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  • Faut-il fermer les frontières ?

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Batteries : plus d’éthique dans nos appareils électroniques !

    Travail des enfants et dégradation de l’environnement : la réalité derrière nos écrans

    Nos recherches précédentes ont montré que du cobalt extrait par des enfants en République démocratique du Congo pouvait parfois être présent dans les chaînes d’approvisionnement de certaines des plus grandes marques d’électronique et de véhicules électriques. En Amérique du Sud, certains éléments indiquent que l’extraction du lithium représente des risques pour les ressources en eau et les écosystèmes fragiles de populations indigènes.

    Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales choquantes, des changements climatiques dévastateurs.

    Des principes clés à respecter pour alimenter le changement

    Nous publions des principes qui concernent toutes les entreprises jouant un rôle dans cette industrie, notamment le secteur financier, qui investit dans l’énergie verte et les batteries. Nous demandons aux entreprises, à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement des batteries, de faire le nécessaire afin d’être plus transparentes sur leurs chaînes d’approvisionnement, octroyer des réparations lorsqu’elles ont causé des préjudices, et véritablement consulter les populations autochtones au sujet des projets miniers ayant un impact sur leur vie.

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  • Néonicotinoïdes : des recours en justice sont engagés

    Rappel des faits

    Fin juillet 2020, plusieurs représentants de la CGB (planteurs de betteraves), soutenus par des présidents de Région, interpellaient le ministère de l’Agriculture pour demander le retour des néonicotinoïdes et permettre, par dérogation, l’usage de ces insecticides en protection de semences afin de lutter contre la jaunisse, maladie induite par la présence de pucerons verts. Malgré la mobilisation de nos organisations et le rejet des citoyen.nes du retour de ces insecticides « tueurs d’abeilles », cette pression a abouti au vote début novembre au parlement; et malgré la mobilisation de parlementaires et de notre alerte auprès du  Conseil constitutionnel  sur les dangers pour la biodiversité que signifiait ce retour, la loi a été promulguée le 14 décembre.

    Certaines de nos organisations ont à nouveau fait entendre leur voix à la fois lors de la consultation publique  portant sur l’arrêté d’application de la loi  et dans le cadre du comité de surveillance où siègent  certaines d’entre elles. Or, à l’heure actuelle, ces actions n’ont pas atteint l’objectif escompté: stopper le retour des néonicotinoïdes. Ainsi, comme annoncé, nous avons  souhaité, dès publication de cet arrêté d’application, engager des recours juridiques contre ce texte. C’est ce que nous faisons aujourd’hui, dans le cadre d’une procédure devant les tribunaux administratifs de Toulouse et Lyon.

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  • Une Guadeloupe à l’abandon

    Article de  Marion Lecas

    Accès à l’eau potable, à des soins de qualité ou à la justice : les services de base font défaut en Guadeloupe. Plutôt qu’une brutale « casse » du secteur public, il s’agit de scandales de corruption qui persistent, alors que l’État ferme les yeux.

    « On dit souvent, ici, qu’on entre au CHU par la porte principale, et qu’on en ressort par la morgue », lâche cyniquement Cédric. Il est aide-soignant à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Sur l’île aux belles eaux, les médecins manquent – 354 pour 100 000 habitants, contre 437 à l’échelle nationale – et se concentrent sur Grand-Terre, plus urbaine et touristique. Les malades les plus fortunés privilégient les établissement privés, voire les transferts vers l’hexagone. Les autres, plus précaires, se rendent « à reculons » au Centre hospitalier de Guadeloupe (CHUG), épicentre d’une offre de soins dégradée. La bâtisse moribonde, située à Pointe-à-Pitre, pourrait d’ailleurs à elle seule illustrer la problématique des services publics outre-mer.

    Soixante-cinq ans après que la Guadeloupe est devenue département français, la promesse faite aux Antillais d’une « égalité réelle », en droit et en situation, continue d’être déçue. Les services de base, surtout, ne sont pas honorés et les Guadeloupéens demeurent seuls face à un florilège de dysfonctionnements. Dans un rapport de sa délégation outre-mer, publié en janvier 2020, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) note « la persistance d’écarts importants dans l’accès aux services publics » comparée à l’hexagone, ce qui continue de nourrir « de fortes tensions et des frustrations ».

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  • Birmanie : Un vrai faux coup d’Etat, une désobéissance civile massive

    Article de Pierre Rousset pour Europe Solidaire Sans Frontières

    Le 1er février dernier, l’armée a opéré un coup d’Etat « préventif » dans un pays où elle possédait déjà l’essentiel du pouvoir. Elle fait depuis face à un mouvement massif de désobéissance civile et semble se préparer à une répression militaire directe.

