En cette période de campagne électorale, nous publions une tribune libre que nous a fait parvenir un lecteur de l'An Vert.
Cette tribune est signée, et le texte proposé n'engage que son auteur.
Sous réserve de ne pas contenir des mentions racistes, xénophobes ou d'exclusion, et d'éviter les attaques sur les personnes, nous publierons d'autres contributions qui nous parviendraient.
Suite à l’article paru dans l’édition de l’Ardennais du samedi 21 mai sur la candidature aux législatives dans la 3ème circonscription des Ardennes de M. Jean-Luc Warsmann, je tenais à réagir et faire part de quelques remarques et interrogations personnelles :
Pourquoi je ne peux pas apporter mon vote à Jean-Luc Warsmann, député sortant, candidat à sa réélection dans la 3ème circonscription des Ardennes ( Sans étiquette cette fois : indépendant après 4 mandats sous l’étiquette d’un parti politique ) ?
Il n’est pas question de divergences politiques profondes, voire de sanction sur les mandats effectués, M. Warsmann n’étant certainement pas le député le moins actif, ni le moins capable de proximité avec notre ruralité excentrée.
Mon incompréhension et mes reproches portent sur le choix de son suppléant, et cela pour 2 raisons : en premier il peut paraître surprenant alors qu’on parle de la nécessaire parité en politique, que le choix se soit arrêté sur un homme.
Mais là n’est pas le plus surprenant voire regrettable, je ne comprends pas le choix de M. Villenet, ardennais certes depuis 2016, qui dit vouloir "mettre son expérience au service de la circonscription pour défendre le maintien d’une médecine de proximité" ! ! ! soulève quelques doutes et interrogations de ma part !
Comme il le précise M. Villenet a été délégué territorial de l’ARS des Ardennes pendant plusieurs années et grand maître de la " réorganisation " du secteur médical et des centres hospitaliers du département . Quand j’évoque la réorganisation et la restructuration, les termes de déstabilisation et d’annihilation me sembleraient plus appropriés. Certes il s’est montré rigoureux et efficace dans l’application et la mise en œuvre strictes voire brutales des consignes et préconisations gouvernementales souvent incohérentes et inadaptées au regard des situations locales, laissant peu de place à la concertation et au dialogue avec les professionnels, élus et usagers du secteur ; peut-être écoutait-il par obligeance mais n’entendait certainement pas car il semblait être seul à détenir la connaissance, la vérité et surtout le pouvoir. Chacun a pu constater ce qu’il en résultait de cette incapacité à tenir compte et adapter en fonction des disparités et spécificités locales.
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