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  • "Dynamite Argonne"

    L'histoire récente de l'association des commerçants de Vouziers est assez mouvementée. Rappelons qu'en 2017, l'UCIA disparaissait sans gloire (démission du bureau, AG non tenue faute de comptes certifiés, ...). Elle était remplacée par l'association "Dynamic Argonne", présidée jusqu'en début 2020 par Renaud Potron. C'est Maxime Minet qui a repris le flambeau à la suite de la démission de l'ancien bureau. A la tête d'une nouvelle équipe, il a relancé l'association et multiplié les animations.

    Cet élan est à nouveau brisé, puisque Maxime Minet annonce dans une lettre ouverte qu'il quitte la présidence de "Dynamic Argonne" pour se consacrer à son entreprise. Il se montre particulièrement déçu du comportement de la ville de Vouziers et de la Communauté de Communes, dénonçant les "vents contraires (...) qui ont fini d'achever sa motivation." Les mots sont forts ( "travail de sape ou de décrédibilisation") et montrent bien la déception de l'ancien président.

    Il déclare cependant : "Suivant nos trois vecteurs, Dynamiser Valoriser Federer, j’ai lancé un programme de structuration et de crédibilisation pour permettre à nos membres actifs la réalisation de différentes actions et événements que je ne listerai pas à nouveau ici, mais dont je suis particulièrement fier."

    Les critiques vis-à-vis de la ville portent en particulier sur la reprise du local qui avait été mis à disposition de l'association.

    Pour la communauté de communes, il reproche à un vice-président des propos remettant en cause les objectifs de "Dynamic Argonne" tels qu'ils avaient été présentés à son AG. L'élu de la communauté de commune aurait déclaré "que la valorisation comme la fédération des acteurs que nous prônions depuis plus de 3 ans et que nous souhaitions plus inclusive (intégrant donc l'ensemble des secteurs touristique, agricole, économique, culturel) était du ressort de la communauté de communes et qu'il n'était pas question que Dynamic Argonne y participe outre mesure".

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  • Projet de loi terrorisme : on ne protège pas nos libertés en limitant nos droits

    Dans une tribune au JDD, Amnesty International France met en garde contre les restrictions de libertés qu'impliquerait le vote, en l'état, du projet de loi sur le terrorisme et le renseignement, examiné à partir de mardi au Sénat.

    Ce mardi 29 juin, les sénateurs vont avoir deux jours pour examiner le projet de loi sur le terrorisme et le renseignement. Cette loi modifierait durablement le droit français en rendant permanentes des mesures d'urgence et en renforçant les pouvoirs de surveillance de l'État. Sur le volet renseignement, le projet confirme et renforce les dispositifs de la loi de 2015, qui avait, à l'époque, provoqué une levée de boucliers. Début juin, les députés ont expédié les débats sur cette partie en quelques heures et rapidement adopté le texte.

    Il n'y aura pas de deuxième lecture : le gouvernement a engagé une procédure accélérée. Les parlementaires sont en train de voter au pas de course des dispositions attentatoires à nos droits et libertés.

    Que recouvre ce projet de loi relatif à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement ?

    Il rend permanentes des mesures issues de l'état d'urgence déclaré après les attentats de 2015, mesures qui renforcent les pouvoirs des préfets au détriment du judiciaire. Elles permettent d'imposer des assignations à résidence ou des perquisitions, sur la base d'éléments vagues et de simples soupçons de l'Administration. C'est une violation des engagements internationaux de la France sur le droit à un procès équitable.

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  • Pesticides et santé : si l’État n’agit pas, nous agissons

    Publié le 28 06 2021 par FNE

    En France, la loi fixe en théorie des distances minimales pour les épandages de pesticides à proximité des habitations (entre 5 et 20 mètres selon le type de produits et de cultures). En théorie seulement car des “chartes d’engagement” départementales permettent de déroger à ce socle national, au détriment de la santé des riverains. Sanctionnées par le Conseil constitutionnel, ces chartes figurent pourtant toujours sur le site officiel de nombreuses préfectures. 8 associations, dont France Nature Environnement, se sont alliées pour demander leur retrait.

