Communiqué LDH
De très nombreux conseils des prud’hommes sont actuellement fermés sur le territoire. L’activité juridictionnelle a totalement cessé depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, y compris en matière de référé, empêchant les salariés de défendre leurs droits.
La cessation de la justice prud’homale n’est pourtant pas imposée par les ordonnances issues de l’état d’urgence sanitaire. L’ordonnance du 25 mars 2020 prévoit au contraire la possibilité de poursuivre l’activité juridictionnelle, en aménageant son fonctionnement, en permettant de pallier l’empêchement d’un ou plusieurs conseillers prud’homaux, en restreignant éventuellement leur nombre, en organisant les débats par tous moyens de communication électroniques ou par visioconférence.
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 271
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Prud’hommes : les salariés doivent pouvoir défendre leurs droits
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Des jeunes oiseaux sont au sol, que faire ?
Communiqué de la LPO le 20.04.2020
Avec l'arrivée du printemps, de nombreux oisillons peuvent tomber du nid. Pourtant, ils ne sont que très rarement abandonnés. Sauf risque avéré comme la proximité d'une route fréquentée ou d'un chat à l'affut, il est préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Leurs parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas.
Avant toute action, jugez la situation
Dans un premier temps, conservez vos distances avant d'aller vers lui, patientez un peu et posez-vous les bonnes questions : Est-il blessé ? En danger ? L'oiseau vient peut-être de tomber du nid. Est-il vraiment seul ?
Si l'oisillon ne semble pas pouvoir s'envoler mais sautille de branche en branche ou volète au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l'avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l'avez trouvé.
Si nécessaire, mettez-le à l'abri des dangers ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n'entraînera aucun rejet par les parents.
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La bourse ou la vie
Dessin de Jiho pour Cartooning for Peace
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Pour des filières alimentaires responsables et équitables
Communiqué de la Confédération Paysanne le 17.04.2020
Nos organisations professionnelles, paysannes et citoyennes estiment que cette crise sanitaire doit permettre de consolider notre système alimentaire sur nos priorités : garantir une alimentation de qualité accessible à tou.te.s et rémunérer dignement le travail des paysannes et paysans, et tous les salarié.e.s de la chaîne alimentaire. Cela devra déboucher durablement sur des modes d'approvisionnement alimentaire équitables, responsables socialement et écologiquement.
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COVID-19 : désinfecter les rues est inutile et dangereux
Communiqué de FNE le vendredi 17 avril 2020
En France, de nombreuses municipalités partent à la traque du Covid-19 en pulvérisant dans l’espace public des produits biocides dilués. Si l’inquiétude des populations et le souhait de limiter au maximum la transmission du virus est bien légitime, recourir à des pulvérisations de ce type est inefficace et non sans risques.
Des pratiques inefficaces pour protéger la population
Pour vivre le coronavirus a besoin d’infester une cellule vivante (homme ou animal), Il ne peut pas exister à l’air libre, ainsi, faute de trouver un hôte, il meurt.
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a réalisé une analyse relative au risque de contamination de la population par les espaces publics (voirie et mobilier urbain) ainsi qu’au risque lié à l’utilisation de produits détergents et désinfectants sur l’écosystème et l’environnement urbain. Dans son avis du 4 avril 2020, il recommande de ne pas mettre en œuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie et autres lieux publics de plein air, du fait de l’absence d’argument scientifique de l’efficacité d’une telle mesure sur la prévention de la transmission du virus.
Cette mesure ne contribuerait donc pas à la diminution de la transmission virale interhumaine, qui est ce contre quoi il faut précisément lutter. Les gestes barrières préconisés par le gouvernement sont la meilleure solution pour limiter cette transmission.
Des déversements dangereux pour l’environnement
Dans son avis, le HCSP précise par ailleurs qu’il est préférable, par mesure de précaution, de proscrire toute application de produits à proximité des milieux aquatiques. Il met en garde sur les effets de certains produits reconnus toxiques.
Quoi qu’il en soit, lors des pulvérisations, les eaux chargées en produits désinfectants ruissellent et s’écoulent par le biais des avaloirs de rue pour aller se déverser dans les stations d’épuration urbaines, ou directement dans les cours d’eau.
L’apport de ces produits dans les stations d’épuration peut entraîner des altérations de leur fonctionnement et donc de la qualité de l’eau épurée qui en ressort et est rejetée au milieu naturel. En effet, la quasi-totalité des stations d’épuration traitent les eaux usées grâce à l’action de communautés de bactéries. L’afflux de produits biocides en quantité peut altérer l’action de ces bactéries, entraînant un risque important de dysfonctionnement du système de traitement des eaux.
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Mangeons local pendant le confinement !
Informations reprises du site de l'office de tourisme
Le coronavirus bouscule nos habitudes alimentaires…Nous retournons à l’essentiel. Jouons la carte de la proximité durant cette période où il est primordial de privilégier des trajets de courtes durées et autour de chez soi. Nous vous suggérons de s’approvisionner en favorisant nos agriculteurs et producteurs qui continuent de proposer leurs produits malgré cette crise sanitaire.
Il est aujourd’hui possible de remplir votre frigo et vos placards en misant sur le local, avec le circuit court du producteur au consommateur.
Faites vos courses en quelques clics
En ligne avec le DRIVE FERMIER à Vouziers : les producteurs continuent de vous accueillir et de confectionner vos commandes. Fruits & légumes, produits laitiers, miel, boissons, pains, poissons, viandes/volailles & charcuterie, œufs, farine et plats préparés.
Tous les produits disponibles sont visibles sur l’interface, vous n’avez plus qu’à remplir votre panier. Passez votre commande du mercredi au mardi, sélectionnez votre heure de retrait et récupérez vos articles le jeudi de 16h à 20h.
Prêt à tester ? Rendez-vous ici pour tenter l’expérience, vous allez être conquis!
Attrapez votre panier
Direction la place Carnot à Vouziers le samedi matin : bonne nouvelle pour nous, le marché est maintenu. Seuls les commerçants proposant des produits d’alimentation seront bien-sûr présents. Vous pourrez en profiter pour vous rendre dans les petits commerces de la ville situés autour de la place : nos 2 boucheries , les boulangeries ainsi que notre petite épicerie (dite «chez Momo»). Elles restent ouvertes et accessibles en respectant les consignes de non-contamination.
Les épiceries de Le Chesne, Buzancy et Grandpré sont ouvertes elles aussi : retrouvez chez eux une sélection de produits locaux.
Nous vous conseillons de vérifier les heures d’ouvertures qui pourraient éventuellement évoluer selon les semaines à venir tenant compte des circonstances.
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L’accès à la demande d’asile mis à l’arrêt en Ile-de-France
En Ile-de-France, il n’est aujourd’hui plus possible d’enregistrer une demande d’asile. L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) a suspendu sa plateforme téléphonique qui habituellement délivre les rendez-vous, tandis que les guichets des préfectures sont fermés.
En fermant l’accès à la demande d’asile, le gouvernement abolit de fait le droit d’asile pourtant consacré par les textes internationaux et la Constitution française.
En fermant concrètement toute possibilité d’accès à la procédure d’asile, le gouvernement place les personnes candidates à une protection internationale en situation irrégulière et dans une très grande précarité.
Ainsi, nous avons rencontré ces derniers jours des personnes arrivées récemment sur le territoire français et qui, sans accès à la demande d’asile, sont contraintes de vivre dans la rue, privées des conditions matérielles d’accueil (CMA) attachées théoriquement au statut de demandeur d’asile : hébergement, accès aux soins, allocation, etc.