Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 814

  • Des élections prochainement à Vouziers

    Les élections cantonales sont programmées en mars 2011.

     

    Ce seront en principe les dernières de ce type. La mise en place des conseillers territoriaux est programmée pour 2014. Ils remplaceront les conseillers généraux et les conseillers régionaux.

    Le canton de Vouziers fait partie de ceux qui seront concernés par ce renouvellement, qui verra donc le vainqueur élu pour seulement 3 ans.

    08 mai 2010 006.jpgClément Servais, qui détient le siège depuis deux mandats a déclaré ne pas vouloir se représenter. Il y aura probablement une compétition pour nommer le représentant officiel de la droite, qui ne sera peut-être pas le seul de son camp (souvenez-vous de Monthois).

     

    Dans le camp du PS, le processus de désignation du candidat a déjà fait naître des polémiques:

    Frédéric Courvoisier-Clément s'est mis sur la liste des candidats à la candidature, et s'est trouvé opposé au maire de Vouziers.

    FCC met en avant le non cumul des mandats (cliquer sur le lien précédent pour lire son article).

     

    Claude Ancelme s'appuie sur sa légimité de maire du chef-lieu de canton, et sur son bilan d'élu.

    Le climat est tendu entre ces deux membres du bureau municipal de  la ville de Vouziers.

    Il semble bien que la majorité de la section PS de Vouziers soutienne Claude Ancelme.

    Mais la dernière annonce d'une nomination acquise a fait rebondir la polémique : Sur son  blog,  Romain Nouar,  un des responsable au niveau fédéral du PS,  annonce son soutien  au candidat Claude Ancelme et sa suppléante Ghislaine Gaté avant même leur désignation officielle par la section de Vouziers. D'où une 09..2010 001.jpgnouvelle réaction de FCC sur son blog.

    Pour ceux qui auraient peur de s'ennuyer d'ici 2012, on peut les rassurer, il y aura un peu de mouvement dans les mois qui viennent.

     

     

    D'autant qu'une autre élection se profile localement. Il s'agira de désigner au sein du conseil municipal les remplaçants à P. Carbajo et G.Cosson.

    Des noms circulent déjà dans les rues de la ville, mais malgré l'ouverture des paris en ligne nous n'entrerons pas dans le petit jeu des pronostics.

    C'est le maire qui donne les délégations aux adjoints, mais ceux-ci sont élus par le conseil municipal.

    Depuis la loi de 2007, le scrutin se fait sur une liste qui doit respecter la parité. La seule  chose dont on est certain, c'est qu'il y aura un homme et une femme pour prendre les deux places laissées disponibles . Enfin, dans la mesure où le même nombre d'adjoints est maintenu. Si l'élection concerne un nombre impair d'adjoints, la loi s'applique malgré tout . Voici l'article qui précise cette disposition :

    " Art. L. 2122-7-2. - Dans les communes de 3 500 habitants et plus, les adjoints sont élus au scrutin de liste à la majorité absolue, sans panachage ni vote préférentiel. Sur chacune des listes, l'écart entre le nombre des candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un."

  • Une très grosse mobilisation dans les Ardennes

    Pour cette journée du 23 septembre, les syndicats avaient misé sur un succès.

     

      Ils avaient décidé de faire partir le cortège du parc des expositions et de changer l'horaire pour l'après-midi.

    Pari gagné, puisque on compte plus de manifestants que pour les précédentes journées : pour prendre une même référence, 7000 ce jour pour "L'Union", soit 2000 personnes de plus par rapport à la dernière précédente journée du 07 septembre.

    Pour la France entière, la plupart des villes confirment cette augmentation des chiffres des manifestants.

    Pour certains rassemblements, il semble que l'on retrouve juste le niveau du début du mois.

    Au total, les chiffres des personnes mobilisés restent impressionnant, plusieurs millions. La querelle des chiffres a déjà lieu entre les organisateurs et le gouvernement, mais elle est assez secondaire.

    La question centrale est de savoir quoi faire de ce nouveau succès: attendre 2012 pour le traduire dans les urnes ? Cela apparaît plutôt démobilisateur dans l'immédiat, et fait reporter tout l'espoir sur une élection. Le passé récent nous enseigne qu'une victoire électorale ne suffit jamais pour répondre à toutes les revendications.

    Alors continuer sur la même lancée : il devient de plus en plus visible que ces journées ont leur limite.

    Il ne sera pas possible de les répéter indéfiniment si un résultat concret ne se fait pas sentir.

    Les organisateurs sont donc face à une très grosse responsabilité : il n'est pas toujours plus facile de gérer une victoire qu'une défaite.

     

    4110.JPG

    Photo tirée du site de la CGT du CG des Ardennes

     

  • Le bouclier fiscal se porte de mieux en mieux

    u4691_14.jpg

    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • Le 23 septembre, départ en car de Vouziers pour Charleville.

     

    Ce sera une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.


    Après les succès des journées précédentes, il va falloir amplifier la mobilisation pour pouvoir faire reculer le gouvernement.

