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  • Inoxydable monarchie britannique

    Extraits de l’article du Monde Diplomatique par Lucie Elven 

    Après l’Écosse, l’Irlande du Nord et le Pays de Galles, le nord de l’Angleterre connaît à son tour un mouvement en faveur de l’indépendance. Tensions nationalistes, chaos parlementaire à l’occasion du Brexit, fiasco de la lutte contre le Covid-19 : la tempête semble tout emporter au Royaume-Uni. Tout, sauf la Couronne, qui continue à offrir un sentiment de cohésion à une majorité de Britanniques.

    (...)

    Une enseigne des plus lucratives

    Sur la scène internationale, également, la monarchie britannique perd de son lustre. Il y a quelques années, des voix se sont élevées pour réclamer que, à l’issue du règne d’Élisabeth II, la direction du Commonwealth  soit assurée en rotation par chacun de ses membres, ou par une figure politique reconnue, avant que la reine ne réussisse à imposer la succession de Charles à son poste. Seuls une vingtaine de pays et de territoires  devront un jour remplacer son portrait sur leurs billets de banque. Plus de la moitié des États du Commonwealth — 31 sur 54 — sont à présent des républiques. En septembre dernier, l’île de la Barbade a décidé de retirer à la reine sa position de cheffe de l’État. L’Australie a tenu en 1999 un référendum à ce sujet, perdu de peu par les partisans d’un régime républicain. Un scrutin de même nature pourrait suivre en Nouvelle-Zélande, si l’on en croit sa première ministre Jacinda Ardern, tandis que 44 % des Canadiens se disent favorables à un divorce d’avec la Couronne britannique (contre 29 % qui souhaitent le contraire).

    Pour autant, cette machine légale et financière qu’est la maison Windsor — baptisée l’« entreprise » (« The Firm ») par le prince Philippe — n’est nullement inadaptée aux temps modernes. Elle reste l’une des enseignes les plus lucratives du monde.

    (...)

    Championne de l’évitement fiscal

    La maison Windsor domine une culture grâce à laquelle les codes de classe les plus raffinés, du majordome à l’étiquette des discours, sont devenus une spécialité nationale. L’industrie de l’héritage royal, en monétisant le passé et en inventant des traditions, emploie plus de travailleurs que la pêche et l’industrie minière réunies . Elle est source de produits culturels variés et profitables, comme les films The Queen (2006) et Le Discours d’un roi (2010), ou encore la série Netflix The Crown (lancée en 2016). Chaque fois, l’acteur ou l’actrice qui interprète le monarque reçoit une pluie de récompenses prestigieuses, comme si le fait de jouer un roi ou une reine représentait un exploit plus remarquable que d’incarner n’importe quel autre être humain, et comme pour donner un surcroît de sens à une institution qui, de manière plus ou moins ambiguë, en revêt déjà beaucoup.

    Chaque année, la famille royale coûte au pays 67 millions de livres (75 millions d’euros). Elle pratique l’évitement fiscal au moyen d’exemptions  et de drainages vers des places offshore . La caution signée à un clan aristocratique qui maîtrise tous les circuits de la finance a rendu la City de Londres plus attractive encore pour les évadés fiscaux du monde entier, contribuant à la hausse vertigineuse des prix et des loyers dans la capitale. En principe, la reine possède un sixième de toutes les terres de la planète. Au cours d’un récent débat parlementaire sur l’industrie des éoliennes en mer, M. Johnson a qualifié le portefeuille immobilier de la monarchie, le Crown Estate, de « maître des fonds marins » (14 octobre 2020). Le moratoire sur les expulsions locatives décrété par le gouvernement pour faire face à la crise du Covid-19 a été levé en septembre, menaçant de jeter à la rue 55 000 ménages. La même semaine, on a appris que le contribuable allait verser au Crown Estate une généreuse rallonge pour compenser en partie les 500 millions de livres sterling de pertes de recettes enregistrées dans la gestion de son parc immobilier en raison de la pandémie.

    Et pourtant, au milieu des empoignades qui ont bouleversé le pays ces dernières années, au sujet du Brexit et de l’indépendance écossaise, si étroitement liés à la question de sa souveraineté, la monarchie échappe aux regards.

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    Justin Mortimer. — « HM the Queen » (Sa Majesté la reine), 1997

  • Quoi qu’il en coûte

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    Dessin de Micaël pour "Le Monde"

  • La protection des vipères au point !

    Toutes les espèces de serpents de France, y compris les vipères, ont enfin un statut de protection à la mesure de leur enjeu de conservation. Une vigilance reste de mise pour certaines espèces de grenouilles menacées. 

    Publié ce 11 février au Journal Officiel, l’arrêté ministériel du 8 janvier 2021 fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection marque une avancée en faveur de la protection de la biodiversité : l'interdiction de tuer ou maltraiter l’ensemble des serpents dont désormais les vipères, espèces en déclin et vulnérables.   

