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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 818

  • Stop ou encore

    L'association des usagers de l'hôpital de Vouziers a tenu un rôle important dans l'évolution du centre hospitalier local ces dernières années.

     

     

    logo-hopital.jpgUn représentant de l'association a siégé pendant longtemps au conseil d'administration de l'hôpital, avant d'en être évincé.

    Les nombreuses attaques contre les services de l'hôpital ont abouti à la disparition de la réanimation et de la chirurgie, et au découragement des militants associatifs.

    L'UCHV se pose la question de son avenir, un CA se tiendra lundi prochain. Cette réunion est décisive, les administrateurs auront à trancher entre 3 positions :

     

    -1°)  Rester en éveil pour avoir la possibilité de réagir et d'agir avec des projets à définir (c'est ce que souhaite la Coordination nationale des hôpitaux de proximité.)


    - 2°) La Mise en sommeil prolongée de l'Association


    3°) Envisager de dissoudre l'Association en convoquant un AG extraordinaire.

     

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    Beaucoup de décisions sont déjà actées (fusion avec Rethel, fermeture de services,...), mais l'expression des avis de la population du Vouzinois peut encore être relayée par l'association, si celle-ci décide de se maintenir.

    Elle a aussi un rôle de relai des informations sur la situation dans les autres sites du territoire national qui sont confrontés à des situations semblables.

    Nous saurons lundi s'il reste des forces militantes suffisantes au sein de l'association pour assurer ces fonctions.



  • La justice bafouée

     

    La parution de l’État des droits de l’Homme en France 2010 , depuis 2003 aux éditions La Découverte, est un véritable succès tant auprès de la presse, du public que des militants et des sections de la LDH. Au format de poche, pour un prix modique, le livre présente une synthèse annuelle des analyses politiques et des principales interventions de la LDH. Cette année : la justice bafouée.


    Accumulation de « réformes » contradictoires, refonte brutale de la carte judiciaire, pressions sur les magistrats, exploitation politicienne de l’émotion créée par chaque « fait divers » : le malaise est profond chez les juges, les avocats… et les justiciables. Aucune société respectueuse des individus, de leurs libertés et de leur égale dignité ne peut s’accommoder d’une justice manquant cruellement de moyens, trop lente ou trop expéditive, de plus en plus lointaine, sous contrôle du pouvoir, dure aux faibles, paralysée face aux puissants et sans cesse plus répressive. Aucune démocratie ne peut demander à la justice pénale de réduire par toujours plus de sanctions et d’enfermement toutes les fractures qui la traversent.

     

    justice_baafouee-047cb.jpgLa LDH interroge dans ce livre la valeur justice, son rapport au temps, aux inégalités et aux pouvoirs. Elle pointe le rôle que l’on fait jouer à l’appareil judiciaire dans la répression des mouvements sociaux et la logique néolibérale appliquée à l’institution dans la gestion pénale des affaires. Elle dénonce le doublement du nombre de gardes à vue, du nombre de détenus et de la durée des peines. Elle appelle à rompre avec une idéologie sécuritaire construisant toujours plus d’insécurité civile et sociale. Il en va d’ailleurs de même de la justice internationale face aux désordres du monde actuel.

    Il y a urgence, pour les libertés, et pour les droits, mais aussi pour la République, à redonner à la justice le statut et le rôle qu’elle doit pouvoir jouer dans un Etat de droit.

     

     

     

    SOMMAIRE
    La_justice_bafouee_boutiqueimage1.jpg► Introduction. Face à la crise : urgence pour les libertés, urgence pour les droits, par Jean-Pierre Dubois
    ► La justice ou l’égalité, par Etienne Balibar
    ► La justice et le temps, par Jean Danet
    ► La justice des pauvres, par Denys Robiliard
    ► Justice et conflits sociaux, par Evelyne Sire-Marin
    ► Vers une pénalisation des droits de l’Homme ?, par Denis Salas
    ► Justice et pouvoir, par Henri Leclerc
    ► Justice internationale, par Michel Tubiana
    ► Chronologie de l’année 2009

    Ouvrage (13 cm x 20 cm, 126 pages) Disponible à la boutique de la LDH 01.56.55.51.04 – laboutique@ldh-france.org Prix public : 12 €

     

     

     

     

  • Centre Leclerc ou centre ville

    Les deux pôles commerciaux de Vouziers sont souvent présentés comme concurrents, voire antinomiques.

     

    Ce serait l'un ou l'autre, l'un contre l'autre, ce qui nous semble une analyse un peu réductrice.

    Bien entendu, il existe de la concurrence, mais c'est un des fondements du commerce.

    Le pôle périphérique bénéficie de bâtiments neufs, de parkings vastes et d'accès aisés. Le dynamisme est de son côté, le développement prochain d'une galerie marchande va accentuer les choses.