    On n'en est plus au temps où Sarkozy fanfaronnait sur la non visibilité des manifestants. On sent bien que les ministres de Filon à Woerth sont tendus, et qu'ils craignent un large mouvement populaire.

    Dans les Ardennes, la manifestation  aura lieu à Charleville. Les syndicats prévoient une grosse participation, et le cortège va modifier son trajet.

    Le point de rassemblement est le parc des Expositions, à partir de 13 heures.

    Le trajet empruntera la voie rapide pour ensuite rejoindre la préfecture. Le préfet est très réticent pour autoriser ce parcours, mais les syndicats sont fermes sur leur choix.

     

    Pour Vouziers et le Vouzinois, un car partira de derrrière la mairie à 11h 45, dans les conditions habituelles.

     

    Vous trouvereaz ci-dessous l'appel de la LDH pour cette journée.

     

     

    Après le succès de la grève et la manifestation du mardi 7 septembre pour l’avenir d’un système social solidaire assurant une retraite décente pour toutes et pour tous, la LDH sera aux côtés des salariés, des retraités et des organisations syndicales le 23 septembre.

    Prétendre préserver la retraite par répartition en opposant les classes d’âge qui auraient des intérêts fillon-sauveur-ump.jpgdifférents est un mensonge qui ne vise qu’à faire croire que le sort de chacun sera mieux assuré s’il est fondé au détriment de l’autre. Le projet gouvernemental n’est qu’un pas de plus vers un monde d’individus sans société ; il fait peser l’essentiel de l’effort sur celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont vécu des périodes de précarité toujours plus longues. En choisissant de ne changer ni l’assiette, ni les taux des cotisations, il n’organise le partage du fardeau que sur les salariés. Il s’agit toujours de ne pas toucher à la répartition des richesses, comme avec le maintien du bouclier fiscal, des exonérations pour les plus riches, et le refus de consacrer une part des bénéfices non réinvestis au financement de la protection sociale.

    Le fonctionnement du marché du travail, que les gouvernants veulent sans cesse encore plus déréglementer, augmente les inégalités entre retraités, entre actifs, entre femmes et hommes, et entre salariés, chômeurs et précaires. Or repousser l’âge minimal légal de départ à la retraite et l’âge de retraite à taux plein, après avoir indexé les pensions sur les vingt-cinq meilleures années et sur les prix, entraînera une considérable diminution des pensions des salariés les plus modestes, les plus précaires, les moins qualifiés, de ces 60 % d’ex-salariés qui ne sont plus en emploi à leur départ en retraite, de tous ces jeunes qui ne sont pas encore en emploi des années après leur entrée sur le marché du travail.

    La LDH affirme qu’une autre réforme des retraites est possible. Elle est solidaire de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas au recul constant de leurs droits et au renforcement des inégalités organisés par les contre-réformes actuelles.

  • Nucléaire allemand : 100 000 personnes se sont rassemblées pour dire non !

     

    Nucléaire : non, merci

     

    Près de 100 000 manifestants étaient présents samedi 18 septembre dans les rues de Berlin pour s’opposer à la décision du gouvernement allemand de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires.

    Les manifestants ont encerclé symboliquement le Reichstag et la chancellerie

    dsazehnte.jpg« Énergie nucléaire ça suffit », « nucléaire non merci » : voici quelques uns des messages portés par les milliers de manifestants allemands sous les fenêtres de la chancelière allemande Angela Merkel le 18 septembre. Voir les photos des meilleurs slogans et plus belles banderoles sur le blog de Greenpeace Allemagne.

    Le gouvernement allemand a annoncé son intention de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires allemandes de douze ans en moyenne (huit ans pour celles construites avant 1980, 14 ans pour les plus récentes). Des centrales nucléaires devraient donc continuer à tourner jusqu’en 2040 en Allemagne… pour le plus grand profit des géants de l’atome allemands.

    Cette manifestation n’est que le coup d’envoi !

    Les associations sont déterminées à maintenir la pression sur le gouvernement Merkel : d’autres actions et mobilisations auront lieu, le 6 octobre à Stuttgart et le 9 à Munich. Un autre rendez vous essentiel est d’ores et déjà prévu, en Novembre, pour s’opposer à l’arrivée en Allemagne du convoi de déchets radioactifs retraités à l’usine française de La Hague.

  • Tout faire pour gagner

     

    Communiqué de ATTAC 08

    La lutte contre la réforme des retraites est à un tournant. Le succès de la journée du 7 octobre rend la victoire possible dans la partie de bras de fer engagée entre ce gouvernement au service des privilégiés et le reste de la société.

    La journée d’action du 23 septembre 2010 est cruciale dans la période actuelle. Elle doit dépasser l’ampleur du 7 pour apporter un nouveau camouflet au gouvernement. Attac doit contribuer à sa réussite.

     

    23 SEPTEMBRE 2010

    Rassemblement 13 heures

    Parc des Expositions

    à Charleville-Mézières

     

    Manifestation jusque la Préfecture via la voie rapide, l’avenue De Gaulle et l’Avenue d’Arches.