    Mis en consultation publique en novembre 2019, le texte n’avait pas connu de mise à jour depuis 2007. La version en consultation avait alors choqué le monde naturaliste tant les ajustements proposés étaient marginaux au regard de la multiplication des cris d’alarme des scientifiques sur l’effondrement de la biodiversité auquel les reptiles et amphibiens n’échappent pas. Après 14 ans d’alerte sur les carences et erreurs du texte de 2007, une forte mobilisation collective aux côtés de la Société Herpétologique de France a permis d’attirer l’attention du ministère de la Transition Écologique. Notre collectif d’associations se félicite qu’un dialogue constructif ait pu être engagé et débouche à la protection de toutes les espèces de serpents. Tout contrevenant s’expose à 2 ans d’emprisonnement et 150000 € d’amende. Leurs milieux de vie sont également préservés et devront dorénavant être pris en compte dans l’aménagement de nos territoires.

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    Vipère péliade (Vipera berus) - Crédit photo : JJ Carlier

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  • Arabie saoudite: Loujain al-Hathloul est enfin sortie de prison !

    Après 1001 jours passés en prison dans des conditions inhumaines, Loujain al-Hathloul est sortie de prison le 10 février. Un immense soulagement.

    Pour autant, rien ne pourra compenser la cruauté des traitements qu’elle a subi ni l’injustice de son emprisonnement. Pendant son temps en prison, elle a été torturée, agressée sexuellement, placée à l’isolement et interdite de voir sa famille pendant de longs mois. 

    Loujain al Hathloul n'aurait jamais dû être obligée de passer un seul jour derrière les barreaux. Elle a été punie pour avoir courageusement défendu les droits des femmes en Arabie saoudite et pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression. 

    Vous avez été nombreux à vous mobiliser à nos côtés pour porter sa voix. Sa sortie de prison prouve qu’ensemble, nous avons le pouvoir de faire bouger les lignes en faveur d’un monde plus juste. Et parfois même, de sauver des vies.  

    En prison, Loujain a été victime d’actes de torture. Nous demandons aux autorités saoudiennes qu’elles reconnaissent ces actes et traduisent en justice les personnes responsables. Au moment de son procès, les autorités ont refusé de prendre en considération le témoignage de Loujain. Des enquêtes doivent s’ouvrir de façon urgente. Les autorités doivent également annuler la condamnation absurde qui accuse Loujain d’espionnage et qui la soumet pour autant à de multiples mesures punitives telle qu'une interdiction de sortir du territoire.

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  • Projet de loi Climat et résilience : réaction de Greenpeace France

    Mercredi 10 février, le gouvernement a présenté son projet de loi Climat et résilience, censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat.

    Conformément aux craintes exprimées par plus de 100 ONG, le projet de loi présenté aujourd’hui par Barbara Pompili ne répond ni à l’ambition des propositions de la Convention citoyenne, ni à la trajectoire imposée par l’accord de Paris ou le nouvel objectif climat européen pour 2030. [1]

    Sans surprise, les mesures les plus structurantes concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien, l’interdiction des publicités climaticides, l’abandon du CETA, le renforcement du droit environnemental ou l’introduction de menus végétariens dans la restauration collective sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance, et finalement réduites à un rôle de figuration dans le texte.

    Non, la trajectoire n’est pas la bonne et il n’y a pas de quoi fanfaronner. Attendu depuis longtemps, ce projet de loi confirme l’incapacité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement d’avancer sérieusement sur le terrain écologique. Il revient donc aux député·es sensibles aux enjeux de préservation de la planète et de respect des promesses faites à la Convention citoyenne de reprendre largement ce texte. En gardant à l’esprit que l’objectif aujourd’hui est une baisse effective des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, n’en déplaise au MEDEF ou aux grands industriels », souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

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  • Jeunes majeurs étrangers, sortir de l’impasse

    Communiqué commun à l’initiative de la LDH et signé par plus d’une trentaine d’organisations

    L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.

    Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.

    Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.

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  • Conseil municipal le 9 février 2021

    La prochaine séance du conseil municipal aura lieu le mardi 9 février 2021, à 19 h, à la salle Bellevue, rue de Condé.

    Ordre du jour :

    Infos du Maire

    Affaires générales

    • Approbation du Procès-verbal de la séance du 15 Décembre 2020
    • Pacte de gouvernance
    • Convention pour la stérilisation des chats

    Culture

    • Convention Tripartite avec la FRMJC (mars-aout 2021)

    Finances

    • Débat des Orientations Budgétaires
    • Tarifs commune déléguée de Terron sur Aisne
    • Approbation de la convention financière entre la ville de Vouziers et le Département des Ardennes pour l’étude de faisabilité pour l’installation de la Maison des Solidarités dans l’école primaire Dodeman

    Affaires foncières 

    • Vente d’une parcelle à l’EDPAMS

    Travaux

    • Avenants pôle scolaire Dora Lévi

    Eau et assainissement

    • Validation de l’adhésion de la commune de Vouziers au SSE
    • Approbation du zonage assainissement

     

    Cette réunion se déroulera après le début du couvre-feu de 18 h. Assister à un Conseil municipal ne correspond à aucune situation dérogatoire prévue par la loi. Les Vouzinois ne pourront donc pas se rendre à cette réunion au cours de laquelle aura lieu le débat d'orientations budgétaires, première étape avant le vote du budget municipal.

    La vie démocratique ne peut exister sans une information complète et contradictoire qui permet aux citoyens de base de prendre une position par rapport aux choix des élus.

    Vous n'aurez donc pas de compte-rendu de ce conseil dans l'An Vert, à moins que le Préfet des Ardennes considère que la présence du public constitue une "tradition importante" et autorise le déplacement pour les personnes intéressées.

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