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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 245

  • Retour dans la nature : la vie sauvage s’est épanouie, respectons-la

    La faune et la flore sauvage ont bénéficié pendant deux mois d’un répit salvateur. Comme une respiration. Un temps suspendu rompant l’éternelle prédation de l’humain sur la nature. En son absence, elles ont pu s’épanouir, se développer là où on ne les attendait pas, gagnant les rues des villes, nichant dans les interstices libérées de notre emprise. Alors que la population française restait cloîtrée entre quatre murs, la nature s’est, elle, littéralement, déconfinée.

    « Les animaux ont occupé des espaces qui leur étaient auparavant interdits », confirme le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg, joint par Reporterre. « C’est une situation inédite, une première dans l’histoire. Des lieux comme l’estran – la bande littorale à cheval entre les marées — n’ont pas été foulés par l’humain pendant plusieurs mois. »

    En Camargue, la LPO a identifié 89 espèces d’oiseaux en train de nicher. Un record. Des Ibis falcinelles, vivant habituellement à l’autre bout de l’Europe dans le delta du Danube, ont été observés en grand nombre dans le parc naturel régional.

    En Charente-Maritime, des héronnières sont également apparues au bord des routes. Près du Cap d’Agde, une colonie de sternes caugek a élu domicile sur la plage de Portiragnes à deux pas des campings. Les sentiers désertés du littoral et les plages où le plaisancier posait habituellement sa serviette de bain se sont métamorphosées en nids douillets pour une multitude d’oiseaux comme les gravelots à collier interrompu, les échasses ou les avocettes. En montagne, le grand tétras et le lagopède alpin sont sortis des recoins dans lesquels ils étaient cantonnés.

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  • SAS NSC Packaging (ex Fege ) en redressement judiciaire : c'est tout le groupe qui connaît des difficultés

    Dans notre note publiée hier, nous nous interrogions sur l'origine des difficultés rencontrées par l'entreprise Fege, qui s'appelle désormais NSC Packaging. Cette appellation découle de l’intégration de l'usine vouzinoise dans le groupe NSC, basé en Alsace.

    Nous avons pu prendre connaissance du rapport financier et des résultats consolidés 2019 du groupe. L'année dernière a été difficile, avec un chiffre d'affaire en baisse de 16 % et un résultat d'exploitation négatif à hauteur de 3 Millions d'€.

    Les perspectives pour 2020 ne semblent pas encourageantes,  avec un chiffre d'affaire attendu à nouveau en baisse, et l'attente d'un résultat négatif supérieur à celui de 2019.

    Des dividendes ont été versés aux actionnaires les années précédentes, il n'est pas prévu d'en distribuer cette année.

    logo-fege.png?crc=4207342858Cette situation délicate a amené les dirigeants du groupe à demander la mise en redressement judiciaire de NSC Packaging (ex Fege), pour "limiter l'impact sur la trésorerie du groupe des pertes financières de cette filiale attendues pour 2020."

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  • SAS NSC Packaging (ex Fege ) en redressement judiciaire

    Si l'Argonne Ardennaise compte relativement peu d'entreprises industrielles, certaines ont réussi à se construire une très bonne réputation dans leur secteur d'activité. C'est le cas de l'entreprise Fege, implantée à Vouziers depuis plusieurs décennies.

    Voici comment le site Ardennes-développement présentait la société Fege en novembre 2017 :

    "Ce qui fait la force de cette entreprise, c’est la capacité à proposer des solutions novatrices et adaptées aux besoins de ses clients grâce à un bureau d’études interne. Experte en ingénierie, Fege maîtrise en interne tout le processus d’industrialisation, de la conception à la production. Réputé pour sa fiabilité et sa résistance, le fabricant ardennais équipe les industriels de robots (palettisation, emboxage, encaissage…) ou de machines de manutention (répartiteur, table d’accumulation…), en intégrant les différentes normes d’hygiène, de sécurité ou environnementales.

    Entreprise dynamique et innovante de l’Argonne Ardennaise, Fege mise sur les compétences de ses salariés, et favorise la convivialité et les échanges propices à la création et au bien-être de ceux-ci (notamment dans son espace rétro, style années 60). Fege est d’ailleurs actuellement à la recherche de nouveaux talents.

    Dans les Ardennes, le cadre verdoyant et préservé est aussi source d’innovation et de savoir-faire industriels reconnus."