     


     

    recul-retraite.jpg


  • Hortefeux contre Warsmann

     

     

     

    Brice Hortefeux est un des plus anciens et un des plus fidèles compagnons de Nicolas Sarkozy.


    A ce titre, il aboie tout haut ce que son président pense tout bas.

    Et toujours  avec un humour délicat et subtil, comme quand il tient des propos intolérables contre les « Auvergnats ». C’est pourquoi monsieur Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, a déjà été condamné il y a peu pour injure raciste.

     

    Son ministère a produit une circulaire qui prescrivait de viser tout particulièrement les Roms dans la perspective  de détruire des campements « sauvages ». Il s’agit d’une violation grave des principes retenus tant par la France que par l’Europe. Il est logique que s’en prendre à une personne qui a commis un délit. Il est par contre aberrant de s’en prendre à un groupe entier, surtout en nommant ce groupe par rapport à son origine ethnique.

     

    La Ligue des Droits de l'Homme et le Gisti (Groupe d'information et de soutien aux immigrés) viennent de déposer une plainte suite à la publication de cette circulaire. Voici un extrait de leur communiqué :

     

    "Il a, ce faisant, cherché volontairement à faire échec à l’article 14 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui interdit toute discrimination raciale ou fondée sur l’origine, et a incontestablement commis une discrimination au sens de l’article 225-1 du Code pénal.

    L’attentat à la liberté individuelle est un délit puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende (article 432-4 du Code pénal). Le fait de faire échec à l’exécution de la loi, lorsqu’il est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 432-1 du Code pénal). Et toute discrimination commise par une personne dépositaire de l’autorité publique est punie des mêmes peines (article 432-7 du Code pénal).

    Aux termes de l’article 68 de la Constitution, Brice Hortefeux doit répondre de ces délits devant la Cour de justice de la République. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme et le Gisti ont demandé, ce jour, à monsieur Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, de bien vouloir entamer la procédure qui doit conduire au jugement pénal du ministre de l’Intérieur. Et ces deux mêmes associations ont déposé simultanément une plainte entre les mains du procureur de la République de Paris, visant les mêmes faits, dirigée contre toute personne que déterminera son enquête, compte tenu de l’implication de divers collaborateurs de ministres dans la commission de ces infractions.

    Paris, le 17 septembre 2010"


    On risque de retrouver un multirécidiviste devant un juge, on va surement entendre le porte-parole de l’UMP, l’ineffable Frédéric Lefebvre, demander un maximum de sévérité.

     

    Différentes affaires récentes amènent le ministre de l'Intérieur à déclarer sa haine et son mépris envers les magistrats. Son idéal serait que la justice soit totalement dépendante du pouvoir politique. A la limite, il serait même souhaitable de se passer de cette institution.

    La République démocratique repose pourtant depuis toujours sur la séparation des pouvoirs. C’est bien l’équilibre entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire qui est garant du bon fonctionnement d’une société.

    brice-hortefeux1.jpgMonsieur Hortefeux s’autorise, du fait de son amitié présidentielle, à empiéter sur le domaine de compétence de ses collègues. Il vient de se déclarer :

    « …pour l'abrogation de la disposition permettant d'aménager, en semi-liberté ou placement sous bracelet électronique, toute peine inférieure ou égale à deux ans de prison ferme. Elle a été adoptée en 2009, à l'initiative de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, dans une loi censée répondre à la crise du système pénitentiaire français, gravement surpeuplé et sujet à un nombre record de suicides. "Avoir quasiment l'assurance de ne pas effectuer sa peine de prison, quand on est condamné à moins de deux ans, est un dispositif parfaitement inadmissible pour les citoyens et totalement incompréhensible pour les policiers et les gendarmes", dit le ministre de l'Intérieur. »


    Cette loi avait effectivement pour but de désengorger les prisons françaises, gravement surpeuplées. Il se permet de qualifier ce texte voté il y a 2 ans de « totalement incompréhensible », faisant preuve d’une démagogie sans limite.

     

    Ces décisions faisaient suite à un rapport de Jean-Luc Warsmann, publié en 2003, texte qui avait mis 69175-jean-luc-warsmann-ump.jpgen avant ce jeune député. Rappelons que ce rapport ne préconisait pas des peines alternatives à la prison par laxisme envers les condamnés. Il partait du constat de non application correcte des peines du fait de l’engorgement du système, et recommandait donc une peine alternative, faute de mieux.

     

    Le travail de Jean-Luc Warsmann avait été reçu presque unanimement comme sérieux et débouchant sur des conclusions pratiques qui pouvaient avoir un résultat positif.

    Par visée électorale et dans la précipitation, Brice Hortefeux raye cette réflexion d’un trait de plume : dans sa recherche démagogique  et désespérée de soutien populaire, il n’hésite pas à renier le travail et la réflexion de ses propres amis.

    Il  serait  intéressant  de connaître la réaction de notre député, qui préconisait des mesures considérées maintenant comme "inadmissibles et incompréhensibles".