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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 809

  • Maternité de Rethel : de l'espoir à la trahison

    Le conseil d'administration avait voté un moratoire qui redonnait espoir pour un maintien du service.

     

    Le GHSA regroupe les sites de Rethel et de Vouziers, avec un conseil d'administration actuellement présidé par le maire de Vouziers.

    Après des mois de lutte, que nous avons relatée dans ce blog, le collectif de défense de la maternité pensait avoir enfin une bonne nouvelle.

    Lors de sa dernière réunion, le CA est revenu sur le vote de la fermeture, en accordant un délai pour étudier les propositions du collectif.

     

    Malheureusement, une rencontre avec les représentants de l'ARS vient de donner un tout autre son de cloche. L'Agence Régionale de Santé est la nouvelle et toute puissante agence qui pilote tous les questions sanitaires dans une Région.

     

    Le collectif a eu droit à un non catégorique, ses propositions ne seront même pas étudiées. L'argument est unique autant que cynique : la services-publics-tout-doitdisparaitre-copie-1.jpgrentabilité. Il faut s'attendre à retrouver de plus en plus de décisions basées sur ce seul critère, dans le domaines des soins comme dans d'autres.

     

    D'ici que l'on nous explique qu'une école ou une route, cela ne rapporte rien !

     

    Les membres du collectif sont bien sûr très déçus, et ce sont à nouveau les habitant(e)s du sud-Ardennes qui voient disparaître un service de proximité.

  • Problème

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Indigène un jour, indigène toujours

    Il existe des personnes qui veulent reconnaître le côté positif de la colonisation menée par la France dans les siècles passés.


    Ce qui est essentiel, c'est de regarder le processus dans sa globalité pour en comprendre le fonctionnement. La colonisation, c'est s'approprier le territoire d'un autre au nom d'un soi-disant développement supérieur.

    En partant sur de tels principes, on peut être certain qu'à plus ou moins long terme des conflits surgiront et l'Histoire montre qu'aucun pays colonisateur n'en sort vainqueur.

    Comment peut-on administrer un pays avec d'un côté des indigènes privés de droits et de l'autre des citoyens d'un pays dont la devise comporte "égalité"?

    Ya-Dzayer-Indigenes-O-S-T.jpg50 ans après l'indépendance de ses principales colonies, la France n'en a pas fini avec ses indigènes. Malgré le film du même nom et les promesses du Président de la République, la question de l'égalité des pensions militaires n'est toujours pas réglée.

    Interrogé sur ce point, le Conseil Constitutionnel vient de censurer les lois qui instaurent cette discrimination. Mais combien d'anciens combattants seront encore vivants le jour les textes qui mettront à égalité les Indigènes et les Français seront promulgués?

    Voici un extrait d'un article du "Monde Diplomatique" qui revient sur le sujet :

     

    Le dossier est sensible sur le plan politique (la justice, la mémoire, le prix du sang) et douloureux sur le plan humain (les bénéficiaires s’éteignent les uns après les autres). Et il n’est pas nouveau : les pensions et indemnités d’invalidité des anciens combattants originaires des colonies (les « indigènes ») avaient été revalorisées une première fois en 1981, au début du premier septennat de François Mitterrand, une deuxième fois sous les gouvernements Jospin et Raffarin, puis officiellement « décristallisées » sous la présidence de jacques Chirac – mais chaque fois en maintenant une inégalité entre ressortissants des ex-colonies et Français .

     

    C’est cette inégalité dans le traitement des pensions de ressortissants étrangers civils ou militaires – inscrite dans les lois de finances d’août 1981, puis de 2002 et 2006 – qui a été déclarée non constitutionnelle par le Conseil. Cinquante ans : c’est le temps qu’il aura fallu pour décider que ces anciens fonctionnaires civils ou militaires ne pourront plus être traités différemment en fonction de leur seule nationalité. D’ici le Ier janvier 2011, le gouvernement devra faire adopter de nouveaux textes et fixer des barèmes égalitaires, en appliquant en principe une rétroactivité sur quatre ans : ce délai avant l’abrogation des lois actuelles lui a été accordé afin d’éviter que la censure des textes en vigueur ne renvoie les pensionnés du Maghreb, d’Afrique noire, du Pacifique à un texte précédent, encore plus inégalitaire…

  • Israel doit être condamnée

    L'attaque dans les eaux internationales de la flottille humanitaire pro palestinienne par l'armée israélienne est condamnée presque unanimement.


    Venant après l'assaut contre la bande de Gaza ( hiver 2008-2009), pour lequel le rapport de l'ONU met en évidence les crimes de l'armée d'Israel, cette nouvelle violation du droit international ne peut rester impunie. Dans un article du Monde Diplomatique, Alain Gresh énumère des sanctions qui devraient s'appliquer rapidement, même sans accord international :


    ALeqM5gSK8yynkfCz5xdXgr64ANrcpkpKQ?size=lL’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?

