Pièce de théâtre jouée par Laurence Tartar-Fouchier, qui interprète Sophia, Palestinienne, chrétienne orthodoxe grecque, et dialogue avec Naïma (médecin et musulmane), Yaël (juive et commerçante), et Meriem, Maronite (secrétaire, se préparant à devenir nonne). Nathan, le neveu de Sophia, est le trait d’union entre les 4 amies. Elles se voient tous les Jeudis, jour de l’étendage du linge, sur la terrasse de Sophia pour parler, rire, fumer, boire, lire la presse internationale..., en cachette de leur famille, et à l’abri des regards.
Mais un jeudi après-midi tout bascule !
La comédienne interprète une femme, Sophia. Les 4 autres personnages sont imaginés et rendus visibles au public par le texte. Les techniques du théâtre classique, de l’Actors studio et du seul en scène basé sur l’improvisation, le sketch et la technique théâtrale empruntée au théâtre de Nô, visent un travail sur les 4 éléments : la terre, le ciel, l’eau et le feu.
Durée du spectacle : 1 h 30
Mise en scène :
Laurence Tartar Fouchier
Vincent Mangado
Assistante d’écriture, corrections et regard extérieur :
Agnès Adeline.
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 280
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Femmes en scènes à Boult le 6 mars
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Allemagne : quand le racisme tue encore
Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) exprime sa profonde solidarité envers les victimes de la tuerie de Hanau en Allemagne qui a causé la mort de neuf personnes et de graves blessures à cinq autres.
Les motivations du terroriste d’extrême droite qui a frappé des victimes d’origine kurde ne font aucun doute. L’auteur, qu’on a trouvé mort chez lui au côté du corps sans vie de sa mère, avait réalisé un manifeste et une vidéo dans lesquels il désignait, dans la plus pure tradition nazie, des « peuples à éliminer ».
Cette tragédie intervient dans le double contexte d’un retour en force en Allemagne du terrorisme d’extrême droite et de succès électoraux inédits pour les partis d’extrême droite néonazis dans ce pays.
Huit mois après l’assassinat de Walter Lübcke, accusé d’être trop « pro-immigration », quatre mois après l’attaque de la synagogue de Halle par un néonazi et alors qu’on sait, après l’arrestation de douze personnes, que de nombreux attentats contre des mosquées étaient préparés par un groupuscule d’extrême droite appelé « Le Noyau dur », une prise de conscience douloureuse s’impose.
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Procès de Julian Assange, l’extradition vers les Etats-Unis violerait gravement les droits de l’Homme
Le 19 février 2020, la Maison des Lanceurs d’Alerte et seize organisations de France (Ligue des droits de l’Homme, La Quadrature du Net, Syndicat national des journalistes), d’Allemagne (Whistleblower Netzwerk), des Pays-Bas (Liga voor de Rechten van de Mens), d’Espagne (Xnet, Fondation Baltasar Garzón), de Suisse (Ligue suisse des droits de l’Homme, Adetra, Solidarité Bosnie, Cetim), de Belgique (Ligue des droits humains), d’Europe (Association européenne pour la défense des droits de l’Homme, EuroMed Droits) et du monde (Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme, The Signals Network) ont saisi la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, du cas de Julian Paul Assange, fondateur de Wikileaks.
Dans ce mémo, les signataires demandent à la commissaire d’intervenir en faveur de la libération immédiate de Julian Assange et à l’abandon des charges pesant sur ce dernier.
En 2012, Julian Assange s’est réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède, pays dans lequel il aurait été exposé à un renvoi vers les États-Unis. Il y a séjourné près de sept années dans des conditions qualifiées de « détention arbitraire » par le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Le 11 avril 2019, suite au retrait par l’Équateur de son droit d’asile, la police britannique a procédé à l’arrestation du fondateur de Wikileaks au prétexte que ce dernier avait violé les termes de sa libération conditionnelle. Celui-ci a été immédiatement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh où il séjourne jusqu’à ce jour.
