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  • PAC : l’État renonce à la production de fruits et légumes en France

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 16.06.2021

    Alors que le « manger frais et local » est devenu le maître-mot du ministre de l'Agriculture depuis la crise sanitaire, cette ambition s'est envolée s'agissant des fruits et légumes. Ces productions, en proie à un effondrement lié aux distorsions de concurrence organisées par le Marché Unique Européen, sont parmi les plus en difficulté dans notre pays. Pourtant, le ministère de l'Agriculture s'obstine à refuser la création d'une aide couplée dédiée aux fruits et légumes dans le cadre de la future PAC*. Ce choix de l'État est celui du renoncement à maintenir ces productions sur notre territoire. C'est le choix de « déléguer à d'autres la production de notre alimentation », pourtant qualifié de « folie » par le Président de la République.

    En lieu et place d'une telle aide couplée, le Ministère a présenté ce mardi aux organisations professionnelles agricoles une bien étrange « aide couplée au petit maraîchage et petits fruits », qui semble avant tout viser à dissimuler ce renoncement.

    Le montant dérisoire de cette aide, 10 millions d'euros, soit 0,11% de la PAC*, amène évidemment le Ministère à définir un ciblage drastique, au point que cette aide n'est ni une aide couplée au maraîchage, ni une aide aux petites fermes.

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  • « Conférence citoyenne » de l'Andra : pour un vrai débat sur Cigéo

    L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), vient de communiquer qu’elle organise une « conférence de citoyens » consacrée à la « phase industrielle pilote » du projet Cigéo d’enfouissement des déchets les plus radioactifs en couche géologique profonde, sur le site de Bure dans la Meuse. Vendredi et samedi derniers, ces citoyens ont visité le laboratoire sur place. Sollicitées pour intervenir lors de cette conférence, nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire, ont répondu qu’elles n’y participeraient pas. Explications.

    Une concertation qui n’a pas de sens

    Nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire ont participé pendant plusieurs mois aux travaux de la Commission orientations du Plan national de gestion des matières et déchets nucléaires (PNGMDR) et certains de nos membres ont été sollicités pour être intervenants lors de cette conférence.

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  • Fuite sur l’un des réacteurs nucléaires EPR de la centrale de Taishan

    Communiqué du réseau "Sortir su nucléaire" du 14.06.2021.

    Un problème d’une gravité encore indéterminée s’est produit à la centrale nucléaire chinoise de Taishan, conçue par EDF et exploitée conjointement par China General Nuclear et EDF. Nous restons en alerte pour essayer d’analyser la situation.

    Malgré l’implication d’exploitants nucléaires français (EDF et Framatome), les informations les plus détaillées viennent étrangement des États-Unis. Selon CNN, la filiale américaine de Framatome aurait communiqué le 8 juin au Department of Energy une note avertissant d’une "menace radiologique imminente pour le site et le public" nécessitant une intervention pour un retour à un "fonctionnement normal". Selon les éléments cités par CNN, l’autorité de sûreté nucléaire chinoise aurait déjà relevé le seuil de rejets radioactifs tolérables à l’extérieur à plus du double du seuil initial afin que le réacteur puisse rester autorisé à fonctionner.

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  • FJEP de Vouziers : se diviser pour multiplier les actions.

    Ce jeudi s'est tenue l'Assemblée Générale du FJEPCS-La Passerelle (on va dire FJEP) à la salle des fêtes de Vouziers. Malgré les conditions sanitaires encore en cours, une soixantaine de personnes  étaient présentes pour cette réunion statutaire.

    Ce moment fort associatif est l'occasion de faire le point sur les activités passées et d'ouvrir des perspectives sur celles à venir.

    On peut remarquer que dans les deux registres, le FJEP garde un dynamisme qui bénéficie au territoire et à ses habitants.

    L'année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid, qui n'a pas épargné notre secteur. Les différentes actions mises en place par l'association ont bien entendu été impactées par cette situation sanitaire particulière et fluctuante au fil des mois.

    Les professionnels et les bénévoles ont su s'adapter et proposer des alternatives rendues encore plus nécessaires par le bouleversement créé par le virus.

    Ces actions ont pu se dérouler en coopération avec les collectivités (département , communes, communauté de communes, ...), avec les services de l’État, et avec d'autres associations du territoire.

    Le lien n'a pas été perdu avec ceux qui bénéficient habituellement des services du FJEP, en particulier les plus fragiles et les plus isolés.

    Pour les perspectives 2021 et les années suivantes, les projets ne manquent pas. Il s'agit de poursuivre et de renforcer tout ce qui est déjà en place, mais aussi d'ouvrir des champs nouveaux. Ainsi, un chantier d'insertion se met en place. Cette structure a pour but de proposer un accompagnement et une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières.