    L’armée (Tatmadaw) est, en Birmanie, installée au pouvoir depuis 1962. En 2008, elle a rédigé une Constitution lui assurant 25% des sièges (non soumis à élection) à la Chambre des Représentants (Chambre basse, équivalent du Parlement), ainsi qu’à celle des nationalités [1] (Chambre haute, équivalent du Sénat) et lui permettant de nommer les ministres de la Défense, des Affaires transfrontalières et de l’Intérieur, ainsi qu’un vice-président. Elle n’est pas soumise à un contrôle civil et possède d’immenses intérêts économiques. Elle s’octroie le droit d’arbitrer toutes les affaires légales et constitutionnelles du pays. Les militaires ont, de fait, un droit de véto sur toute réforme qui leur déplairait, car, pour amender cette Constitution, il faut l’accord de 75% des parlementaires et il leur est facile de trouver d’y trouver des soutiens.

    Il y a probablement plus d’une raison au putsch du 1er février, dont les ambitions personnelles du chef d’état-major Min Aung Hlaing qui va atteindre l’âge de la retraite (65 ans) et souhaite entrer en politique. Son avenir est menacé par les piteux résultats, aux législatives de novembre 2020, du parti de l’armée, le PUSD [2], face à la Ligue nationale pour la démocratie (LND). A l’instar de Donald Trump, la junte a finalement déclaré que les résultats du scrutin ne pouvaient pas être vrais. Peu avant l’investiture des parlementaires, elle a arrêté des dirigeants de la Ligue, dont le chef d’Etat et Aung San Suu Kyi.

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  • Hécatombe de dauphins : action en justice contre le gouvernement

    Communiqué de FNE le mardi 16 février 2021

    Depuis le mois de décembre, plus de 500 dauphins ont été retrouvés échoués sur les côtes françaises de l’Atlantique, soit une estimation d’environ 5 000 morts au total, échoués et coulés. Au cours des 30 dernières années, près de 100 000 dauphins* sont morts capturés dans les filets de pêche du golfe de Gascogne. Du côté du gouvernement français, le refus d’agir est assourdissant. Une énième réunion sur le sujet s’est tenue ce matin, sans réelle piste pour mettre fin au massacre. La situation ne peut plus durer : France Nature Environnement attaque le gouvernement français en justice pour l’obliger à prendre des mesures de fermeture cet hiver et à renforcer les mesures de suivi scientifique.

    Objectif : forcer la ministre de la Mer à passer à l’action

    Malgré les multiples alertes et demandes, le gouvernement reste immobile, ou presque, face aux captures de dauphins dans les filets de pêche. Au compteur, des effets d’annonce, des « engagements », des « essais » qui n’ont aucun effet immédiat, alors que la mortalité de dauphins s’intensifie. « Aucune des mesures prises par le gouvernement français ne permet de réduire en urgence la mortalité des dauphins dans les filets de pêche comme l’avait demandé la Commission européenne à la France, explique Elodie Martinie-Cousty, pilote du Réseau Océans, mer et littoraux de France Nature Environnement. France Nature Environnement forme donc un recours auprès du Conseil d’Etat contre la ministre de la Mer, qui a la responsabilité d’éviter la mort de milliers de dauphins communs, espèce protégée. Ce massacre, qui se reproduit chaque hiver, doit cesser ».

    Si ce recours est victorieux, la France n’aura d’autre choix que d’agir réellement pour les années à venir : les navires de pêche concernés par les captures de dauphins dans le golfe de Gascogne sont majoritairement français[1] et les techniques de pêche mortifères concernées sont connues.

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  • Rénovation énergétique : et si on arrêtait de chauffer les petits oiseaux ?

    Communiqué de FNE le lundi 15 février 2021

    Proposition phare de la Convention Citoyenne pour le Climat, l’obligation de rénovation énergétique performante des logements est une mesure indispensable. Son adoption est incontournable pour parvenir aux objectifs climatiques que la France s’est fixés. Pour que tous les ménages puissent l’appliquer, quels que soient leurs revenus, cette obligation doit être progressive, conditionnelle et assortie de moyens financiers et techniques complémentaires. C’est pourquoi France Nature Environnement, avec un ensemble d’acteurs issu du monde économique, de l’environnement et de la précarité, demande au Gouvernement et au Parlement d’intégrer cette mesure à la Loi Climat et résilience.

    L’une des principales recommandations du rapport final de la Convention Citoyenne pour le Climat porte sur la rénovation obligatoire des logements performante, progressive et dotée de moyens techniques et financiers complémentaires. Or, loin de la promesse du « sans-filtre », le projet de loi Climat présenté en Conseil des ministres le 10 février, fait l’impasse sur cette mesure.

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