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  • Appel à condamner la sinistre farce de l’élection présidentielle en Syrie

    La LDH appelle au rassemblement le mercredi 26 mai 2021, de 17h à 19h, place de l’Hôtel de ville de Paris

    Cette mascarade d’élection présidentielle prévue en Syrie le 26 mai prochain est la deuxième depuis le début, en 2011, d’un soulèvement populaire noyé dans le sang par le régime responsable de plus de 90% des crimes de guerre et contre l’humanité contre le peuple syrien ainsi que des destructions de ses infrastructures et services sociaux, dont :

    ♦ Plus de 500.000 morts et disparus, autant de blessés handicapés à vie.

    ♦ Encore près de 200.000 détenus politiques, des centaines de milliers de jeunes enrôlés de force, etc.

    ♦ Plus de la moitié des habitants contraints à l’exode (5,5 millions de déplacés à l’intérieur, dont 2 millions dans des camps) ou à l’exil (7,5 millions de réfugiés à l’étranger, dont 3,7 en Turquie, 1,3 au Liban, 1,2 en Jordanie, 700.000 en Allemagne, …), dont plus de la moitié d’enfants traumatisés et privés de scolarité, avec leurs biens détruits ou séquestrés par le régime.

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  • La hulotte : le n° 111 est paru

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    N° 111 - Le Moineau domestique (2)    [ 40 pages, 97 dessins ]
                 Pierrot amoureux
            1 • Pourquoi Monsieur le curé refuse-t-il catégoriquement de bénir  le "Mariage de Moineaux" ?
            2 • Sous votre toit, cohabitent à la fois le plus fabuleux ami du Moineau et son pire ennemi. Quels sont leurs noms ?
            3 • Le Moineau, qui ose tout, a réussi à nicher sous terre.
                 Devinez à quelle profondeur ?
                 Réponse A — 6 mètres
                 Réponse B — 60 mètres
                 Réponse C — 600 mètres
            4 • Quelle méthode incroyable ont inventée certains Moineaux pour se faire ouvrir les portes des cafétérias sans l'autorisation du patron
            5 • Où pouvaient bien nicher les Piafs avant que l'Homme ne construise les premières maisons ?
            6 • Les moineaux connaissent-ils la donation au dernier vivant ?

            Lisez la suite des aventures du seul animal qui a réussi à mettre l'Homme à son service, et attendez-vous à en apprendre de belles !

            › Commander le numéro 111 de la Hulotte

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  • Préparation des Français au risque nucléaire : un bilan inquiétant

    La pandémie de Covid-19 a montré la nécessité d’anticiper le risque pour pallier les pénuries de matériel, de vaccins, de soignants et limiter le nombre de décès. Pour l’ANCCLI, « il faut tirer les leçons de la crise Covid pour repenser la stratégie de logo_anccli2.gifprotection des populations face au risque nucléaire ». Dans le pays le plus nucléarisé au monde par nombre d’habitants, les moyens mis en œuvre pour protéger les Français sont inadaptés et insuffisants.
    Les ratés de la dernière campagne de distribution d’iode
    Distribués par les autorités françaises, de façon préventive, aux riverains des installations nucléaires, les comprimés d’iode protègent la thyroïde de l’iode radioactif en cas d’accident nucléaire.
    La dernière campagne de distribution d’iode a eu lieu en février 2019, 1. 5 millions d’euros y ont été consacrés. Avec un taux d’échec de 75%, le bilan est rude. Sur les 2,2 millions de riverains ciblés, seuls 550 000 sont allés chercher leur comprimé en pharmacie.