    Ce chantier d'insertion fonctionne comme une entreprise du secteur concurrentiel, mais c'est le but qui diffère puisqu'ici, il n'est pas question de rentabilité financière. L'objectif est seulement (ou plutôt surtout) d'amener à un emploi durable des personnes qui en sont éloignées pour différentes raisons. (médicales, sociales, ...)

    Cette nouvelle activité nécessite de fonctionner avec un budget et des objectifs particuliers, ce qui oblige à créer deux pôles séparés au sein du FJEP. Ils seront indépendants, mais resteront complémentaires et des passerelles nombreuses existeront entre les deux.

    Deux directions sont déjà en place, et deux locaux séparés existeront. Le lieu n'est pas encore défini pour le chantier d'insertion qui s'est installé pour le moment à Condé.

    Pour le Centre Social, ce sera toujours la rue du Champ de Foire, mais avec de gros changements. Après des années d'attente, les plans et le financement de l'extension ont été validés. Si le bâtiment existant demeure pratiquement inchangé, il sera doublé sur l'arrière d'un prolongement qui donnera sur le Champ de Foire, où se situera l'entrée principale.

     

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  • NOUS VOULONS UNE PAC POUR DES TERRITOIRES VIVANTS

    Conseiller.es municipaux, maires, conseillers communautaires, conseiller.es départementaux et régionaux, parlementaires français.es et européen.nes : à l'initiative de la Confédération paysanne, 1098 élu.es des 13 régions métropolitaines, ont signé une tribune adressée au Président de la République. Ces élue.es demandent à Emmanuel Macron de faire de la PAC* une politique sociale et économique ambitieuse permettant à de nombreux paysans et paysannes de s'installer et de s'ancrer sur les territoires.

     

    Tribune_pacV3.pngEn tant qu’élus de collectivité locale (maire, intercommunalité, conseiller départemental, conseiller régional), en tant que parlementaires, attentifs à nos circonscriptions et à nos administrés, nous attachons beaucoup d’importance aux politiques publiques dédiées à l’agriculture et l’alimentation qui ont des effets directs sur l’aménagement de nos territoires, leurs paysages et leur tissu socio-économique. Aujourd’hui, la PAC, la politique européenne pour l’agriculture et sa déclinaison française, le Plan stratégique national, sont en train de dessiner la vie de nos campagnes, l’alimentation de nos citoyennes et citoyens. Ce que nous voulons pour cette politique agricole commune, c’est qu’elle permette enfin d’avoir des paysannes et des paysans nombreux, c’est un soutien aux emplois agricoles plutôt qu’aux surfaces (et aux volumes de productions), à l’opposé des PAC des décennies passées qui ont toutes conduit à la disparition de nombreux paysans et à la spécialisation des territoires.

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  • Le ministre de l’Intérieur sévèrement rappelé à l’ordre par le Conseil d’Etat

    Communiqué LDH le 11.06.2021

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se félicite de la décision du Conseil d’Etat qui censure plusieurs dispositions phares du schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) imposé par le ministère de l’Intérieur en septembre 2020.

    La Haute juridiction reprend nombre des critiques faites dans les recours de la LDH et du Syndicat national des journalistes (SNJ) et d’un membre de l’Observatoire parisien des libertés publiques, rejoints par des associations et syndicats (Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), CGT, Union syndicale Solidaires, Acat) contre des techniques policières dangereuses et des atteintes graves aux libertés de manifester et d’informer sur l’action des forces de l’ordre voulues par le ministre Darmanin.

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  • A Madagascar, plus d’un million de personnes touchées par la famine

    Alors que le pays connaît sa sécheresse la plus grave depuis 40 ans, une terrible famine sévit actuellement dans le sud de Madagascar. Les donateurs, les États étrangers et les responsables régionaux doivent renforcer l’aide humanitaire pour éviter une crise des droits humains. 

    L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont tiré la sonnette d’alarme afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire qui se déroule dans le sud de Madagascar. 

    Les droits de plus d’un million de personnes y sont menacés : des milliers de personnes risquent de souffrir d’inanition et plus d’un million n’a pas accès à de la nourriture en quantité suffisante.  

    La famine à Madagascar a atteint un niveau critique en septembre 2020, au début de la période de soudure, quand toute la récolte de l'année précédente a été consommée. Depuis trois ans, la région est en proie à une sécheresse, la pire que le pays ait connue en 40 ans.  

    Les femmes et les enfants sont les principales victimes

    Le Programme alimentaire mondial indique que, dans le sud de Madagascar, environ 1,4 million de personnes se trouvaient dans une situation d’insécurité alimentaire grave. 14 000 personnes se trouveraient même à un niveau de « catastrophe » – le plus élevé des cinq niveaux du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).  

    Les enfants et les femmes sont les groupes pour lesquels la sécheresse a le plus de conséquences. Des familles sont contraintes de prendre des décisions extrêmes pour survivre, comme celle de vendre leurs biens et de faire travailler leurs enfants. Certains enfants sont ainsi contraints de quitter l’école. 

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