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La centrale de Fessenheim ferme… et après ?
43 ans au compteur pour Fessenheim ! Comme toutes les centrales nucléaires françaises actuellement en activité, Fessenheim a été conçue initialement pour fonctionner 40 ans maximum. Au-delà, les réacteurs entrent dans une phase de vieillissement qui n’a pas été prévue par les ingénieurs et que la filière nucléaire ne maîtrise pas.
La doyenne du parc nucléaire français a bien mérité son départ à la retraite : située en zone sismique et susceptible d’être inondée, avec des micro-fissures sur la cuve du 1er réacteur, des joints et composants obsolètes, un générateur de vapeur non conforme, des arrêts prolongés, plus de 15 incidents sur chaque réacteur jugés « précurseurs » par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) car ils augmentent le risque d’accident, une vulnérabilité aux actes de malveillance et aux chutes d’avion.
Même « rénovée » à grands frais, la centrale de Fessenheim n’aurait pas pu atteindre les exigences de sûreté imposées aux réacteurs plus récents comme l’EPR. Sa fermeture était absolument nécessaire pour limiter les risques accidentels pour la France mais aussi pour l’Allemagne et la Suisse, situées à quelques dizaines de kilomètres à peine.
Mais cette fermeture n’est que le début d’un long processus. Quelles sont les prochaines étapes pour le site, la région et le parc nucléaire dans son ensemble ?
Pourquoi faut-il démanteler la centrale de Fessenheim au plus vite ?
Fessenheim arrête de produire de l’électricité mais le site est loin d’être définitivement fermé : il faut désormais démanteler l’installation nucléaire et évacuer du site la totalité des substances dangereuses ou radioactives. Ces opérations peuvent s’étaler sur une durée de 20 à 30 ans, ou bien plus longtemps lorsque l’industriel traîne des pieds. En 2016, EDF annonçait vouloir reporter le démantèlement des vieux réacteurs nucléaires de la génération précédente (graphite gaz) de plusieurs décennies. Ce qui signifie que les réacteurs ne seraient toujours pas complètement démantelés d’ici la fin du 21e siècle ! L’industriel évoque des problèmes techniques mais en réalité, le problème est surtout d’ordre financier : le démantèlement, c’est une opération qui coûte très cher et qui ne rapporte pas d’argent à EDF. Elle génère des volumes de déchets radioactifs importants qu’il faut ensuite stocker quelque part et qui pèsent sur le bilan de l’entreprise.
Dans le cas de Fessenheim, EDF doit commencer par remettre un dossier sur le démantèlement à l’ASN. Cette dernière a répondu début 2020 que « le niveau de détail du plan de démantèlement remis par EDF est insuffisant ». L’exploitant doit corriger le tir au plus vite car il n’est pas bon de repousser le démantèlement à plus tard. D’abord, parce que les équipements et matériaux qui confinent les radioéléments présents dans l’enceinte vieillissent : le béton perd de son étanchéité par exemple. Ensuite, la connaissance des installations se perd au fil du temps : personne ne connaît mieux les installations nucléaires que celles et ceux qui les ont exploitées. Le temps qui passe est un ennemi de la transmission du savoir. En outre, élément très important : qui financera et pilotera les opérations de démantèlement, si elles sont reportées indéfiniment ?
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L'ONU dresse la liste des entreprises liées aux colonies israéliennes
Publié le 17.02.2020 par Amnesty International.
L’ONU vient de publier une base de données répertoriant plus de 100 entreprises impliquées dans les colonies israéliennes illégales. Un grand pas en matière de responsabilisation.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a publié le 12 février un rapport sur les entreprises engagées dans des activités particulières liées aux colonies israéliennes en Cisjordanie. C’est le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui l’avait chargé de cette mission en 2016. Ce rapport répertorie plusieurs entreprises du numérique spécialisées dans le tourisme, dont Airbnb, TripAdvisor, Expedia et Booking.com. D’après nos recherches, elles favorisent le tourisme dans les colonies et contribuent à leur existence et à leur expansion.