    En 2013, NSC groupe, société alsacienne cotée en bourse, a fait l’acquisition de 60% des parts de la société Fege. Ce groupe comporte un pôle Packaging qui œuvre dans le même secteur que Fege, l'activité des deux unités était présentée comme complémentaire.

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  • Des organisations non gouvernementales et agricoles dénoncent les manœuvres menées par les partisans de l’agriculture industrielle

    Diminution de la rémunération des agricultrices et agriculteurs, recul sur les règles environnementales : le lobby de l'agro-alimentaire industrielle est à la manœuvre pendant la crise du covid-19. Loin de vouloir aider l'ensemble de la profession, le syndicat majoritaire et d'autres acteurs tels que les distributeurs instrumentalisent la crise pour imposer en sous-main leur vision d'une agriculture « à la française ». À coup de communication mensongère, de pression sur les agriculteurs et de tentatives de détricotage de la réglementation sanitaire et environnementale, ils conduisent l'alimentation vers une impasse et les paysans vers la précarité économique, tout ceci dans un contexte d'émergence d'une crise alimentaire majeure partout dans le monde.

    De nombreux acteurs du secteur agro-alimentaire profitent de la situation pour redorer leur image et revenir sur certaines avancées environnementales.

    Au niveau international, la FAO* et le Forum Économique mondial plaident pour une non-restriction des échanges commerciaux mettant délibérément de côté les mesures structurelles de soutien à la transformation de notre système alimentaire. Le 7 avril dernier, la Copa*-cogeca a par exemple demandé à la Commission européenne de reporter la stratégie “de la Fourche à la fourchette”. En France, le 22 avril, les fédérations agricoles bretonnes ont demandé au Président de la République de “libérer la compétitivité française” des “contraintes de la surrèglementation [qui] asphyxient la production”. Une communication tellement scandaleuse que même l'interprofession bovine, Interbev, s'en est finalement désolidarisée. En parallèle, des syndicats agricoles ont déposé, en pleine crise et sans concertations réelles, des chartes leur permettant de réduire de moitié les distances nationales minimales entre les zones d'épandage de pesticides et les habitations, pour certaines cultures. Le 6 mai les coopératives agricoles françaises demandaient sans scrupule le report d'une des mesures centrales du quinquennat sur les pesticides à savoir la séparation de la vente et du conseil (une mesure qui aurait dû être appliquée depuis bien longtemps déjà). 

    Si la grande distribution se targue dès le début de la crise d'être un véritable “service public” en s'approvisionnant localement, elle aura attendu une crise sanitaire pour se tourner vers les agriculteurs français. De plus, le secteur, en pleine crise sanitaire a augmenté une partie de ses marges en mettant en place des pratiques commerciales inacceptables. Concernant la viande bovine par exemple, si les prix aux consommateurs sont restés stables, les prix d'achat payés aux producteurs diminuent encore plus drastiquement depuis le début du confinement.

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  • Automobiles : la transition écologique au point mort

    Publié par Greenpeace le 14 mai 2020

    A l’heure actuelle, le secteur automobile n’est pas en cohérence avec le défi climatique, et la crise qu’il traverse actuellement doit être l’occasion d’une remise à plat. Il est temps de mettre la transition écologique au cœur de la relance, mais ce n’est pas ce qui se profile.

    Après Air France, c’est au tour de l’entreprise Renault d’obtenir une aide publique : un prêt garanti par l’Etat français à hauteur de cinq milliards d’euros. Est-ce que l’Etat y a assorti des conditions écologiques contraignantes ? Non.

    Ce prêt vient s’ajouter aux autres mesures de soutien dont bénéficient les constructeurs automobiles, notamment le financement du chômage partiel, et le gouvernement a aussi indiqué plancher sur des incitations financières pour encourager l’achat de nouvelles voitures ; ces aides à l’achat viendront-elles alimenter la production de nouvelles voitures consommant du diesel ou de l’essence ? Viendront-elles inciter ou décourager l’achat de véhicules lourds et dangereux pour le climat de type SUV ? Seront-elles concentrées sur celles et ceux qui en ont vraiment besoin parce qu’ils ne disposent pas d’alternatives et ont des moyens financiers limités ? On demande à voir.

    Relocaliser, oui, mais pas pour produire toujours plus de voitures

    En France, le secteur des transports est responsable de 29% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Parmi ces transports, ce sont les voitures individuelles qui émettent le plus de GES (52%). Si nous souhaitons relever le défi climatique, un des enjeux les plus importants est donc bien la réduction du trafic routier. Sauf que dans ses dernières déclarations, Bruno Le Maire n’a aucunement fait mention de la révision du modèle économique de cette industrie. Relocaliser la production en France ou en Europe et poursuivre la production effrénée de voitures, ce n’est pas une condition écologique suffisante.

