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santé - Page 2

  • La santé n'a pas de prix ?

    Deux décisions récentes viennent de mettre en évidence l'importance capitale que prennent les contraintes financières sur des questions concernant la santé.

    La Sécurité sociale a souhaité retirer l'hypertension sévère de la liste des maladies prise en charge à 100% (Affections Longue Durée, ALD). L'hypertension sévère touche pourtant des personnestensionNonRemboursee-64932.png fragilisées, ou concerne des malades dont l'hypertension nécessite un très lourd traitement. Et l'hypertension est à l'origine de plusieurs pathologies lourdes, dont l'hémiplégie, l'infarctus ou l'artérite.

    Le retrait de la liste des maladies en ALD fait basculer le financement du "ticket modérateur" vers la mutuelle, quand le patient en a une. C'est à dire que les personnes les plus vulnérables, celles qui sont déjà assez souvent en dehors du système de soins, vont devoir payer une part du traitement. Elles vont le plus souvent renoncer à se soigner et se retrouver parmi celles qui présentent des complications graves (qui seront prises en charge en ALD !  pour un coût bien supérieur).

    Des associations de soignants et de malades ont fait appel de la décision de la Sécurité sociale.

    Le conseil d'Etat vient de confirmer la validité de la décision. Dans ses attendus, il écrit : " en prenant notamment en compte la nature et la gravité de ces affections, les thérapies disponibles ainsi que, eu égard à l'objectif d'équilibre financier de la sécurité sociale, le coût global du traitement ; que, compte tenu des caractéristiques de l'hypertension artérielle, du nombre de personnes concernées, de l'évolution et du coût des traitements de cette affection, le Premier ministre a pu légalement prendre la mesure de suppression attaquée.

    Puisqu'il a beaucoup de malades et que cela coûte cher, il est normal de privilégier l'équilibre de la sécurité sociale au détriment de la santé des assurés ! Ce sont les patients qui sont au service de la sécu pour son bon équilibre ? On pensait que c'était l'inverse.



    Plus localement, le GHSA continue sa descente aux enfers, avec la nomination de deux nouveaux directeurs.

    Dans notre note du 26 octobre nous avons fait le point de la situation suite à la réunion du conseil de surveillance du GHSA. Les deux directeurs dont nous annoncions l'arrivée s'expriment ce jour dans "l'Union".

    Concernant l'EHPAD de Vouziers, ils déclarent :"Sa génèse ne pourra être valablement engagée que dans un processus qui rend incontournable sa conception. Avant cela, il faut redonner un équilibre 6288799872_6da5485932.jpgfinancier à l'ensemble du GHSA. Sinon, nous n'obtiendrons jamais l'accès à des recours bancaires extérieurs" C'est à dire, en plus clair : on n'a plus d'argent, on ne nous fait plus confiance pour pouvoir emprunter, donc les personnes âgées vont devoir attendre encore longtemps. Sauf qu'un certain nombre ne pourra pas attendre et aura finit sa vie dans des conditions indignes, comme une chambre de trois sans aucune intimité.

    Il est clair que la mission des directeurs et des inspecteurs de l'IGAS se focalise sur le problème financier, qui est bien réel (mais il est possible de s'interroger sur son origine). La mission principale de l'établissement hospitalier n'est plus d'apporter les meilleurs soins aux habitants du secteur, mais d'assurer un retour à l'équilibre financier. Ce choix dans les priorités est celui que l'on retrouve au niveau européen dans le pacte de stabilité : il ne faut pas s'étonner que les victimes de ces plans  ne voient pas les choses de la même façon et protestent contre les mesures qui les touchent directement.

  • Le GHSA Vouziers Rethel doit être sauvé : mobilisation le 11 octobre

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    Sauvez votre Hôpital !

     

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de

    la population Sud Ardennaise

    jeudi 11 octobre 2012

    de 9h à 12 h

    devant l’hôpital de Rethel

     

     

     

     

     

    Le directeur et l’ARS complices bradent l’hôpital

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA ?

     

    Le GHSA dispose d’une équipe médicale complète

     

    Les Syndicats veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité

     

     

     

     

    Il faut affirmer, haut et fort que la Santé n’est pas une marchandise !

     

    L’hôpital n’est pas une entreprise !

    Votre présence est indispensable

    Sauvez votre hôpital

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de la population

    le jeudi 11 octobre 2012 de 9H à 12h

    devant l’hôpital de Rethel

     

    Le directeur et l’Agence Régionale de Santé complices bradent le GHSA

     

    La mise en vente de la partie historique du site rethélois n’était pas un canular !

     

    Suite aux multiples réactions l’annonce parue dans une agence immobilière a été retirée.

    Cependant cela démontrait la volonté de démantèlement du site de Rethel et de la délocalisation de services : plus de cuisine, plus de restauration pour le personnel, plus de service administratif, plus de réseau informatique.