    Mais nous ne pouvons concevoir Vouziers isolé dans sa région. Si Leclerc, Aldi, Lidl et autre Noz n'étaient pas sur place, que feraient les Vouzinois ? Sûrement pas toutes leurs courses au centre ville, et une fois parti pour Reims ou Charleville, on n'y va pas pour un seul achat.

    Il faut prendre également en compte que tout ce secteur maintient une certaine richesse sur place (impôts locaux, emplois directs et indirects,..).

    On peut être inquiet quand on voit les vitrines des commerces fermés au centre ville.976331-0098.jpg?t=559

    Mais ne doit-on désigner qu'un coupable ?

    Beaucoup d'établissements fermés, n'ont pas de concurrents directs en périphérie de la ville. Pour mémoire, on peut citer les deux marchands de cycles, l'hôtel de Rennes, le restaurant"au bon coin", les deux marchands  de confection masculine, le marchand de journaux, le tapissier, le marchand de meubles de la place Carnot,...

    Par contre des centaines de personnes se rendent en ville pour des services qui n'existent que là : Banques et Caisse d'Epargne, Services publics (Mairie, Sous-préfecture), Assurances, Soins corporels (coiffeurs, soins esthétiques), Agences immobilières, Services médicaux (médecins, pharmaciens, kinés...).

    Ce public "captif" du centre ville, c'est aux commerçants de le fixer, de l'intéresser à leur vitrine, de l'inciter à franchir leur porte.

    Il semble évident que le centre ville ne peut plus monopoliser tous les offres commerciales. Il lui reste pourtant des créneaux possibles, et l'on voit bien quelques enseignes plus dynamiques qui vivent positivement leur situation.

    On peut regretter une concurrence forte, mais il n'est pas possible d'arrêter une évolution nationale et même internationale. Le commerce de centre ville devra s'y adapter bon gré mal gré. Il se maintiendra par un dynamisme novateur, et non pas par des combats d'arrière garde.

     

  • Vouziers vu de ?

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    Vouziers, l'Hôtel de Ville.
    Mais d'où est pris ce cliché ?

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  • Sous-préfecture

    Vouziers est un chef-lieu d'arrondissement, mais le restera-t-il toujours ?

     

     

    A cette question un peu provocatrice, seul l'avenir répondra de manière certaine.

    Il nous semble cependant intéressant d'analyser des éléments qui pourraient faire basculer une décision dans un sens ou dans un autre. Il est préférable de comprendre les choses plutôt que de les subir.

    Cette note n'ambitionne pas d'étudier le sujet de fond en comble, mais simplement d'ouvrir un débat.

     

    D'un point de vue historique, rappelons que les Ardennes ont déjà perdu un arrondissement : Rocroi a été sous-préfecture du département.

    Il y a 3 siècles, la population des 4 arrondissements actuels était du même ordre de grandeur, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

    La tendance actuelle est défavorable, et si Vouziers tend vers 4000 habitants, la pente sera très difficile à remonter : d'après l'INSEE, la population vouzinoise se maintenait jusqu'alors grâce à nombre de naissances supérieur à celui des décès, ce qui compensait la fuite vers d'autres secteurs. Actuellement le solde naissances -décès est nul, mais la fuite continue. Comment inverser le phénomène ?

     

    Outre sa population, un arrondissement se définit également par les services offerts aux administrés.

    On devrait y trouver au minimum une gare de chemin de fer, un hôpital avec tous les services de base, un tribunal, un lycée, l'accès direct aux principaux services publics (emploi, impôts, assurance maladie, allocations familiales, ...).

    676316-0108.jpg?t=3264C'est que qui rend un bourg centre indispensable à la vie quotidienne de ses habitants et de ceux des villages proches.

    Faut-il rappeler que Vouziers ne peut se vanter d'avoir tous ces atouts, et que parmi ceux qui restent certains sont fragiles comme par exemple le lycée. Son effectif ne permet pas d'affirmer que son maintien est garanti au long terme.

    Il reste comme atout pour Vouziers la taille de son arrondissement, qui au moins ne diminue pas. Il faut cependant noter que la Préfecture a rattaché le canton d'Attigny à la communauté de communes des Crêtes, affaiblissant le lien avec le Vouzinois.

     

    Objectivement, si le découpage se passait aujourd'hui, pourrait-on justifier une  sous-préfecture à Vouziers ?

    Heureusement, celle-ci existe, mais elle n'est pas à l'abri d'une refonte générale en ce domaine. N'oublions pas ce qui s'est passé pour les tribunaux, ou ce qui est en train de se passer pour les hôpitaux.

    La décision sera plus politique que technique, et c'est bien pour cela qu'il est utile de réfléchir avant que la question soit officiellement posée, et à ce moment là pratiquement tranchée.

     

  • Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

     

    Attac et la fondation Copernic ont rendu public cet  appel


    Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

    1399692981.jpgMalgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

    Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

    Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

    La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

    Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les retraite.jpgbesoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

    La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales.

    Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


    Pour signer l'appel, cliquer ici

     

    Pour voir les signataires, cliquer ici

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