    Des exercices de crise « inaboutis »
    En théorie, les 19 préfectures attachées aux 19 centrales nucléaires françaises sont tenues d’organiser, tous les 3 à 5 ans, suivant le type d’installation, des exercices de crise nucléaire impliquant la population. Pourtant, la population en est exclue.
    En pratique, ces exercices sont réservés aux autorités et aux services de secours. Après avoir arrêté une date d’exercice, le Préfet, les représentants du nucléaire (ASN, IRSN) l’exploitant, les élus, les forces de l’ordre et les pompiers se réunissent dans un bâtiment public. Heure par heure, ils déroulent le protocole sans y associer l’ensemble de la population concernée. Pour deux raisons principales : - les autorités pensent qu’un tel exercice inquiéterait les riverains, - la mise en place d’un tel exercice nécessite des moyens matériels et humains conséquents.

    L’autre écueil concerne les établissements scolaires. Si ces derniers bénéficient d’exercices « nuages toxiques », qui consistent à se confiner dans les bâtiments, ils n’intègrent pas le volet « évacuation » pourtant nécessaire en cas d’accident nucléaire.
    Enfin, les Commissions Locales d’Information qui comme le prévoit la loi - devraient être associées aux exercices de crises en sont exclues ou y sont invitées en simple spectateur.

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  • Procès des opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires : « Nous sommes toutes et tous des malfaiteurs ! »

    Début juin se tiendra à Bar-le-Duc le procès de dix militants anti-nucléaires, accusés d’« association de malfaiteurs » et cibles de méthodes de surveillance dignes de l’antiterrorisme. Une tribune de soutien est signée par 200 personnalités.

    En juin, cela fera quatre années que les portes des opposant.e.s au projet Cigéo d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure ont volé en éclat sous les coups de boutoir d’une instruction pour « association de malfaiteurs ». Vingt domiciles perquisitionnés, dix militants et militantes interdits de se voir pendant deux ans et demi, 100 téléphones placés sous écoute, 16 années cumulées de communications enregistrées, des balises posées sous des voitures, un escadron de gendarmes mobiles harcelant les habitants et habitantes au quotidien... Cette scandaleuse traque d’État a tenté de paralyser ce mouvement de lutte vieux de 30 ans contre le plus gros projet industriel européen, dont les risques sont connus.

    Le 1er, 2 et 3 juin se tiendra le procès des inculpé.e.s « malfaiteurs » de Bure. Nous, universitaires, artistes, autrices, journalistes, syndicalistes, enseignant.e.s, agriculteurs.ices, éditeurs, musicien.ne.s, humoristes, auteurs de bande dessinées, activistes, comédien.ne.s, réalisatrices, architectes, scientifiques, élu.e.s, ami.e.s, affirmons notre profonde solidarité.

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  • Le petit réacteur atomique SMR fait rêver les nucléaristes

    Extraits de l'article de Reporterre

    Les industriels du nucléaire espèrent sauver leur filière avec un nouveau concept, les SMR, des réacteurs de petite taille. En France, EDF vante la puissance de son modèle. Pourtant, plusieurs études pointent le gouffre financier et l’aberration écologique que constitue cette technologie.

    Le chantier de l’EPR de Flamanville accumule retards et surcoûts, le projet de réacteur de quatrième génération Astrid est suspendu ? Peu importe, « en avant le nucléaire » ! C’est ainsi qu’EDF et ses partenaires ont sobrement baptisé leur dernier projet en date, le « Nuward » (pour « Nuclear Forward »). Ce petit réacteur de 170 mégawatts électriques (MWe) à eau pressurisée (la même technologie que les réacteurs du parc actuel et que l’EPR), dont il a présenté le design le 6 avril dernier, est supposé lui permettre de rentrer dans la course internationale aux « Small Modular Reactor » (SMR, Petit réacteur modulaire). Des réacteurs dont la puissance est comprise entre 10 et 300 MWe, et qui sont censés révolutionner l’industrie nucléaire dans les prochaines décennies.

    « Ce réacteur sera petit et compact, explique un porte-parole d’EDF à Reporterre. Il sera équipé de générateurs de vapeur à plaques, inspirés de la technologie des sous-marins, qui prennent beaucoup moins de place. Pressuriseur et générateurs de vapeur seront imbriqués dans la cuve. » Le tout tiendra dans une enceinte de confinement plongée dans un cube d’eau de vingt-cinq mètres par vingt-cinq — la moitié d’une piscine olympique —, présenté comme un dispositif de sûreté passive. Autre particularité, les différentes parties du réacteur seront fabriquées en usine et transportées jusqu’au site en camion ou en bateau. « L’idée est de réduire les assemblages sur site, ce qui permet d’éviter les rework [1] », poursuit EDF.

    (...)

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  • Israël expulse de force des Palestiniens et réprime violemment ceux qui le dénoncent

    Les forces de sécurité israéliennes ont utilisé de manière répétée une force injustifiée et excessive contre des manifestants palestiniens à Jérusalem-Est occupée. Des actes contraires au droit international. 

    D’un côté, 840 Palestiniens ont été blessés en 4 jours. De l’autre, la police israélienne compte au moins 21 policiers et sept civils israéliens blessés.  

    Depuis le début du ramadan, le 13 avril, les tensions n’ont cessé de croître alors que des Palestiniens manifestaient contre les restrictions israéliennes qui limitent leur accès à la porte de Damas, une des entrées principales de la vieille ville de Jérusalem. Le 26 avril, face aux manifestations persistantes, les autorités israéliennes ont levé les restrictions. En parallèle, la colère est également montée car quatre familles palestiniennes de Sheikh Jarrah (un quartier palestinien de Jérusalem-Est) étaient sous la menace d’une expulsion imminente au profit de colons israéliens.

    Nous appelons les autorités israéliennes à mettre fin immédiatement aux expulsions forcées dans le quartier de Sheikh Jarrah et aux déplacements forcés de Palestiniens établis à Jérusalem-Est.  

    Des preuves accablantes de la violence des autorités israéliennes

    Nous avons des preuves qui révèlent que les forces israéliennes ont recours à une force disproportionnée et illégale contre des manifestants palestiniens très majoritairement pacifiques, ces derniers jours. Parmi les personnes blessées lors des violences à Jérusalem-Est figurent de simples passants, ainsi que des fidèles venus à la mosquée pour les prières du Ramadan.  

    Ces violences mettent en évidence la volonté d’Israël d’étendre ses colonies illégales. Depuis plusieurs jours, les autorités israéliennes intensifient les expulsions forcées de résidents palestiniens à Sheikh Jarrah, afin de permettre à des colons israéliens de s’y installer aux colons israéliens. Ces expulsions bafouent de manière flagrante le droit international et pourraient s’apparenter à des crimes de guerre. 

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  • Stop à l’accaparement de terres : pas de laissez-passer !

    La proposition de loi portant mesures d'urgence pour assurer la régulation de l'accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires, déposée par M. Sempastous, est examinée à partir de ce mardi par les Commissions du Développement durable puis des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Des organisations de la coalition foncière appellent les parlementaires à améliorer ce texte, aujourd'hui trop faible, voire contre-productif, pour lutter contre l'accaparement de terres.

     

    Un nécessaire renforcement de la régulation foncière agricole

    L'agrandissement continu de la taille des exploitations agricoles est directement corrélé à une perte d'emplois, de valeur ajoutée et de biodiversité dans les territoires ruraux. Le contrôle de la taille des fermes est un objectif majeur d'une politique agricole fondée sur l'intérêt commun. 

    C'est au nom de cet intérêt commun qu'ont été créés après guerre et dans les années 1960 les grands outils de régulation foncière encadrant le droit de propriété et la liberté d'entreprendre : le statut du fermage protecteur pour le locataire, la régulation de la propriété par l'action des SAFER, le contrôle de la taille des fermes à travers la politique des structures. Ces outils sont rendus en partie inopérants par le développement d'un nouveau mode d'accès au foncier : la prise de contrôle de fermes via l'achat de parts de sociétés qui exploitent et/ou possèdent des terres agricoles. Si le nombre de transactions est faible comparé au marché foncier classique (7 160 transactions sur 103 700 en 2019 selon la FNSAFER), les surfaces concernées sont considérables (616 000 hectares contre 443 000). 

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