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  • Victoire de Donald Trump, vigilance et solidarité pour défendre les droits pour toutes et tous

    Communiqué LDH le 7 novembre 2024

    La victoire de Donald Trump n’est pas qu’une très mauvaise nouvelle, c’est une mise en danger directe de la démocratie au travers d’une élection. Elle porte la marque d’une détérioration profonde du débat public, d’un déni total de l’éthique en politique, d’une agressivité sans guère de précédent pour légitimer les valeurs les plus rétrogrades, qu’il s’agisse de la liberté des femmes, de la place des minorités visibles, des droits de toutes celles et ceux qui sont la cible de discriminations, singulièrement en raison de leurs origines, leurs apparences, leur genre. Au vu des réactions dans le monde et notamment des chefs d’Etats qui se félicitent de la victoire du candidat républicain, on peut avancer qu’elle constitue un encouragement aux régimes qui pratiquent le déni de toute transition écologique, s’en prennent à la paix, piétinent les droits, étouffent les libertés, soufflent sur les braises du nationalisme et de la xénophobie.

    Le choix des électrices et électeurs américains de conforter de telles dérives est une traduction dans le champ du vote d’une multitude de facteurs sociaux, économiques, psychologiques… Il participe d’une tendance lourde générale, amorcée depuis plusieurs décennies et orchestrée par les promoteurs d’un néolibéralisme qui a exacerbé les inégalités, encouragé la mise en compétition de tous avec tous, poussé à la recherche de boucs émissaires avec son corollaire, les replis identitaires réactionnaires. Le résultat du vote aux Etats-Unis risque d’exacerber les tensions et les difficultés de toutes et de tous, introduisant le monde, dont l’Europe, dans une longue séquence de périls en tous domaines, pour l’égalité, pour la solidarité, pour des sociétés inclusives, pour la démocratie.

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  • Etats-Unis ; une campagne électorale violente.

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  • États-Unis : un scrutin incertain dans une Amérique divisée

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 24 octobre 2024

    Le 5 novembre, les États-uniens sont appelés aux urnes pour déterminer qui de Donald Trump ou de Kamala Harris occupera la Maison Blanche de 2025 à 2029. Après une campagne haute en couleur, le scrutin s’annonce plus serré que jamais selon la plupart des sondages. Une nouvelle fois, ce seront les fameux « Swing States » qui feront pencher la balance. Kamala Harris, qui a débuté sa campagne sur les chapeaux de roue en juillet dernier, fait face à un Donald Trump qui, par sa rhétorique agressive vis-à-vis de sa concurrente, est récemment remonté dans les intentions de vote. Il est de surcroit épaulé par Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, propriétaire du réseau social X où les campagnes de désinformation du mouvement MAGA ont le champ libre. Les points de clivage de la société américaine sur lesquels cette élection se joue sont nombreux : immigration, avortement, pouvoir d’achat… Et l’impact de ce scrutin sur la politique internationale, étant donné les conflits en cours en Ukraine et au Proche-Orient notamment, est aussi redouté qu’attendu.

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  • États-Unis : un débat Harris-Trump haut en couleur

    Edito de >Cartooning for Peace du Jeudi 12 septembre 2024

    Pour la première fois, Donald Trump et Kamala Harris se sont prêtés mardi 10 septembre à l’exercice du débat télévisé, une étape décisive de la campagne présidentielle. Les médias états-uniens et étrangers sont formels : le débat a largement tourné en faveur de la candidate démocrate qui, même si elle n’a rien avancé de nouveau sur le fond de son programme, a impressionné par sa fermeté et son attitude offensive. Elle a insisté sur le caractère instable et les déboires judiciaires de son rival, mais aussi sur les échecs de la présidence de Trump dans les domaines de l’économie, la sécurité et l’immigration.

