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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 268

  • 30 & 31 mai 2020 - Week-end national de comptage des oiseaux des jardins

    Cette année encore, l’Observatoire organise un week-end national de comptage le dernier week-end de mai. Nous espérons que vous serez nombreux à y participer !

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s’agit de compter durant 1h les oiseaux de son jardin, soit le samedi, soit le dimanche puis d’enregistrer ses observations sur le site en ligne.

    Tout comme le comptage des oiseaux en hiver réalisé en janvier (dont les résultats des années précédentes sont disponibles ici_ résultats du comptage de janvier 2020 encore en cours de traitement), il permettra d’évaluer la richesse écologique des jardins et d’effectuer un suivi des populations d’oiseaux communs durant la saison de reproduction.

    Comment faire ?

    • Choisir un jour de comptage, soit le samedi 30, soit le dimanche 31.
    • Trouver le lieu ! Idéalement un jardin, public ou privé, pas d’importance ! Il vous est aussi possible de participer si vous ne possédez qu’un balcon ou une cour.
    • Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent votre jardin. Le créneau horaire d'observation est libre, à vous de le choisir en privilégiant la matinée, moment où les oiseaux sont le plus actifs en cette période. Pour chaque espèce, ne dénombrez que l'effectif maximum d’oiseaux observé simultanément et ne comptez pas les oiseaux observés simplement en vol.

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  • Climat et dividendes, l’argent du chaos

    Publié par Greenpeace le 7 mai 2020

    Des millions de vies sont en danger. Le climat s’emballe. Pendant ce temps, des entreprises détruisent l’environnement à coups de milliards de tonnes de carbone. Et rémunèrent leurs actionnaires à coups de milliards d’euros. Il est inacceptable que les multinationales et les marchés financiers prospèrent sur des activités et des investissements qui dérèglent le climat. Il est temps de contraindre les entreprises à respecter l'Accord de Paris pour qu’elles réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous vous expliquons pourquoi, et comment.


    Le système néolibéral, moteur de la crise écologique et sociale

    La crise du coronavirus va « changer la nature même de la mondialisation dans laquelle nous vivons depuis quarante ans […] Personne n’hésite à faire des choix profonds et radicaux quand c’est une question de vie ou de mort. C’est la même chose avec le risque climatique ». Ces propos d’Emmanuel Macron mâtinés de radicalité détonnent. Ils sonneront d’autant plus faux s’ils ne sont pas traduits en actes immédiats.
    La crise du coronavirus exacerbe les travers d’un système déconnecté du bien commun, nous le voyons déjà. Le capitalisme néolibéral creuse les inégalités et meurtrit la planète, cherchant à accumuler les richesses au profit de quelques-uns, alors que la Terre n’en finit plus de montrer ses limites. Résultat : le réchauffement climatique pourrait atteindre +7°C d’ici 2100 et donc des conditions de vie intenables, si nous ne changeons rien. En France, l’inaction climatique des dirigeants et des entreprises est criminelle : notre empreinte carbone globale n’a pas diminué depuis 1995, malgré l’urgence et les promesses.


    Des entreprises criminelles du climat et championnes des dividendes

    Un actionnaire qui touche 100€ de dividendes de la Société Générale, du Crédit agricole, de BNP Paribas ou d’Engie pollue beaucoup plus qu’un Français moyen en un an. Une autre comparaison ? Cent euros de dividendes de la Société Générale équivalent à 30 allers-retours Paris-New York en avion pour un passager, comme nous le montrons dans notre rapport “Climat : l’argent du chaos”. Or ces dividendes climaticides sont versés à coups de milliards d’euros chaque année, avec un record pour l’exercice 2018. C’est là le cœur du problème : certaines entreprises du CAC 40 ont fait du dérèglement climatique le moteur de leur développement, du fait de l’absence de régulation. Un exemple criant : BNP Paribas investit sans relâche dans les énergies fossiles. Son empreinte carbone est la plus élevée du CAC 40 et ses actionnaires s’en frottent les mains : BNP leur a versé 3,7 milliards d’euros en 2019. Quant à Total, l’entreprise a émis 444 millions de tonnes de CO2, soit autant que les émissions de toutes les activités conduites sur notre territoire.

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  • Déclaration unitaire

    Les organisations syndicales paramédicales et médicales AMUF, CGT, SUD, UNSA, les collectifs Inter Blocs, Inter Hôpitaux, Inter Urgences, le printemps de la psychiatrie et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et des Maternités de proximité interpellent sur la situation de l’hôpital public, des établissements du sanitaire, du médico-social et du social. La pandémie COVID 19 que traverse notre pays touche particulièrement les professionnel.le.s de ces établissements qui prennent en charge la population.

    A ce jour, les mesures de protection indispensables sont nettement insuffisantes, mettant en danger les professionnel.le.s. Cette situation inacceptable ne peut plus durer. Tous les personnels de ces secteurs sont mobilisés et font face avec les moyens qu’elles et ils ont à leur disposition pour accompagner, soigner et sauver des vies, et cela, au détriment de leur propre santé et vie parfois. Malgré ces situations, le personnel fait preuve de courage et de dévouement, il faut saluer sa capacité à s’adapter pour exercer sa mission. Cela doit être une priorité et une obligation des employeurs et de l’Etat de fournir aux salarié.e.s et aux usager.es dans les services ainsi que dans les établissements des moyens de protection nécessaires pour ne pas les mettre en danger face au risque d’exposition du Covid 19 et le dépistage systématique pour identifier les personnes atteintes. Les professionnel.le.s, dans ces conditions, se demandent légitimement comment dans le cadre du futur déconfinement, avec l’accès plus large à la population du matériel barrière et des tests annoncés par le gouvernement, elles et ils vont pouvoir continuer à exercer les prochaines semaines s’il y des risques de tensions supplémentaires sur ces produits ? Et elles et ils sont très inquiet.e.s sur le risque d’une « deuxième vague » ?

