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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 272

  • Les Rimbaud du cinema le 19 octobre à Charleville

    Les Rimbaud du Cinéma sont un événement international dont l'objectif est de donner à voir tout un pan du cinéma méconnu, de proposer un autre regard sur des œuvres, loin de l'uniformisation cinématographique et d'honorer ceux qui produisent et réalisent chaque année des films hors des sentiers lumineux de la gloire médiatique.

    L'impertinence, l'esprit rebelle et l'énergie créatrice de ces cinéastes amoureux de la liberté libre seront mis à l'honneur.

    Rimbaud, universellement connu, est un symbole fort pour mettre en avant un cinéma indépendant qu'on ne peut continuer à ignorer en raison d'une difficulté structurelle à se faire connaître dans les salles de cinéma ou sur les chaînes populaires.

    « L’ambition des Rimbaud du Cinéma
    est de proposer un autre regard sur des œuvres,
    loin de l'uniformisation cinématographique. »

    Le point d'orgue de cet événement sera la cérémonie de remise des Rimbaud du Cinéma - œuvre du sculpteur ardennais Paul Maulpoix - qui aura lieu le samedi 19 octobre 2019 au Théâtre Municipal de Charleville-Mézières (Ardennes), veille de la date anniversaire de la naissance du poète Arthur Rimbaud.

    Parce que le cinéma se partage, une fête aux couleurs tziganes en l'honneur du cinéma vivant et du poète Arthur Rimbaud, auteur des poèmes Ma Bohême et Le Bateau Ivre.

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  • Non à de nouveaux EPR.

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 14.10.2019.

    Ce lundi 14 octobre, le Monde vient de rendre publique l’existence d’un courrier adressé à EDF par les ministres de la Transition écologique et solidaire et de l’Économie et des Finances.

    Il en ressort que la décision du gouvernement concernant la construction de nouveaux réacteurs est déjà prise, et que les ministres demandent à EDF de fournir des gages en vue de la construction de 6 EPR ! Nous dénonçons cette fuite en avant absurde et suicidaire, qui met en danger à la fois l’environnement, les alternatives énergétiques et les finances publiques.

    Construction de nouveaux réacteurs : pour le gouvernement, la messe est déjà dite !

    Lors de la publication de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, en novembre 2018, Emmanuel Macron avait annoncé qu’aucune décision ne serait prise avant 2021 concernant la construction de nouveaux réacteurs. Au vu du retard sur le chantier de l’EPR de Flamanville, il semblait même évident que rien ne serait décidé avant que celui-là ne soit achevé.

    Or, selon le courrier évoqué dans Le Monde, la décision gouvernementale serait déjà prise. Dans cette lettre datée du 12 septembre, le gouvernement demande à EDF de procéder à un état des lieux de la filière nucléaire, d’identifier ses manques et les actions à mener pour regagner en compétence, afin d’assurer la construction de trois paires d’EPR « Nouveau Modèle » sur trois sites différents.

    Le gouvernement a donc suivi le scénario préconisé par le rapport Collet-Billon-Escatha, dont les grandes lignes ont été dévoilées juste après la démission de Nicolas Hulot et qui préconisait la construction de 6 EPR [1] . On comprend mieux les achats de terrain effectués par EDF autour des centrales [2], tout comme l’appel d’offre déposé par EDF pour la construction de deux EPR à partir de 2023 !

    Il en ressort que les procédures réglementaires à prévoir (enquête publique, débat public), voire les débats sur le sujet avec les parlementaires, constituent un non-sujet pour le gouvernement, comme pour EDF. Peu importe qu’une écrasante majorité de citoyennes et citoyens ait exprimé son opposition à la construction de nouveaux EPR, y compris pendant le débat public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie [3] : comme d’habitude, concernant le nucléaire, on ne s’embarrasse pas avec la démocratie !

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  • Les Kurdes ont fini d'être utiles aux Etats- Unis

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    Dessin de Herrmann (Suisse )

  • De retour au Moyen Âge avec Jacky Lusse.

    Pour Jacky Lusse, se retrouver au Moyen Âge n'est pas une expression péjorative. Ce docteur en histoire est maître de conférence en histoire médiévale à l'université de Lorraine, Nancy II. Spécialiste de cette période qui s’étend de la fin de l'empire romain au début de la Renaissance, il en connaît la réputation d'époque trouble et rudimentaire.

    Lors de sa conférence donnée ce vendredi au CPR de Vouziers, à l'invitation de l'ASPV, il a pu démontrer qu'au Moyen Âge s'étaient développés des progrès techniques, des productions culturelles, et donc un développement de civilisation qui n'a rien à envier à d'autres périodes historiques. Son propos portait plus précisément sur "histoire et vestiges de sites médiévaux du Vouzinois et des environs". Ce thème a réuni de nombreux curieux et passionnés d'histoire locale, la salle du CPR s'avérant trop petite pour que les retardataires y trouvent une place assise.

    Le conférencier a développé son exposé autour de 4 thèmes : les châteaux, les maisons fortes, les abbayes et les villes neuves.

