Dessin de Chapatte
L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 249
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America first (l'Amérique d'abord)
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Le directeur de la DDCSPP des Ardennes menace les réfugiés : la suite ( et fin ?)
Le courrier du directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations menaçant les réfugiés de sanctions illégales a suscité de nombreuses réactions. ( voir notre note du 6 avril).
La section locale de la Ligue des Droits de l'Homme de Charleville a rapidement réagi par un courrier de sa présidente. En voici le texte :
Dans sa réponse le directeur départemental reconnait qu'il a du refaire une note afin de modifier les demandes illégales que contenait sa première version. Cette rectification clôt provisoirement cet épisode regrettable, il reste cependant à expliquer comment un tel courrier a pu être rédigé par un haut responsable de la préfecture des Ardennes. Vous trouverez ci-dessous la réponse faite à la présidente de la section LDH de Charleville.
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Les oiseaux font leur nid : ne taillez pas les haies, n'élaguez pas les arbres !
La LPO recommande de ne plus tailler les haies ni d’élaguer les arbres entre fin mars et fin juillet, afin que les oiseaux puissent nidifier en paix.
Avec l’arrivée des beaux jours et plus encore en cette période de confinement forcé, les amateurs de jardinage en profitent pour bichonner leur terrain. Cependant, il faudra encore patienter quelques mois avant de pouvoir sortir taille-haie, scie ou tronçonneuse : c’est la pleine saison de nidification chez les oiseaux et beaucoup d’espèces s'installent dans les haies et les arbustes. Ainsi, le Merle noir, le Rougegorge familier, l’Accenteur mouchet, le Verdier d’Europe, le Pinson des arbres, et bien d’autres utilisent les enfourchures des branches pour accrocher leurs nids.
Afin de ne pas déranger les couvées, la LPO recommande donc d'arrêter de couper les haies et d’élaguer dès le début du printemps et d’attendre l’envol des derniers oisillons, soit au plus tôt fin juillet.
Les tailles de haies et l’élagage des arbres se pratiquent avant la montée de sève, c’est à dire en hiver, idéalement pendant les mois de novembre et décembre. De manière générale, laissez-les autant que possible la végétation se développer naturellement, sans taille ni élagage et veillez à garder du bois mort sur pied et au sol.
Il peut en outre exister une règlementation locale communale sur les tailles des végétaux et il convient de s’informer à la mairie (codes civils et rural). Il existe également une règlementation nationale qui interdit la taille en France en milieu rural. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre fiche juridique sur le sujet:
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Covid-19 en Europe : L’accès à l’avortement doit être garanti
Publié le 09.04.2020 par Amnesty International.
Alors que la Pologne s’apprête à débattre d’une loi draconienne qui restreindrait encore l’accès à l’avortement Nous sommes 100 organisations à réclamer des mesures urgentes pour garantir ce droit fondamental menacé en Europe.
Malgré la pandémie, les gouvernements européens ont la responsabilité de garantir, sans attendre, l’accès à l’avortement en temps voulu et en toute sécurité pour les femmes et les jeunes filles en Europe.
L’accès à l’avortement en souffrance
Dans de nombreux pays européens, le manque de mesures gouvernementales destinées à garantir l’accès aux services, produits et informations essentiels en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie est particulièrement préoccupant. Les femmes et les filles sont soumises à des restrictions considérables de leur accès aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive, particulièrement en ce qui concerne les soins d’avortement, les soins post-avortement et la contraception d’urgence.
En effet, de nombreux hôpitaux et cliniques ont réduit au strict minimum les services de santé reproductive ou les ont fermés en raison notamment de la pénurie de soignants et des réaffectations de personnel. Dans de nombreux endroits, il est extrêmement difficile de bénéficier de services cliniques habituels.
En outre, les obstacles engendrés par des lois sur l’avortement très restrictives et des formalités administratives onéreuses rendent l’accès sûr à ces soins de santé essentiels extrêmement difficile.
Ces restrictions affectent de manière disproportionnée les membres de groupes marginalisés, comme les femmes vivant dans la pauvreté ou souffrant de handicaps, les femmes roms, les migrantes sans papiers, les adolescentes et les femmes qui risquent d’être ou ont été victimes de violences familiales et sexuelles. Ces restrictions engendrent également des risques injustifiés d’exposition au COVID-19 pour les femmes et les filles et leurs familles, ainsi que pour le personnel soignant.
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Afrique 2019 le courage des populations face à la répression
Communiqué d'Amnesty International le 06.04.2020
Dans toute l’Afrique subsaharienne, des manifestants ont bravé des tirs et les coups pour défendre leurs droits. Face aux conflits et la répression qui perdurent, ils ont fait preuve d’un courage immense. Bilan d'un an d'enquête en Afrique.
En 2019, nous avons vu l’incroyable pouvoir du peuple s’exprimer lors de manifestations de grande ampleur organisées dans toute l’Afrique subsaharienne. Du Soudan au Zimbabwe, de la République démocratique du Congo (RDC) à la Guinée, des personnes ont bravé une répression brutale pour défendre leurs droits.
Dans certains cas, ces manifestations ont abouti à des changements importants : après la chute d’Omar el Béchir, qui dirigeait le Soudan de longue date, le nouveau régime a promis des réformes favorables aux droits humains. De la même façon, à la suite de manifestations, une série de réformes relatives aux droits humains ont été lancées par l’État éthiopien. Malheureusement, d’autres changements nécessaires sont bloqués par des gouvernements répressifs, qui continuent à commettre des violations en toute impunité.
Répression violente orchestrée par l’État
Dans toute la région, des défenseurs des droits humains ont été persécutés et harcelés pour s’être opposés ouvertement aux autorités. Le Burundi, le Malawi, le Mozambique, l’Eswatini (anciennement Swaziland), la Zambie et la Guinée équatoriale ont intensifié la répression du militantisme en 2019.
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Covid-19 : l’urgence d’une protection des mineurs isolés
Publié le 07.04.2020 par Amnesty International.
Alors que la pandémie persiste, de nombreux mineurs isolés vivent une situation dramatique. Malgré les mesures prises par le gouvernement, ils continuent d’être laissés sans protection.
Ensemble avec une centaine d’associations et de syndicats, nous avons interpellé le Premier Ministre pour demander une protection effective des mineurs isolés. L’épidémie de Covid-19 renforce immanquablement les risques rencontrés par ces jeunes dont l’état de santé est déjà fragilisé.
En effet, les quelques mesures prises ces derniers jours et les recommandations adressées aux Conseils départementaux ne suffisent pas à préserver les enfants qui se trouvent à la rue lors des différentes étapes de leur parcours. En violation de la loi, certains départements continuent de leur refuser l’accueil provisoire d’urgence lorsqu’ils se présentent pour demander une protection. Des ordonnances de placements provisoires prises par les juges des enfants ne sont pas exécutées. Les enfants et adolescents dont la minorité a été contestée avant la crise se retrouvent contraints à survivre dans la rue, dans des campements ou des squats et exposés ainsi à tous les dangers.
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Dans les Ardennes, le « protecteur des populations » attaque les réfugiés
Article de Christophe Kantcheff publié dans Politis le 06.04.2020.
Dépendant de la préfecture, le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations menace les réfugiés de sanctions illégales pour non-respect du confinement et appelle les structures d'hébergement à la délation.
Par lettre du 30 mars dernier, le directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations des Ardennes, Hervé Descoins, dépendant de la préfecture du même département, appelle les structures accueillant des réfugiés dans son département à dénoncer les résidents qui ne respecteraient pas les mesures de confinement. « Je ne saurai tolérer de vos structures des attitudes plus laxistes que celles qu’essaie de respecter le reste de la population », écrit-il dans son courrier, qui porte pour objet : « Signalement événement grave au sein des structures d’hébergement ». Cette demande de délation aux structures d’accueil et d’hébergement, dont ce n’est évidemment pas le rôle, s’accompagne d’une double menace parfaitement illégale.