    L’apport financier (sous évaluation du prix) que cela aurait apporté n’aurait pas couvert les investissements nécessaires à la réinstallation de ces services.

     

    Plus d’accouchement dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA :

     

    La fermeture de la maternité en 2010 attestait la volonté de l’ARS de donner le départ du déclin du GHSA.

    Ce plan est une copie conforme de la restructuration du site de Vouziers, (fermeture en 1992 de la maternité, en 1994 menace de fermeture du bloc opératoire, fermeture définitive en 2009)). 20 accouchements réalisés en 2011 dans le véhicule SMUR avec mise en danger de la parturiente et du nouveau né.

     

    Comment l’ARS dans un premier temps permet au GHSA de faire des investissements (construction d’un nouveau bloc opératoire) puis dans un autre temps ne pas permettre à ce bloc de fonctionner correctement.

    L’ARS, responsable de la politique médicale dans notre région, fait tout pour fermer nos activités de soins. A aucun moment, l’ARS ne s’est engagée à pérenniser et développer notre offre de soins. Le taux de fuite vers les autres établissements est de 65% et peut être évité : pourquoi l’ARS ne fait pas le nécessaire pour nous aider à renforcer nos équipes et les éventuelles collaborations pour que nos citoyens se fassent opérés sur le site de Rethel et éviter ainsi les déplacements notamment en période d’intempérie. Un tel engagement rendrait service à la population et pourrait être économiquement très efficient.

     

    Plus d’activité chirurgicale dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Pourtant nous avons un potentiel !

     

    Le GHSA dispose actuellement d’une équipe complète de praticiens chirurgiens:

    - 2 traumato-orthopédistes et 2 viscéralistes

     

    Ces chirurgiens renforcent les spécialistes de l’établissement : ORL, urologie, pneumologie, gastro-entérologie, phlébologie, anesthésie réanimation….

     

    Il est vital que l’hôpital continue d’assurer les activités chirurgicales, pour que la sécurité des patients soit optimale.

     

    Toutes les conditions sont réunies pour réussir le pari de sauver l’hôpital de proximité et de répondre au besoin de la population en matière de soins pour le sud Ardennes desservant 14 cantons pour environ 60000 habitants à condition que l’ARS aide l’établissement au lieu de l’achever.

     

    La survie du GHSA dépend de l’activité chirurgicale !

     

    Préserver le fonctionnement du bloc opératoire c’est pérenniser les activités restantes notamment

    Le scanner et l’accueil des urgences.

     

    Se faire soigner et pouvoir être suivi prés de chez soi est essentiel pour la qualité d’une prise en charge humaine.

     

    Les Syndicats CGT -UNSA veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité.

    Nous devons agir pour que l’hôpital ait les moyens humains et techniques pour répondre aux besoins des sud ardennais

     

    Pour sauver votre hôpital rejoignez nous le jeudi 11 octobre

  • Génériques, où est le hic ?

    Depuis plusieurs années, les responsables de la santé et les caisses d'assurance maladie font la promotions des médicaments génériques.

    Le message est simple : ce sont les mêmes molécules, mais fabriquées pour revenir moins chers. Donc il faudrait les utiliser pour permettre aux caisses de faire des économies.

    Globalement cela est vrai, mais la réalité est souvent plus complexe qu'un message réducteur. L'académie de Médecine vient de publier un rapport qui cible plusieurs points faibles des génériques :

          -Si la composition du produit actif est identique, les excipients ajoutés pour la fabrication du générique peuvent être différents. Et ces produits sont susceptibles de provoquer des intolérances ou allergies.


         -Il existe une marge d'efficacité tolérée avec le médicament de référence, marge faible mais qui peut poser problème dans des pathologies où le dosage doit rester très précis (épilepsie, ou certains traitements cardiologiques par exemple)


         -La fabrication peut être délocalisée dans des pays lointains, rendant le contrôle qualité plus difficile, surtout si ces sources d'approvisionnement se multiplient.


         -Les traitements chroniques pris en particulier par des personnes âgées sont souvent mémorisés par leur forme et leur couleur (la petite gélule rouge du soir). Les génériques viennent de plusieurs origines et n'ont pas tous la même présentation, ce qui est donc source de confusion.

     

    Il est toujours plus tentant de faire passer un message simple, qui sera plus facilement entendu. Mais à vouloir réduire la communication à l'essentiel, on oublie la complexité des situations et l'existence de problèmes même marginaux. Et quand ils sont révélés, c'est toute la communication initiale qui risque de ne plus être crédible.

     

    Pour les génériques, il ne faudrait pas croire qu'il y a les méchants laboratoires qui font des médicaments coûteux et de bons producteurs de génériques qui font baisser les prix. Par fois les seconds ne sont d'ailleurs que les filiales des premiers !