    Le modèle du château médiéval est représenté localement par Bourcq. L'éperon rocheux qui domine la vallée de l'Aisne est surmonté d'une une motte haute de 7 à 8 m et large à la base de 40 à 50 m. Cette butte représente le vestige du château installé sur cette position quasi-imprenable. A noter que Baudouin de Bourcq, mort en 1131, fils du comte Hugues de Rethel, a été lors des croisades deuxième Roi de Jérusalem de 1118 à 1131.

    Des maisons fortes ont existé dans presque tous les villages. De dimension modeste, ces constructions défensives étaient entourées d'un fossé rempli d'eau. Parfois, aucune trace ne persiste sur le terrain, seuls les cadastres anciens et la toponymie attestent de leur existence. C'est le cas à Challerange, où les derniers fossés ont été comblés au début du 20e siècle.

    Les abbayes ont été très nombreuses dans la région. Beaucoup ont été détruites lors des guerres ou à la Révolution. On peut encore voir des sites remarquables comme à Belval Bois des Dames ou Chatel-Chéhéry.

    Plusieurs villages ont été fondés à cette époque, dont Le Chesne et Belleville sur Bar. La disposition actuelle des rues et le parcellaire découlent encore du "lotissement" originel.

    Jacky Lusse a également évoqué la résidence royale d'Attigny, fréquentée par plusieurs souverains carolingiens. Cette résidence devait se situer sur la commune de Sainte-Vaubourg, près de l'église de ce village.

    Cette conférence était illustrée par des documents anciens et des photographies récentes, voici une représentation d'un château médiéval, avec son donjon et sa basse-cour.

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    Et voici quelques photographies de cette conférence.

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  • Loi Alimentation : un chèque en blanc à la distribution de 1,6 milliard d’euros !

    Communiqué d' l'UFC-Que Choisir et de la Confédération Paysanne.

    Deux ans après la promesse d'Emmanuel MACRON lors du discours de Rungis dans le cadre des Etats Généraux de l'Alimentation, de revaloriser le revenu agricole via l'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), l'UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne condamnent amèrement, étude d'impact à l'appui, l'échec de la loi Alimentation. Alors que la hausse de 10 % du SRP inflige aux consommateurs une inflation qui devrait représenter selon nos calculs 1,6 milliard d'euros sur deux ans, le rééquilibrage des négociations commerciales tant attendu par les agriculteurs et promu par la loi n'a pas eu lieu : la grande distribution et l'industrie continuent d'imposer des prix agricoles en dessous des prix de revient à de nombreuses filières. Refusant tout à la fois cet inadmissible chèque en blanc des consommateurs à la grande distribution et le chèque en bois reçu par les agriculteurs, l'UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne demandent au Gouvernement l'abandon immédiat du relèvement du SRP et l'instauration d'un véritable rééquilibrage des négociations en faveur des acteurs agricoles.

     

    Relèvement du SRP : un chèque en blanc de 1,6 milliard à la distribution !

    Alors que les représentants de la grande distribution prétendent désormais que le relèvement du SRP n'aurait causé aucune inflation[1], l'UFC-Que Choisir démontre au contraire que cette mesure a bel et bien déclenché une flambée des prix alimentaires. Sur la base d'une étude de prix réalisée sur la totalité des magasins des grandes enseignes[2], il apparaît que les prix alimentaires ont subi lors de l'entrée en vigueur de la mesure (1er février 2019) une brutale augmentation de + 0,83 % en un mois seulement, plus particulièrement marquée dans les hypermarchés et sur les produits de grandes marques. Alors que la facture des ménages en alimentaire s'élève à 95 milliards d'euros par an, le relèvement du SRP se traduira par une hausse de 1,6 milliard d'euros.

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  • Vernissage de l'exposition à Bar-lès-Buzancy

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  • EPR de Flamanville : les huit soudures de traversée devront être réparées

    L'EPR ( centrale nucléaire de nouvelle génération) qui est en construction à Flamanville n'en finit pas de rencontrer des difficultés. Les retards succèdent aux retards, et les surcoûts atteignent des proportions gigantesques.

    L'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) a imposé à EDF en juin dernier la réfection de soudures non-conformes dans une partie essentielle du réacteur. L'ASN déclarait alors ceci :

    "EDF avait proposé en 2018 une démarche visant à justifier le maintien en l’état de ces soudures. L’ASN avait alors jugé que l’issue d’une telle démarche était incertaine et avait invité EDF à engager les opérations préalables à la remise en conformité des soudures (...)

    Par courrier du 7 juin 2019, EDF a sollicité l’avis de l’ASN sur la possibilité de réparer ces soudures vers 2024, après la mise en service du réacteur.

    Dans son courrier du 19 juin, l’ASN note que la remise en conformité des soudures de traversées avant la mise en service du réacteur est techniquement réalisable. Le report des opérations de réparation après la mise en service du réacteur soulèverait plusieurs difficultés, notamment au regard de la justification de la sûreté du réacteur durant la période transitoire. L’ASN considère donc que la réparation des soudures concernées avant la mise en service du réacteur constitue la solution de référence."

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