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  • La justice permet l’exploitation minière de la Montagne d’or

     

    Un article de "Reporterre" publié le 17.07.2021

    La justice administrative a donné raison en appel à la compagnie minière qui souhaite exploiter la Montagne d’or en Guyane. Le juge a appliqué un Code minier archaïque, face à un État français qui n’a guère fait de zèle pour défendre sa position.

    Vendredi 16 juillet, la cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé le jugement en première instance du tribunal de Cayenne : la compagnie Montagne d’or a bien droit aux concessions minières que le ministère de l’Économie, en charge des mines, refuse pour l’instant de lui délivrer. Avec ces titres miniers, le consortium russo-canadien Nordgold – Orea mining (anciennement Columbus gold) peut envisager d’exploiter le gisement d’or primaire qui se trouve dans l’emprise de l’une de ces concessions.

    Début 2019, la Compagnie Montagne d’or contestait auprès du tribunal administratif de la Guyane le refus implicite que lui opposait le ministère de l’Économie. Ce dernier ne lui délivrait pas les titres miniers dont elle demandait le prolongement pour une durée de 25 ans. En décembre 2020, le juge administratif de Cayenne avait enjoint l’État d’octroyer ces concessions à la compagnie minière sous six mois.

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  • Les États européens complices des violences contre les personnes migrantes en Libye

    Hommes, femmes et enfants interceptés en Méditerranée par les garde-côtes libyens sont renvoyés dans des centres de détention en Libye, où ils souffrent d’atroces violations de droits humains. Torture, violences sexuelles et travail forcé y sont monnaie courante, en toute impunité. Notre dernier rapport met en lumière les conséquences d’une politique européenne honteuse qui accepte de collaborer avec la Libye.

    Notre rapport intitulé « Personne ne te cherchera ». La détention abusive des personnes réfugiées et migrantes débarquées en Libye révèle que les violations commises depuis une décennie contre les personnes réfugiées et migrantes se sont poursuivies sans relâche dans les centres de détention libyens durant les six premiers mois de 2021, malgré les engagements répétés à y mettre un terme.

    Le rapport détaille ce qu’ont vécu 53 personnes réfugiées et migrantes, la plupart interceptées en mer, puis détenues dans des centres officiellement contrôlés par la Direction de la lutte contre la migration illégale (DCIM).

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  • Pour la déconjugalisation de l’AAH

    Le 16 septembre, des rassemblements auront lieu dans toute la France pour dire STOP À LA DÉPENDANCE FINANCIÈRE des bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).  

    Aujourd’hui, le montant de l’AAH est calculé en fonction des ressources du couple. Ainsi, 270 000 personnes en situation de handicap en couple perçoivent une AAH réduite ou en sont privées. 

    Les personnes concernées et les associations dénoncent depuis des années cette injustice. L’AAH n’est pas un minimum social comme les autres ; les personnes en situation de handicap doivent conserver leur autonomie financière lorsqu’elles ne peuvent pas travailler, condition intrinsèque du respect de leurs droits, de leur santé et de leur dignité.

    Grâce à l’implication de nombreux parlementaires et à la forte mobilisation des personnes concernées, des associations, de personnalités de la société civile, une proposition de loi permettant d’individualiser le calcul de l’AAH (c’est-à-dire sans prendre en compte les revenus du couple), a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale en février 2020 puis au Sénat en mars 2021. Une pétition en ligne sur le site du Sénat a obtenu plus de 100 000 signatures en début d’année.

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  • Retrouver le sens de la fête.

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    Dessin de Chappatte pour "Le Monde"

  • Le naufrage moral de Mahmoud Abbas

    Le président de l'Autorité palestinienne, par sa complicité avec l'occupant israélien, est pris dans un fol engrenage pour conserver son pouvoir.