    La relocalisation doit être couplée à une transformation profonde de l’industrie : face au défi climatique, la stratégie ne consiste plus à produire toujours plus de voitures, mais bien à faire en sorte de réduire le nombre de voitures sur les routes, au profit des mobilités partagées (comme le covoiturage ou l’autopartage) et d’autres modes de déplacement (comme les transports en commun ou le vélo).

    Aujourd’hui, la loi sur les transports (appelée LOM) prévoit la fin de la production et de la vente des véhicules thermiques (diesel et essence) en 2040. Pour avoir une chance de respecter l’objectif de l’Accord de Paris, cette échéance doit être fixée au plus tard à 2028.

    SUV, Super Useless Vehicles

    En Europe, les ventes de SUV ont bondi de 8% en 2008 à 32% en 2018. En France, ces modèles représentent désormais 40% des ventes des concessionnaires. Les entreprises automobiles misent énormément sur ces 4×4 urbains pour leur développement commercial. Ils sont pourtant plus lourds, plus consommateurs en carburant, donc plus polluants et dangereux pour le climat. C’est une aberration de continuer à produire toujours plus de ces modèles alors que cela va à rebours de l’histoire.

    Lors du vote de la LOM l’été dernier, un amendement visant à interdire les publicités pour les SUV a été rejeté par le gouvernement. Cette ligne de conduite se poursuit : Bruno Le Maire n’a évoqué aucune condition à Renault concernant la production des SUV lorsque le prêt de cinq milliards d’euros a été accordé, confirmant son attitude irresponsable à la suite du prêt accordé à Air France. La bonne décision aurait été d’exiger du constructeur une feuille de route pour sortir de la logique de croissance du segment SUV et prioriser des modèles de voiture plus légers, petits et sobres, donc moins polluants.

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  • La justice relaxe Cédric Herrou, symbole de l'aide citoyenne aux migrants

    Publié le 13.05.2020 par Infomigrants

    L'agriculteur militant Cédric Herrou a été relaxé de "toutes les poursuites" à son encontre, mercredi, par la Cour d'appel de Lyon. Il était notamment poursuivi pour avoir favorisé "l'entrée illégale" de migrants en France.

    "Je suis relaxé ! La solidarité n'est pas un délit et ne le sera jamais !" C'est avec ce cri du coeur publié sur sa page Facebook que le militant Cédric Herrou a annoncé sa victoire en justice, mercredi 13 mai. Le militant, symbole de l'aide citoyenne aux migrants, a été "renvoyé de toutes les poursuites" à son encontre par la Cour d'appel de Lyon. Celle-ci le rejugeait après une décision historique en 2018 du Conseil constitutionnel, validant le "principe de fraternité" et censurant partiellement le "délit de solidarité".

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    Le militant de la Roya citoyenne Cédric Herrou. crédit : Mehdi Chebil

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  • 30 & 31 mai 2020 - Week-end national de comptage des oiseaux des jardins

    Cette année encore, l’Observatoire organise un week-end national de comptage le dernier week-end de mai. Nous espérons que vous serez nombreux à y participer !

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s’agit de compter durant 1h les oiseaux de son jardin, soit le samedi, soit le dimanche puis d’enregistrer ses observations sur le site en ligne.

    Tout comme le comptage des oiseaux en hiver réalisé en janvier (dont les résultats des années précédentes sont disponibles ici_ résultats du comptage de janvier 2020 encore en cours de traitement), il permettra d’évaluer la richesse écologique des jardins et d’effectuer un suivi des populations d’oiseaux communs durant la saison de reproduction.

    Comment faire ?

    • Choisir un jour de comptage, soit le samedi 30, soit le dimanche 31.
    • Trouver le lieu ! Idéalement un jardin, public ou privé, pas d’importance ! Il vous est aussi possible de participer si vous ne possédez qu’un balcon ou une cour.
    • Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent votre jardin. Le créneau horaire d'observation est libre, à vous de le choisir en privilégiant la matinée, moment où les oiseaux sont le plus actifs en cette période. Pour chaque espèce, ne dénombrez que l'effectif maximum d’oiseaux observé simultanément et ne comptez pas les oiseaux observés simplement en vol.

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