    Dans le cadre de l’Union européenne, Paris pourrait suggérer à ses partenaires de suspendre l’accord d’association en vertu de l’article 2, qui affirme explicitement qu’Israël doit protéger les droits humains (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, 25 juin 2009).

    La France pourrait déjà, seule, sans attendre l’accord de ses partenaires européens prendre trois mesures :

    - D’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies ;

    - ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France, une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays ;

    - enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.

    Bernard Kouchner a annoncé qu’il n’y avait pas de citoyens français parmi les personnes tuées sur les bateaux. Mais sait-il s’il y a des citoyens français parmi ceux qui sont responsables de ce crime ?

  • De l'argent en moins pour la santé

    Le gouvernement décide de nouvelles économies sur le dos de la santé.

    La logique comptable prend le pas sur toute autre considération dans la conduite des affaires de l'Etat. La France s'est tellement endettée (au profit de qui ?), que Sarkozy et son équipe sont contraint de faire les beaux devant les agences de notation et les prêteurs potentiels.

    Ce sont les citoyens de base qui vont devoir payer cette gestion de la crise du libéralisme.

    En voyant les mesures annoncées on s'apperçoit que les plus fragiles seront comme presque toujours les plus touchés.

    Voici un extrait du nouvelobs.com :

     

    article_18441.jpgCes mesures ont été annoncées alors que le Comité d'alerte a estimé vendredi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie, fixé pour 2010 à 162,4 milliards d'euros, "pourrait être dépassé d'environ 600 millions d'euros en l'absence de mesures nouvelles". Le Comité n'a toutefois pas déclenché la procédure d'alerte, "le dépassement prévisible restant en deçà du seuil de 0,75% du montant de l'objectif (soit 1,2 milliard d'euros en 2010)".

    Le gouvernement n'en a pas moins annoncé une série de mesures, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de prix des médicaments, pour 100 millions d'euros, un gel des crédits du fonds pour la modernisation des hôpitaux (105 millions d'euros), ou un changement du mode de calcul des indemnités journalières de compensation des arrêts de travail (70 millions d'euros).

     

    Indemnités pour les arrêts de travail, remboursement des médicaments, ce ne sont pas que des mesures comptables mais des décisions politiques qui s'ajoutent à bien d'autres. Et qui aboutissent à ce que de nombreux assurés se soignent mal ou hésitent à prendre un arrêt maladie justifié, ceci uniquement pour des raisons économiques.

  • Thon rouge : disparu ou caché

    Le thon rouge semble introuvable en Méditerranée : bonne ou mauvaise nouvelle?

    Le fait de ne pas repérer ce poisson peut être lié à deux causes : raréfaction extrême de l'espèce ou changement de ses habitudes de reproduction.

    Greenpeace qui suit de près l'évolution du thon rouge donne son avis :


    Avec une taille pouvant dépasser les trois mètres, le thon rouge fait figure de géant des océans. Aussi grand qu’une petite voiture de sport, ses capacités d’accélération sont supérieures à celles des bolides. Sa morphologie hydrodynamique approche la perfection, si bien que certains chercheurs tentent de s’en inspirer pour concevoir des torpilles et des sous-marins. En réalité, seuls les orques et les grands requins représentent une menace pour le thon rouge, qui règne pratiquement en maître sur les océans et peut vivre jusqu’à 30 ans.


    Tous les acteurs présents, mais pas de pêche possible !


    Le Rainbow Warrior, le navire amiral de Greenpeace, n’a pas démissionné : il est en Méditerranée depuis l’ouverture de la saison de pêche. Les bateaux de pêche sont là eux aussi, avec leurs remorqueurs et leurs cages, tout comme les navires militaires de contrôle. En revanche, les thons rouges brillent par leur absence…

    Il se peut que les thonidés s’en soient allés vers des eaux plus chaudes, qu’ils aient pris un peu de retard à cause d’une température de l’eau trop froide, ou que nous ne regardions pas au bon endroit. Ou alors, le pire des scénarios est peut-être en train de se réaliser : les thons rouges ont disparu.

    Cela fait des années que Greenpeace et les associations de protection de l’environnement tirent le signal d’alarme. On a beau nous accuser de jouer les Cassandre, le bon sens veut que si l’on continue de traquer une espèce menacée d’extinction, au bout d’un moment, elle cesse d’exister.

    Mais la patience est le maître mot des militants embarqués à bord du Rainbow Warrior. « Dépêchez-vous et attendez » est devenu la devise officielle de nombreuses actions menées par Greenpeace. Ce qui est sûr, c’est que les pêcheurs sont prêts, et le temps joue contre eux : la saison de pêche se termine le 15 juin. Ces dernières années, la saison de pêche a été considérablement écourtée : trop de bateaux, trop peu de ressources halieutiques. Espérons que quelqu’un a tuyauté les thons rouges pour qu’ils n’arrivent pas en Méditerranée avant le 16 juin !