    La vieillesse est un naufrage. » Le mot célèbre de De Gaulle visant Pétain, le chef de l’État collaborationniste, tout en épargnant le « vainqueur de Verdun », s’appliquerait bien, hélas, à Mahmoud Abbas. Celui qui fut le compagnon d’Arafat est aujourd’hui, à 86 ans, un président de l’Autorité palestinienne naufragé par l’âge, sans doute, mais surtout par sa complicité avec l’occupant israélien. Le voilà pris dans le fol engrenage du bureaucrate qui veut à tout prix conserver son pouvoir.

    Le 24 juin, l’opposant Nizar Banat a péri sous les coups des forces de sécurité palestiniennes. Deux jours plus tard, la manifestation de protestation a été sévèrement réprimée dans les rues de Ramallah, y compris par des miliciens en civil. Tous les attributs d’un régime autoritaire pour un État qui n’existe pas. C’est la conséquence d’une soumission de plus en plus grande à l’occupation israélienne.

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  • Qu’est-ce que Guantánamo ?

    Communiqué d'Amnesty International.

    Guantánamo, LE tristement célèbre centre de détention américain. Vous en avez toutes et tous déjà entendu parler, mais que s’y passe-t-il réellement ?

    Créé après les attentats du 11 septembre 2001, Guantánamo est devenu le symbole des attaques des droits humains perpétrés par les États-Unis dans le cadre de sa politique de lutte contre le terrorisme.

    Dès janvier 2002, les premiers transferts de prisonniers se font vers cette base militaire située à Cuba, les autorités américaines y placent des détenus déclarés « ennemis combattants ». Pourquoi à Cuba ? Car le camp se trouve loin des regards et surtout loin de la justice et des lois américaines.

    Les conditions de détention

    Les détenus sont coupés de tout contact extérieur et leurs familles restent sans aucune nouvelle de leurs proches. Les prisonniers y sont maintenus en isolement prolongé dans des conditions inhumaines et dégradantes, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux, sans procès équitables et soumis à des interrogatoires utilisant le plus souvent des techniques assimilables à de la torture. Les suicides, les morts, les grèves de la faim se multiplient alors. Guantánamo s’est très vite érigée en zone de non droit. Tous les détenus ont subi des mauvais traitements ou des tortures (privation de sommeil, simulation de noyage, exposition à des températures extrêmes…). Les techniques d’interrogatoire et les conditions de détention des prisonniers aux mains de la CIA restent classées hautement confidentiels par les États-Unis.

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  • Semide, le site d’artillerie allemand

    Extraits de l'article paru sur le site de l'ASPV

    (...)

    Semide occupe, en 1916, une position stratégique, à 16km au nord du front de Champagne, en bordure de la voie ferrée allemande Savigny-sur-Aisne / Saint-Erme qui alimente les fronts d’Argonne, de Champagne et de l’ouest. Cette voie est opérationnelle depuis le printemps 1916. À partir de la gare proche de Contreuve, une dérivation de la voie large principale dessert à Semide un important réseau de voies de triage puis se prolonge jusqu’au site forestier de Noue Ramon où est transporté et installé au printemps 1916 un canon de marine de type SKL/45. Cette pièce d’artillerie à longue portée a pour objectif de détruire les nœuds ferroviaires français de Saint-Hilaire-au-Temple et de Sainte-Menehould vitaux pour les premières lignes françaises et tout particulièrement pour la défense de Verdun.

    En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.

    La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.

     

    En novembre 1916, en trois jours, la pièce tire 25 obus. Son efficacité n’est pas éclatante, car les objectifs sont à l’extrême limite des longueurs de tir possibles (environ 40km). Par ailleurs, l’aviation ne peut contribuer à ajuster les tirs. Aussi, les Allemands décident-ils de démanteler le site de Semide et de transporter la pièce d’artillerie sur un autre site où elle sera plus utile et efficace.

    La crainte d’un débarquement britannique sur la côte flamande belge provoque, en mars 1917 l’installation d’un site côtier d’artillerie "Deutschland" à Breedene doté de 4 canons de 38cm dont celui de Semide.

     

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