés pour engager ces évolutions. Les nouvelles missions des hôpitaux de proximité, ainsi que leur fonctionnement au quotidien, sont confortés par un financement sécurisé :  

    • leur activité de médecine bénéficie d’une garantie pluriannuelle de financement pour détendre la contrainte de la seule tarification à l’activité ;
    • leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale.

    Ces modalités de financement pourront être complétées en fonction des projets portés par l'établissement : en effet, positionnés en « laboratoire de la coopération territoriale » suite aux concertations du Ségur de la santé, ces établissements ont toute légitimité à proposer et à s'engager dans des projets innovants et expérimentaux. Une attention particulière sera portée au soutien de ces initiatives."

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  • Enquête sur les Quêquês.

    Un article de L'Union, paru en ligne ce jour nous indique que le canton de Vouziers gagne des habitants. Les chiffres sont tirés de la publication de l'INSEE qui officialise et actualise tous les ans les populations légales des collectivités locales.

    Pour la ville de Vouziers, l'Union fait le même constat que celui que nous avons établi dans notre note du 29 décembre dernier . Malgré la fusion avec Vrizy et Terron, la commune perd des habitants.

    Par ailleurs, pour les principales communes du canton, on note également une diminution des habitants : c'est le cas pour Bairon et ses environs, ainsi que pour Haraucourt, Raucourt, Remilly-Aillicourt. Seul Buzancy gagne 11 habitants, Vandy est stable.

    Une question se pose alors : comment le canton a-t-il pu gagner un peu plus de 300 habitants dans ces conditions ?

    Le mystère existe aussi pour le canton d'Attigny qui aurait, d'après ce même article du journal local, perdu environ 300 habitants.

    Il est curieux de retrouver ce même nombre en gain et en perte pour les deux cantons voisins. Une lecture attentive de la publication de l'INSEE nous apprend que le canton d'Attigny est passé de 80 à 79 communes entre l'an dernier et cette année.

    Cette différence est une conséquence de la création de la commune nouvelle de Vouziers : Vrizy faisait partie du canton d'Attigny lors de la fusion. La commune nouvelle se trouvait donc à cheval sur deux cantons, position difficile à tenir. Cette situation a récemment été rectifiée, et Vrizy fait désormais partie du canton de Vouziers.

    Et fort logiquement le canton d'Attigny perd les 315 habitants de cette commune, alors que le canton de Vouziers les récupère. A périmètre égal, il faut donc considérer que la population des deux cantons se maintient d'une année sur l'autre.

    Ce constat est valable pour l’arrondissement de Vouziers qui se stabilise à 22 216 habitants en 2019 pour 22 326 en 2018.

    Sacrés Quêquês, ils nous ont bien compliqué la lecture de la publication de l'INSEE, mais il faut remettre l'église au milieu du village, comme dit l'expression populaire !

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  • Encore un réacteur arrêté, la France privée de 10 % de sa capacité nucléaire

    Extraits de l'article de Reporterre

    Et un troisième réacteur de 1 450 mégawatts (MW) en rade. Jeudi 6 janvier, EDF a indiqué qu’elle prolongeait de trois mois l’arrêt du réacteur n°2 de la centrale de Chooz (Ardennes). Ceci parce qu’elle y a détecté la même dégradation du circuit d’injection de sûreté que sur les réacteurs 1 et 2 de Civaux (Vienne).

    Cette série a débuté le 21 octobre, quand EDF a annoncé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avoir découvert un problème de corrosion et de fissuration sur la tuyauterie reliant le circuit d’injection de sûreté au circuit primaire du réacteur 1 de Civaux. Le circuit d’injection de sûreté est un dispositif de secours d’une importance extrême dans certaines situations accidentelles. « Le cœur du réacteur est normalement refroidi par l’eau qui circule dans le circuit primaire du réacteur. En cas de brèche sur le circuit primaire, celui-ci va progressivement se vidanger, et ne pourra à terme plus assurer sa fonction de refroidissement du cœur, avait expliqué l’ASN à Reporterre. Dans une telle situation, le circuit d’injection de sécurité permet d’injecter de l’eau borée dans le circuit primaire, afin de continuer à refroidir le cœur et, par l’effet du bore, d’étouffer la réaction nucléaire. » S’il ne fonctionne pas, la situation peut dégénérer jusqu’à la fusion du cœur — le scénario des pires accidents nucléaires jamais enregistrés à Fukushima au Japon en 2011, à Tchernobyl en URSS en 1986 et à Three Mile Island aux États-Unis en 1979.

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