    Une décision claire du Conseil Constitutionnel : des chartes illégales

    Le 19 mars 2021, et à la demande de nos organisations, le Conseil Constitutionnel a déclaré contraires à la Constitution les dispositions portant sur l'élaboration des chartes qui encadrent l’usage des pesticides près des habitations. Les sages ont jugé que la loi EGALIM qui avait créé ces « chartes » méconnaissait le principe d’information et de participation du public érigé à l’article 7 de la Charte de l’environnement, puisqu’elles ont une incidence directe et significative sur l'environnement “dès lors qu'elles régissent les conditions d'utilisation à proximité des habitations des produits phytopharmaceutiques, lesquels ont des conséquences sur la biodiversité et la santé humaine".

    Depuis la rédaction de ces chartes, nos organisations dénoncent les dérogations qu’elles permettent et notamment la réduction des distances d’épandage vis-à-vis des propriétés. Cette réduction crée des disparités territoriales infondées, alors que la priorité doit rester la santé publique.

    Ceci d’autant plus qu’elles ont été adoptées par un processus de concertation très insuffisant voire inexistant : restriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte…

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  • Elections régionales et départementales : les résultats du deuxième tour à Vouziers

    Voici les chiffres officiels pour les régionales à Vouziers ;

     

    Votants 983

    Klinkert 39 voix soit 4,22 %

    Jacobelli 220 voix soit 23,81 %

    Rottner 478 voix soit 51,73 %

    Romani 187 voix soit  20,24 %

     

    Et voici les chiffres pour les départementales ;

    Votants  976

    Dugard Fraipon  625 voix

     

    Et pour le canton dans son ensemble :

    Votants 3585

    Dugard Fraipon 2540 voix

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  • Femmes dans la Commune de Paris : un combat toujours d'actualité

    Ce jeudi, une conférence-débat s'est déroulée à Boult aux Bois, à l'initiative d'Eléonore Zielinski, qui a aussi réalisé une exposition P1540219.JPGsur le même thème. (voir notre note à ce sujet). La Ligue des Droits de l'Homme était co-organisatrice de cette soirée, et Françoise Dumont, la présidente d'honneur de la LDH avait fait le déplacement dans les Ardennes pour l'occasion.

    Une trentaine de personnes étaient présentes dans la Grange de la M.A.R.S. de Boult (Maison d'Activités Rurales et Solidaire) pour écouter les oratrices et participer au débat.

    Le contexte de cette période révolutionnaire a été rappelé, ce qui a paru fort utile, étant donné le peu de place qu'occupe la Commune de Paris dans la scolarité.

    Voici un aperçu de la présentation de Wikipedia sur ces journées riches et tragiques :

    "La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du à la « Semaine sanglante » qui se termine le . Cette insurrection refusa de reconnaître le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin.

    Les femmes pendant la Commune de Paris se sont particulièrement impliquées, en vue notamment de l'amélioration de leurs droits, ainsi que leurs conditions de travail et de vie familiale. Elles occupent divers rôles actifs pendant ces événements et font de la Commune une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes. Si le bilan de la Commune est limité en raison de sa courte durée, son héritage politique demeure important pour les femmes : la parité et des premières formes d'organisation structurées de femmes apparaissent pendant cette période, notamment l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ou le Comité de vigilance de Montmartre "

    Les femmes jouèrent un rôle majeur dans la Commune, et ce depuis le début de ces événements, qui se situe le 18 mars 1871, quand le peuple de Paris s'est opposé à la reprise de ses canons par l'armée officielle.

    "Le 18 mars 1871 au matin, sur la Butte Montmartre, les femmes se mêlent aux 6000 soldats venus récupérer les canons, paralysent la troupe, encombrent les rues. Elles font barrage de leurs corps pour empêcher l’armée de tirer sur la Garde Nationale, appellent à la fraternisation.

    Un rapport militaire relate : « Les femmes et les enfants sont venus et se sont mêlés aux troupes. Nous avons été rudement trompés en permettant à ces gens de s’approcher de nos soldats, car ils se mélangèrent à eux, les femmes et les enfants scandant Ne tirez pas sur le peuple ».

    On sait que le général Lecomte connut en direct ce qui devint un passage de l’Internationale « Crosse en l’air ! (…) nos balles seront pour nos propres généraux .

    En ce matin de mars, les femmes jouèrent le rôle non d’initiatrices, du moins de détonateur, de la Commune." (source Picardia).

    La Commune n'a duré que 72 jours, avec du 21 au 29 mai des combats très violents lors de la reprise de la ville par les Versaillais. C'est la semaine sanglante, avec une répression féroce par les troupes régulières sous les ordres du gouvernement dirigé par Adolphe Thiers.

    La contribution des femmes  à ces combats est primordiale ; en soutien (infirmières, cantinières) mais aussi en combattantes.