    Poussé dans ses retranchements et visiblement déstabilisé, ce dernier s’est défendu en relayant des fake-news totalement insensées (il a affirmé entre autres que des migrants mangeaient des animaux de compagnie, ou que des médecins avortaient des enfants déjà nés…). Contredit et rectifié à plusieurs reprises par les journalistes en plateau, Donald Trump dénonce un débat truqué. Mais s’il a perdu ce duel, rien ne garantit encore qu’il a perdu l’élection…

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  • Attentat contre Trump : un tournant dans la présidentielle américaine

    Edito de Cartooning for Peace du 16 juillet 2024

    Samedi 13 juillet, en plein meeting à Butler, en Pennsylvanie, Donald Trump échappe à une tentative d’assassinat : plusieurs tirs retentissent, une balle le blesse à l’oreille, mouvement de panique dans la foule, le tireur immédiatement abattu par le service de sécurité. Puis Trump, le visage en sang, se relève le poing levé en scandant à la foule « Fight! Fight! Fight! » dans un élan vital et combatif. Les images prises sur le vif sont déjà entrées dans l’Histoire. De l’assaillant, l’enquête en cours ne révèle que peu de choses pour l’instant : Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, est un électeur républicain sans casier judiciaire, ni antécédents psychiatriques. Les réactions ne se font pas attendre : la communauté internationale condamne unanimement la « violence politique ». Aux Etats-Unis, des républicains accusent les démocrates d’être à l’origine de ce climat de tension. Tandis que les théories du complot foisonnent sur les réseaux sociaux, les partisans évangéliques de Trump voient en lui « l’élu miraculé par la main de Dieu ». Peu importe que la vente d’armes, ardemment défendue par Trump lui-même, ait été multipliée par 4 en vingt ans…  Dès le lendemain et à la veille de la convention républicaine, Trump appelait les américains à l’unité, comme s’il était déjà réélu. On savait que cette campagne serait folle. Elle n’est pas finie.

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  • Donald Trump confirmé candidat, avec un programme muet sur le climat

    Extraits de l'article publié dans Reporterre

    Les Républicains ont intronisé Donald Trump comme candidat du parti à la prochaine présidentielle des États-Unis. Avec un programme politique ne mentionnant à aucun moment le changement climatique.

    Donald Trump est officiellement le candidat du Parti républicain. Les délégués, obtenus lors des primaires du parti, ont voté le 15 juillet pour valider sa candidature, et dans la soirée du 18 juillet, il s’est exprimé devant l’ensemble de la Convention républicaine, qui s’est tenue du 15 au 18 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin. Moins d’une semaine après avoir échappé à une tentative d’assassinat, Donald Trump a été accueilli en héros à cette réunion.

    La convention permet d’officialiser sa candidature, mais aussi d’entériner le programme politique pour l’élection présidentielle de novembre prochain. Le comité pour le programme du Parti républicain a validé le 15 juillet le programme sous-titré « Make America Great Again ! ». Dans ce document de 16 pages — plus court que celui de 2020 et ses 66 pages —, l’expression « changement climatique » ou le mot « climat » ne sont pas mentionnés. Par contre, la question de l’approvisionnement énergétique est présente.

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  • L’avortement, au cœur de la présidentielle américaine

    Édito de Cartooning for Peace du 12.04.2024

    À sept mois des élections, Donald Trump s’est mis à dos une partie de son électorat ultra conservateur en changeant de position sur le droit à l’IVG, enjeu majeur de cette campagne. Lors de son mandat présidentiel, il avait pourtant été à l’origine de l’abrogation en 2022 du droit constitutionnel à l’avortement (annulation par la Cour Suprême de l’arrêt Roe vs Wade de 1973), laissant les États légiférer sur cette question. Depuis, une vingtaine d’États ont déjà limité ou interdit l’accès à l’IVG. Mais ce lundi 8 avril, Trump a déclaré qu’il n’envisageait pas une interdiction fédérale de ce droit en cas de victoire aux élections de novembre. Espérant rallier les républicains plus modérés, les femmes et les jeunes, il a aussi provoqué la colère des républicains les plus radicaux et des « MAGA » qui ont fait de ce combat « pro-life » une priorité, aux côtés de l’immigration et la criminalité. Un calcul politique qui peut lui coûter cher ?

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