    Auparavant, les thoniers pouvaient pêcher 11 mois sur 12, contre un seul aujourd’hui… Malheureusement, ces mesures s’avèrent insuffisantes pour permettre une reconstitution des stocks. Si l’on veut vraiment mettre un terme au déclin des populations de thonidés, il faudrait s’assurer qu’ils puissent se reproduire dans des conditions optimales, et à cet effet, commencer par protéger les zones où ils se reproduisent.

    thonrouge1.jpg

     

    La solution : des réserves marines


    Le thon rouge est un poisson migratoire qui, par conséquent, peut difficilement se reproduire en captivité. Il faut donc préserver les espaces dans lesquels ils évoluent naturellement, notamment les mers entourant les îles Baléares. Si, pour la plupart d’entre nous, ces îles riment avec soleil et vacances, elles sont synonymes de survie pour le thon rouge qui vient s’y reproduire.

    Ainsi, pour protéger le thon rouge, il faut protéger les Baléares (et le sud de la Sicile, et le Golfe du Mexique, pour commencer !), et empêcher les thoniers senneurs de capturer une espèce en danger qui vient justement dans ces eaux pour se reproduire. La science est formelle, la logique implacable. Le raisonnement n’est pas difficile à comprendre, que vous vouliez sauvez le thon rouge en tant qu’espèce ou préserver le futur de la pêche.

    Entre autres mesures, il faudrait notamment créer des réserves marines dans les zones de reproduction du thon rouge en Méditerranée. Depuis des années, Greenpeace et d’autres ONG réclament l’établissement d’un sanctuaire pour le thon rouge dans les eaux des Baléares. Toutefois, le gouvernement espagnol, qui n’a jamais été le meilleur ami du thon rouge, s’oppose à cette mesure.

    En bref, nous nageons dans un océan de scandales. Pourquoi les thoniers-senneurs ont-ils le droit de guetter et d’épingler une espèce en voie de disparition qui vient en Méditerranée pour se reproduire ? Pourquoi nos gouvernements défendent-ils les intérêts des pêcheurs, et non ceux du thon rouge ? Il semblerait que le thon rouge soit devenu le symbole d’une gestion catastrophique de la pêche et des ressources naturelles.

  • Haïti: de la solidarité à l'oubli ?


    5 mois après le séisme, à l'écoute de la colère et du désarroi des Haïtiens de France !


    L'émotion est retombée, Haïti ne fait plus la une et les promesses d'aide et d'accueil paraissent oubliées. Le 3 juin, à l'Assemblée nationale, de nombreuses familles viendront témoigner des angoisses et parfois des drames humains dans lesquels les plonge le double langage des autorités françaises.

    Les témoignages de France sur les pratiques des préfectures et des ministères auront, en écho grâce au duplex, ceux d'Haïtiens d'Haïti sur les haiti3.jpgpratiques consulaires.

    Les Haïtiens constatent que :

    • les guichets « urgence-Haïti » ont rapidement fermé là où ils avaient été ouverts ;
    • les critères du regroupement familial n'ont été assouplis qu'en paroles ;
    • le consulat de France en Haïti et les administrations françaises maintiennent des exigences irréalistes en matière de production de documents d'état-civil ;
    • les préfectures continuent à signer des obligations de quitter le territoire ou des arrêtés de reconduite à la frontière ce qui signifie que la « suspension » des éloignements des Haïtiens n'est que provisoire.

    Certaines ont refusé l'entrée en France puis réacheminé vers Port-au-Prince des Haïtiens. Pour le ministre de l'immigration, pour les administrations formées à la logique restrictive du chiffre et du cas par cas, les Haïtiens n'ont pas cessé de relever de « l'immigration subie » !

    Pourtant, face à la situation catastrophique issue du séisme en Haïti, la France a le devoir d'apporter une assistance exceptionnelle. Cette assistance comporte l'aide matérielle à la survie et à la reconstruction du pays. Elle comporte aussi une aide aux personnes qui implique le droit de quitter Haïti et d'être accueilli à l'étranger quand l'exil représente la solution la plus adaptée. Pour les Haïtiens qui résident déjà à l'étranger, elle comporte un droit durable à être protégés contre l'expulsion et à vivre dans des conditions respectueuses de la dignité humaine, c'est-à-dire dans une situation légale.

     

    • A l'appel de : Plateforme des Associations Franco-Haïtiennes (PAFHA)
    • Avec le soutien de : Anacaona, Collectif Haïti de France, Collectif Migrants Outre-mer (regroupant : ADDE, CCFD, CHF, la Cimade, Comede, Gisti, Eléna, LDH, Médecins du monde, MRAP, Secours catholique / Caritas France), Réseau Education Sans Frontières (RESF)