    Mais leur contribution aux avancées sociales est aussi remarquable, même si beaucoup de propositions n'ont pas pu être mises en place du fait des circonstances. Elles ont permis de faire émerger des droits nouveaux :

     → Le droit au travail pour elles et l’égalité des salaires.

    → L’école laïque gratuite pour les filles et les garçons.

    → La pleine participation au combat de la Commune, y compris dans la Garde nationale : le club de la rue d’Arras recueillera 300 inscriptions pour « les légions des femmes ».

    → des Pensions pour les veuves de fédérés tués au combat qu’elles soient mariées ou non mais également pour les enfants légitimes ou naturels.

    →Les femmes vont œuvrer auprès des différentes commissions la Commune pour obtenir ces changements profonds et participer activement à leur mise en place.

    (source  les Clionautes)

    Notons que le droit de vote ne faisait pas partie de leurs revendications, les Suffragettes se battront pour l'obtenir à la fin du 19e siècle.

    La conférence a aussi abordé le thème des retombées ultérieures de ces luttes. Après une période pendant laquelle les "Pétroleuses" ont eu une image négative ( pour ceux qui s'opposaient au socialisme), le combat de ces féministes a été repris par d'autres. En particulier en 1968, leur expérience a été remise dans l'actualité. Un journal est paru entre 1974 et 1976 avec pour titre : Les Pétroleuses : le journal des femmes qui luttent. Le Mouvement de Libération des Femmes a fait revenir dans l'actualité le combat des Communardes et a repris des thèmes défendus par les "Pétroleuses". Comme à l'époque, ces idées féministes ont dû s'imposer face aux hommes , même "révolutionnaires".

    La soirée s'est poursuivi avec des échanges avec la salle, les auditeurs et auditrices montant leur intérêt pour le sujet.

     

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  • Pourquoi voter le 27 juin ?

    L’abstention a sans conteste dominé le premier tour des élections de dimanche dernier. Les chiffres record de personnes n'ayant pas voté s'inscrivent dans une tendance qui semble se renforcer au fil des années. Les causes en sont multiples, et difficiles à analyser.

    Mais il ne semble pas possible de gérer un département, une région, ou un pays sans avoir recours au vote, si l'on tient à vivre en démocratie. Bien entendu, les élections telles qu'elles existent actuellement ne sont pas parfaites. Le choix des candidats, la campagne électorale, le mode de scrutin, le contrôle des élus et l'implication des électeurs après le vote, etc, pourraient être améliorés. Mais cela ne remet pas en cause le vote en lui-même qui représente  la validation par les citoyens d'une politique pour leur territoire.

    Pour les régionales les choix sont assez clairs entre une liste de droite, une d'extrême droite et une de gauche. Cette dernière réalise une union de forces de gauche et écologistes. Nous appelons à voter pour elle, ce qui ne vaut pas approbation totale de son programme et de sa démarche, mais montre un choix clair en l'absence de danger d'extrême-droite.

    Pour les départementales, une seule liste reste en présence après le retrait annoncé de Frédéric Courvoisier et  Pascale Colson Vlieghe. On peut comprendre les raisons personnelles de cette décision. Mais politiquement, il aurait été préférable de se maintenir, pour continuer à faire connaître des idées alternatives et pour laisser un choix aux électeurs du canton de Vouziers.

    Difficile dans ce contexte à motiver les électeurs, même les supporters de Yann Dugard et Anne Fraipont. Pour manifester son désaccord et marquer son opposition à la majorité départementale, le bulletin blanc reste le moyen le plus simple

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  • Affaire Mila : stop à la haine en ligne

    Communiqué LDH

    Dès qu’elle a été rendue publique, l’affaire Mila a remis sur le devant de la scène le droit à la libre critique des religions, à la liberté d’expression et elle est devenue un des éléments du débat autour de la laïcité. Dans notre pays, il n’est pas de délit de blasphème et quel que soit le jugement que l’on puisse porter sur les propos de Mila et sur ses intentions, on ne saurait tolérer la violence des dizaines de milliers de messages haineux et les menaces de mort qu’elle a reçus et continue de recevoir. Il est inadmissible qu’hier, cette jeune femme ait dû choisir entre sa scolarité et sa sécurité et qu’aujourd’hui, elle doive vivre en permanence sous la protection de gardes du corps. Mila a le droit de mener une vie normale, de sortir, d’aller et venir, de s’amuser en toute liberté, comme toutes les jeunes femmes de son âge.

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