    Les politiques d’austérité menées par les différents gouvernements successifs avant la crise et les non prises en compte de ce gouvernement en matière de Santé et de Protection Sociale ont généré des carences en matière de prise en charge qui, en ce temps de crise, malheureusement, s’accentuent au regard des constats sur le terrain. Cela démontre que les questions de Santé Publique, les enjeux de la prise en charge de la population en cas de catastrophe sanitaire pour constituer les moyens de protection nécessaires de stocks préventifs, ainsi que l’augmentation des capacités d’accueil, d’accompagnement et de soins n’ont pas été anticipées de manière prioritaire par l’Etat et les employeurs pour des raisons essentiellement économiques que nous avons dénoncées par des journées de mobilisations unitaires avant cette pandémie.

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  • Déconfinement : s'émerveiller tout en respectant la faune et la flore sauvages

    Le retour partiel à la vie professionnelle et aux loisirs pour des millions de citoyens risque de provoquer la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement. La LPO recommande la plus grande vigilance.

    Nous sommes nombreux à avoir été émerveillés par les images de la faune sauvage pénétrant au cœur des villes, par les chants d’oiseaux devenus mieux audibles. Le confinement des humains a sans nul doute soulagé des populations animales et végétales souffrant habituellement de notre mode de vie : quelques milliers de chouettes et de putois, des dizaines de milliers de salamandres et de hérissons et des millions d’insectes ont eu la vie sauve du fait d’un trafic routier réduit. Des hérons se sont installés près de plans d’eau normalement très fréquentés. Sur le littoral, la reproduction des oiseaux marins est en train de se dérouler dans une tranquillité inédite. Un couple de Gravelot à collier interrompu, une espèce menacée, a par exemple fait son nid juste devant l’accès à la plage de Quiberon (56) tandis qu’une colonie de Sternes caugek s’est déplacée sur celle de Portiragnes (34), proche du Cap d’Agde. Qui sait si nous aurons à nouveau la surprise d’assister à la naissance de tortues marines, comme l’an dernier dans l’Hérault ?

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  • COVID 19: la crise laitière européenne menace l’Afrique de l’Ouest

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 07.05.2020

    Dans de nombreux pays d'Europe tels que la France, des producteurs laitiers ont épandu aujourd'hui de la poudre de lait dans les champs, en signe de protestation contre les mesures prises par l'Union Européenne pour atténuer la crise laitière, mais qui contribuent à la chute des prix. Nos organisations soutiennent cette action et alertent sur la menace que fait planer cette crise sur les producteurs européens, mais aussi sur les filières de lait local en Afrique de l'Ouest fragilisées par un dumping massif des excédents de lait en poudre européens dans les prochains mois.


    Les éleveurs laitiers européens sont une nouvelle fois confrontés à une crise grave : les mesures de confinement prises pour faire face au COVID 19 ont conduit à un effondrement du prix du lait dans un contexte de prix déjà tendus par une surproduction structurelle.

    La Commission européenne a en effet décidé de privilégier le stockage plutôt que de réduire la surproduction. Or, qui dit « stockage » dit « déstockage ». 

    Comme par le passé, celui-ci tirera vers le bas les prix payés aux producteurs européens pendant de longs mois, et favorisera les exportations de poudres de lait bon marché, à un prix significativement inférieur au coût de revient des producteurs locaux, en particulier vers l'Afrique de l'Ouest.

    Or, la filière de lait local en Afrique de l'Ouest est déjà fragile, bénéficiant de peu de soutiens publics. La crise COVID-19 aggrave cette vulnérabilité. Les chaînes d'approvisionnement sont perturbées, impactant directement les petits producteurs : les mini laiteries situées dans les villes ferment ou réduisent fortement leurs volumes, car le lait produit aux alentours ne peut être acheminé vers les villes en quarantaine.

    (...)

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  • FNSEA et environnement : en arrière, toute !?

    France Nature Environnement le dénonçait il y a quelques semaines : à la faveur de la crise environnementale, la liste des atteintes à l’environnement s’allonge et les lobbys ne sont pas confinés ! Cette fois, c’est au tour de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, de remettre en cause les réglementations environnementales, au moment même où il lance un appel pour « rebâtir notre souveraineté alimentaire ». France Nature Environnement dénonce ces manœuvres et appelle les pouvoir publics à ne pas céder à ces pressions indécentes.

    Stocker plus d’eau, préconiser la culture du maïs : des solutions datées et inadaptées

    « Face aux aléas climatiques, une souplesse règlementaire est nécessaire » : c’est ce qu’a déclaré la FNSEA fin avril, par un communiqué. Pour « améliorer la résilience de la production agricole française » face à un nouvel épisode de sécheresse, le syndicat agricole majoritaire propose une nouvelle fois d’assouplir la réglementation pour multiplier les ouvrages de stockage de l'eau. Elle demande également à « déroger à la mesure de diversification des assolements » en préconisant de semer du maïs à la place d'autres cultures.

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