Batteries : plus d’éthique dans nos appareils électroniques ! (20/02/2021)

Travail des enfants et dégradation de l’environnement : la réalité derrière nos écrans

Nos recherches précédentes ont montré que du cobalt extrait par des enfants en République démocratique du Congo pouvait parfois être présent dans les chaînes d’approvisionnement de certaines des plus grandes marques d’électronique et de véhicules électriques. En Amérique du Sud, certains éléments indiquent que l’extraction du lithium représente des risques pour les ressources en eau et les écosystèmes fragiles de populations indigènes.

Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales choquantes, des changements climatiques dévastateurs.

Des principes clés à respecter pour alimenter le changement

Nous publions des principes qui concernent toutes les entreprises jouant un rôle dans cette industrie, notamment le secteur financier, qui investit dans l’énergie verte et les batteries. Nous demandons aux entreprises, à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement des batteries, de faire le nécessaire afin d’être plus transparentes sur leurs chaînes d’approvisionnement, octroyer des réparations lorsqu’elles ont causé des préjudices, et véritablement consulter les populations autochtones au sujet des projets miniers ayant un impact sur leur vie.

Les gouvernements, quant à eux, doivent soutenir les investissements et les solutions énergétiques fondés sur une transition juste. Ils doivent appliquer les lois relatives à la protection de l’environnement, enquêter sur les allégations de violations lorsqu’il y en a, et faire de devoir de vigilance en matière de droits humains une obligation légale. Nous demandons également aussi bien aux entreprises qu’aux gouvernements d’adopter un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins.

Ensemble pour défendre l’environnement

Nous demandons aussi aux gouvernements et aux entreprises de travailler avec les défenseurs des droits environnementaux et les populations autochtones, afin de garantir que ceux-ci soient consultés et pleinement informés des opérations prévues et des risques potentiels. Les entreprises doivent les traiter comme des alliés, pas des adversaires. Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales Nous demandons aussi aux gouvernements et aux entreprises de travailler avec les défenseurs des droits environnementaux et les populations autochtones, afin de garantir que ceux-ci soient consultés et pleinement informés des opérations prévues et des risques potentiels. Les entreprises doivent les traiter comme des alliés, pas des adversaires. 

Le moment est critique, et nous devons repenser le fonctionnement de nos économies et de nos industries. Si la transition énergétique est rendue possible par l’exploitation humaine, la dépossession et la dégradation de l’environnement, nous repenserons à cette période capitale avec regret. Nous pouvons éviter cela. Nous avons la possibilité de construire un futur plus juste et plus durable. Les entreprises et les États doivent s’y engager.

Extraits de l'article d'Amnesty International publié le 08.02.2021

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