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Non à la « gestion adaptative » d’oiseaux en déclin
La LPO dénonce une manipulation pour continuer de chasser en France des espèces en mauvais état de conservation. (Publication : 13 février 2020)
Le gouvernement vient de soumettre un projet de décret relatif à la liste des espèces soumises à gestion adaptative. Il prévoit d’établir des quotas de chasse pour 4 oiseaux pourtant menacés : la Tourterelle des bois, le Courlis cendré, la Barge à queue noire et le Grand Tétras.
Nous publions ci-dessous l'avis défavorable de la LPO déposé sur la consultation publique en ligne ouverte par le Ministère de la transition écologique et solidaire. Nous invitons nos sympathisants à s’en inspirer pour ajouter également leur propre commentaire sur le site avant le 3 mars, en évitant cependant le copier-coller au risque qu’il ne soit pas pris en compte.
« La LPO est a priori favorable à la gestion adaptative des espèces. A condition qu’il s’agisse bien de fixer des quotas du nombre d’individus d’une espèce à chasser afin que celle-ci conserve un bon état de conservation. Comme le Canard colvert. Ou éventuellement pour des espèces non encore inscrites sur les listes rouges de l’UICN, mais dont les effectifs sont en déclin. Comme l’Alouette des champs. Afin d’empêcher des espèces de rejoindre la liste rouge.
Mais la gestion adaptative ne devrait pas être un prétexte pour continuer de chasser des espèces déjà en mauvais état de conservation. Ce qui est le cas des 4 espèces citées dans le projet de décret soumis à la consultation publique. Le simple principe de précaution devrait suffire à stopper la chasse des espèces inscrites en liste rouge. Qui plus est l’année où la France se vante d’accueillir le Congrès mondial de l’UICN. La chasse est un loisir. Il n’y a aucune obligation à continuer de chasser des espèces qui se portent mal. Même si pour certaines d’entre elles la chasse n’est pas le seul voire principal facteur de régression.
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Choquant. La FDSEA vandalise la façade de France Nature Environnement Midi-Pyrénées
Communiqué FNE le 14.02.2020
« Imposteurs », « per-verts », « sinon boom » … La nuit dernière en Haute-Garonne, la FDSEA 31 et les Jeunes Agriculteurs 31 s’en sont pris à France Nature Environnement Midi-Pyrénées à coups de lancers d’œufs, de poubelles, dépôt de paille et insultes. Une tentative d’intimidation qui intervient dans le cadre du « dialogue » réclamé par la FNSEA sur la mise en place de zones de non-traitement (ZNT) aux pesticides près des habitations. France Nature Environnement, qui a toujours œuvré pacifiquement à la défense du monde vivant, condamne fermement ces actes violents. C’est ce que vient également de faire Elisabeth Borne ; nous appelons les autres membres du gouvernement et la FNSEA à en faire de même et à agir pour y mettre fin.
Des violences répétées envers les associations environnementales
Venant de toute la Haute-Garonne, une centaine d’agriculteurs ont mené des opérations de vandalisme à Toulouse hier soir. D’abord rassemblés devant la préfecture de Toulouse, ils ont déversé de la paille et laissé des messages pour « maintenir la pression sur le gouvernement ». Ils se sont ensuite rendus devant les locaux de France Nature Environnement Midi-Pyrénées pour y jeter, paille, œufs, poubelles et messages d’insultes. Le tout sous le regard passif de la police, comme le montrent les images. « Combien de milliers de tonnes de lisiers répandus dans les rues partout en France depuis des années, combien de milliers de pneus brûlés en toute impunité toujours et encore, aucune autre profession n'a autant dégradé, pas respecté les règles, que les tenants d'une agriculture productive, intensive faisant le jeu de l'agrochimie. Il est temps de passer à une autre agriculture, respectueuse de la nature et de l'environnement », a réagi Cécile Argentin, vice-présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées.