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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 811

  • Parc Naturel d'Argonne

    Nous vous avons déjà présenté l'association qui est porteuse d'un projet de parc naturel pour l'Argonne.

     

    Celle-ci doit tenir prochainement son assemblée générale, nous vous communiquons l'invitation.

    Voici un lien vers le site de l'association.

     

     

    Un travail ouvert aux habitants, aux acteurs socio-économiques et auxargonne-automne.JPG
    élus des Ardennes, de Marne et de Meuse, pour un projet de
    développement durable fédérateur.
    Envisageons notre avenir ensemble.

     

    Assemblée Générale de
    Argonne Parc Naturel Régional
    Le samedi 5 juin 2010 accueil café à partir de 9 H 30 – démarrage 10 h 00
    A l’Hôtel de Ville de Sainte Ménehould


    L’ordre du jour de cette Assemblée Générale est le suivant :

     

    • Rapport d’activités :Echange sur les premières orientations de la Charte pour

    l’Argonne avec la participation de Thibaut VILLEMIN Vice-Président de la Région Lorraine et Président du Parc Naturel Régional de Lorraine et Gérard BERTHIOT Vice-Président de la Région Champagne-Ardenne.

    • Présentation du rapport aux comptes,
    • Présentation du rapport moral,
    • Renouvellement du Conseil d’Administration,
    • Adoption du compte rendu de l’Assemblée Générale constitutive du 7 mai 2009,
    • Questions diverses…

     

    131115-0252.jpg?t=3314
  • Transports scolaires : Huré déstocke

    Le Conseil Général des Ardennes se débarasse des transports scolaires, trop côuteux pour son budget.

     

     

    La décision de principe avait déjà été prise lors du vote du budget de l'assemblée départementale. Ce jour, les conseillers de la majorité (sauf un) ont voté l'arrêt de la gratuité pour les lycéens.

    le_conseil_general_des_ardennes_a_vote_son_budget_supplementaire_2008.jpgBenoit Huré motive sa décision par les arguments suivants:

    "Il s'appliquerait donc aux seules familles de lycéens l'obligation d'acheter une carte forfaitaire pour bénéficier du droit au transport scolaire. Je rappelle qu'ils disposent avec l'internat d'une alternative au transport quotidien, et que par ailleurs le Conseil Régional pourrait être légitimement sollicité pour leur apporter une participation."

    Il n'y a rien à voir, circulez!

     

    Le plus gros morceau est constitué par les transports de collégiens et des écoliers de primaire et de maternelle.

    Le conseil général a trouvé une idée pour refiler la charge à d'autres collectivités. S'appuyant sur le problème de la mobilité dans les territoires ruraux, il propose de donner cette  compétence aux communautés de commune et aux syndicats intercommunaux, en y incluant les transports scolaires. Joli tour de passe-passe ! Il se débarrasse du problème en l'emballant dans un beau paquet cadeau.

    Benoit Huré indique que sa proposition permet une cohérence pour le problème du transport en milieu rural. Il oublie qu'il vient de suggérer de laisser à la Région la charge du transport des lycéens.

    "Je suis convaincu que les questions de mobilité, particulièrement aiguës dans les zones rurales, qui trouvaient jusqu'à présent peu d'écho et peu de solutions, méritent et même nécessitent ce rapprochement des acteurs publics, qui jusqu'à maintenant prenaient en charge séparément, au titre de leurs compétences respectives, en fonction de leurs moyens et de manière facultative, tel ou tel aspect du problème, sans qu'une offre publique globale vienne répondre de manière satisfaisante à des besoins qui ne cessent de se développer."

    Évidemment, aucune structure intercommunale ardennaise n'a délibéré dans sens d'une prise de compétence des transports comprenant les transports scolaires, mais le président du conseil général a" senti au cours de nos discussions un intérêt très grand de la part des élus et responsables des territoires pour les problématiques des transports collectifs et de la mobilité des personnes, au-delà du seul transport des scolaires."


    Restera à régler le problème du financement, puisque c'est bien là le nœud du débat.Le-Conseil-General-des-Ardennes-a-vote-son-budget-2010.jpg

    Benoit  Huré propose d'aider les structures intercommunales:

    "Le transfert de crédits que nous affectons aux transports scolaires, à hauteur d'environ 85%, permettrait aux territoires d'assurer une offre de transport plus globale, plus souple et mieux adaptée aux besoins des populations."

    Si on comprend bien, avec une subvention qui serait de 85% de la somme actuellement nécessaire, ces structures intercommunales devraient se charger du transport scolaire et  assurer en plus la mobilité de tous les publics en milieu rural. Ce qui se ferait au prix d'une forte augmentation des impôts locaux, l'Etat et le Conseil Général pouvant alors montrer du doigt les méchants qui dépensent toujours plus.

    Cette deuxième étape n'est pas pour cette année, mais on comprend qu'elle est fortement envisagée pour l'an prochain.

    Il reste un an au Conseil Général et à son Président pour peaufiner l'argumentation, et à réussir à faire payer par les autres ce qu'il n'est plus capable d'assurer en faisant passer ce transfert pour un progrès.

     

  • Manifestation du 27 mai

     

    Défendre les salaires, l'emploi et les retraites



    78986_Manifestation-pour-la-defense-des-retraites-le-29-mars-2008-a-Bordeaux.jpgSix confédérations syndicales - CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, FSU et CFTC - appellent à se mobiliser le 27 mai pour la défense des salaires, de l'emploi et des retraites, alors que le gouvernement doit présenter son projet de réforme d'ici la fin juin. Force ouvrière a décidé de son côté d'organiser une journée d'action le 15 juin sur la thème de la défense des retraites.

     


    A Charleville Mézières, rendez vous à 10 h place Ducale


    Manifestation jusqu'à la préfecture

    à l'appel de la CFDT, la CGT, l'UNSA, la FSU et Solidaires

  • Base élèves : levée des sanctions, sécurisation des données personnelles

    Communiqué commun FCPE , LDH et Snuipp-FSU
    La FCPE, le Snuipp-FSU et la LDH rappelant leurs interrogations et leurs exigences formulées à propos de l’application de « Base élèves » dans une lettre commune adressée au ministre de l’Education nationale en mars 2009, réaffirment que les risques de diffusion de données personnelles concernant les enfants et leurs familles hors de la communauté éducative et la durée excessive de conservation de ces données mettent en danger le droit au respect de la vie privée et entrent en contradiction avec les stipulations de la Convention internationale des droits de l’enfant.

    Nous rappelons que le Comité des droits de l’enfant de l’Onu a fermement questionné, en juin 2009, le gouvernement français sur l’utilisation de fichiers de personnes dans les écoles et a recommandé à la République française « de ne saisir dans les bases de données que des renseignements personnels anonymes et de légiférer sur l’utilisation des données collectives en vue de prévenir une utilisation abusive des informations ».

    Alors que le ministre avait promis d’apporter toutes les garanties demandées, nous constatons l’absence d’explication sur la nécessité de faire 200912021352_zoom.jpgcirculer ces données hors des établissements scolaires et de garanties quant à leur sécurisation ; l’absence d’application des garanties de suppression des données désormais non exigibles mais collectées durant la phase d’expérimentation du fichier ; l’absence d’informations sur les interconnexions que rendra possible cette base nationale et de garanties quant au contenu des données, à leur anonymisation et aux conditions d’accès à cet outil. Nous continuons également à demander dans quelles conditions ont été et seront informés les parents d’élèves du traitement informatisé des informations qu’ils donnaient à l’école, conformément aux dispositions de la loi de 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Enfin, nous demandons que dans le cadre de cette remise en cause de cette application un bilan de « Base élèves » soit effectué en termes de fonctionnalité de l’outil et de protection des libertés publiques.

    BaseEleves1.jpgEnfin, deux directeurs d’écoles de l’Isère se sont vu retirer leur fonction le 30 mars 2010 par l’inspectrice d’Académie au seul motif qu’ils refusaient de renseigner la base de données « Base élèves » premier degré. Une douzaine de leurs collègues sont déjà dans ce cas à l’échelle nationale. Pour un autre, directeur d’école dans le Vaucluse, le blâme reçu de sa hiérarchie est officiellement motivé, non seulement par ce refus, mais aussi par l’envoi à un collègue de dessins humoristiques illustrant la campagne sur les dangers du fichage ; ce qui est une atteinte manifeste à la liberté d’expression.

    Nous ne pouvons accepter que des enseignants soient menacés ou sanctionnés alors qu’ils veulent que l’exercice de leurs fonctions ne porte pas atteinte aux droits des enfants et de leurs familles.

    Nous demandons instamment au ministre de l’Education nationale de lever toutes les sanctions prises contre les directeurs d’école qui refusent d’alimenter le fichier « Base élèves premier degré, et de mettre sans délai les conditions d’information, de diffusion et de conservation des données collectées en conformité avec les obligations constitutionnelles et internationales de la France en matière de protection des droits de l’enfant et de libertés fondamentales conformément aux engagements pris en 2009.

    Paris, le 19 mai 2010

  • Thon rouge: Greenpeace agit

    « Nous avons le devoir de tout faire pour empêcher la disparition de cette espèce, dont la survie se joue peut-être cette année, malgré des quotas et une durée de pêche revus à la baisse, déclare, depuis le bateau, François Chartier, le responsable de la campagne Océans de Greenpeace France. Greenpeace doit intervenir parce que l’Iccat, la Cites, l’Union européenne et la France ont failli à leur mission et restent sourdes aux recommandations des scientifiques. Si nous voulons sauver le thon rouge, il faut immédiatement stopper des pratiques de pêche irresponsables et destructrices. »

    Le problème : une pêche intensive, mal gérée, non durable


    - La pêche au thon rouge est une industrie : des bateaux suréquipés traquent les thons venus d’Atlantique en Méditerranée pour se reproduire. Les industriels les capturent à l’aide d’un long filet, la senne, avant de les remorquer, vivants, jusqu’aux fermes d’engraissement principalement situées vers Malte. Là, les thons, destinés à 80 % au marché japonais, sont gavés puis abattus, congelés et expédiés au Japon.
    - Les pêcheurs sont censés respecter des quotas, qui baissent chaque année mais demeurent bien au-delà des recommandations des experts. Le quota accordé pour 2010 s’élève à 13 500 tonnes, alors que les scientifiques de l’Iccat, l’organisation qui gère la pêche du thon rouge, estiment qu’avec une limite à 8 000 tonnes, on aurait seulement une chance sur deux de voir le stock se reconstituer d’ici à 2022. De plus, ces quotas ne sont pas respectés. En 2007, les thoniers senneurs français ont ainsi pêché 10 000 tonnes au lieu des 5 000 autorisées. Par ailleurs, certains armateurs opèrent sous des pavillons de complaisance, en particulier libyens. Ils peuvent ainsi pêcher dans les eaux libyennes, échapper aux contrôles et dépasser leurs quotas.

    rainbow.jpgIl y a urgence : -80 % de thons en vingt ans


    Au cours des vingt dernières années, le nombre de thons rouges adultes a chuté de 80 %. Les poissons que l’on observe désormais sont essentiellement de jeunes spécimens, qui ne peuvent pas participer à la reconstitution des stocks. L’espèce pourrait ne plus être en mesure de se reproduire et de tenir sa place dans l’écosystème dès 2012. Et tout se joue peut-être cette année ! Souvenons-nous de la morue de Terre-Neuve. Pêché depuis des siècles, ce poisson a presque disparu à cause de l’essor de la pêche industrielle, malgré les alertes des scientifiques. En 1991, 180 000 tonnes de morue ont été capturées, ce qui a fait dire aux pêcheurs que l’espèce n’était pas menacée. Le Canada a fini par suspendre cette pêche en 1992, pour l’interdire en 2003. Trop tard : le stock n’est toujours pas reconstitué à ce jour.

    La solution : moratoire sur la pêche et réserves marines


    Pour le thon rouge, la France doit se calquer sur la position de l’Italie, qui a imposé un moratoire à ses thoniers senneurs et les indemnisera pour qu’ils restent à quai. En un sens, les pêcheurs sont victimes d’une gestion des pêches absurde. Il faut inscrire de l’emploi durable dans une pêche durable. Greenpeace demande un moratoire immédiat sur la pêche au thon rouge et la création de réserves marines, notamment sur la zone des Baléares où cette espèce se reproduit. Ainsi, le stock pourra se reconstituer et l’espèce pourra survivre.

    Ce que va faire Greenpeace : comme chaque année, surveiller et agir


    Greenpeace mène campagne pour la défense du thon rouge depuis une dizaine d’années. Depuis cinq ans, l’organisation met en œuvre son expertise et son savoir-faire pour surveiller les pratiques de pêche en Méditerranée et être en capacité d’intervenir.

  • Pétition pour le maintien de la gratuité des transports scolaires

     

    La pétition pour le maintien des transports scolaires gratuits est en ligne.

     


    Pour la signer, cliquer ici

     

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