    Les fabricants de génériques ne font pas de recherche, puisqu'il commercialisent des molécules déjà50493564.jpg sur le marché. Les laboratoires pharmaceutiques sont loin d'être des enfants de coeur dans la course au profit. Mais leur chiffre d'affaire comporte une part très importante de recherche et développement. La logique du tout générique demanderait de trouver un moyen de financer ces recherches de molécules nouvelles. Actuellement les molécules qui sortent ont un prix très élevé puisque leurs fabricants doivent rentabiliser les coûts de recherche (et faire des profits) sur un nombre d'années réduit.

    Le problème des génériques est principalement économique. Les difficultés qu'ils introduisent dans la pratique médicale sont assez marginales et peuvent être corrigées. Par contre ils sont un exemple des questionnements que l'on doit se poser sur la politique de santé. Les laboratoires pharmaceutiques doivent-ils rester des entreprises comme les autres, où la recherche du profit est le moteur essentiel ? Quel contrôle doit exercer le politique (et donc le citoyen) sur les choix dans le domaine de la santé ?

    En cette période électorale, ce sont des questions fondamentales et qui touchent à la vie de chacun, mais qui sont très rarement soulevées.

  • Une bonne nouvelle pour les hypertendus : ils ne sont plus malades

    Du temps des rois de France, un simple toucher royal pouvait guérir les écrouelles (forme  de tuberculose).

     

    Du temps de Sarkozy, un simple décret guérit les hypertendus (JO du 24.06.2011) : Voici un extrait du texte.

    Le présent décret supprime de la liste des affections de longue durée figurant à l'article D. 322-1 du code de la sécurité sociale « l'hypertension artérielle sévère », seule ALD à constituer un facteur de risque et non une pathologie avérée.

    Cette pathologie figurait depuis de longues années parmi les maladies dites ALD (Affections de longue3688_t220.jpg hypertension1.jpgdurée) qui ouvrent droit à une prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

    Il s'agit bien de la forme sévère de cette affection, ce critère étant défini précisement dans les textes:

     

    1) Attestation par le médecin traitant que la pression artérielle en l’absence du traitement a été égale ou supérieure à 180 mmHg (pression artérielle systolique/PAS) et/ou 110 mmHg (pression artérielle
    diastolique/PAD) à trois consultations successives, sauf contexte d’urgence, qu’il y ait ou non des signes
    cliniques ou paracliniques de retentissement tels que ceux décrits ci-dessous ;


    2)Attestation par le médecin traitant que la pression artérielle quoique inférieure à 180 mmHg (PAS) et/ou à 110 mmHg (PAD) a été supérieure à 140 mmHg (PAS) et/ou 90 mmHg (PAD), à plusieurs consultations successives espacées de plusieurs semaines ou que le diagnostic d’HTA a été confirmé par automesure ou mesure ambulatoire et qu’elle est associée à au moins l’un des signes de retentissement organiques suivants :
    – hypertrophie ventriculaire gauche et/ou ischémie myocardique ;
    – insuffisance coronarienne ;
    – microalbuminurie
    – insuffisance rénale
    – accident ischémique transitoire (AIT) ou accident vasculaire cérébral (AVC) ;
    – hémorragies ou exsudats à l’examen du fond d’oeil (stade III) ou oedème papillaire (stade IV) ;
    – artériopathie des membres inférieurs et aorto-iliaque ;


    3) Prescription continue depuis trois mois, de trois classes d’antihypertenseurs au moins, reconnus comme tels par les commissions compétentes, et prescrits chacun à la dose quotidienne optimale.
    L’exonération initiale est accordée pour une durée de cinq ans, renouvelable.

     

    Malgré ces précisions , le retrait de l'ALD se fait sur le prétexte que l'Hypertension serait un facteur de risque et non pas une maladie. Il suffit de lire le deuxième paragraphe ci-dessus pour se rendre compte que l'HTA sévère était bien liée à un maladie, les paragraphes 1 et 3 se référant à des situations où la gravité de l'HTA aboutira automatiquement à une catastrophe sans une prise en charge totale.

     

    Tout ceci bien entendu se fait pour des raisons financières qui ne sont pas avouées. Le but serait même de démanteler d'avantage les ALD qui coûtent cher à la sécu. Il serait plus simple et plus direct de supprimer les malades. Ceux-ci auront le choix de se soigner moins bien, ou de reporter le coût sur une mutuelle s'ils ont les moyens d'en avoir une bonne.

    Le choix de ce retrait s'explique par la fréquence de l'HTA, qui est au troisième rang des ALD d'après la caisse d'Ile de France :

    "25 555 personnes ont obtenu l’exonération du ticket modérateur pour hypertension artérielle sévère en Ile-de-France en 2006. C’est la 3ème cause d’ALD avec près de 13% des admissions 2006."

    arton1548-144x120.jpg20 millions d'euros d'économies sont attendus de cette mesure. Ce chiffres est ridicule puisque les dépenses seront au mieux reportées sur d'autres comptes, au pire augmentées par la mauvaise prise en charge de la maladie et ses conséquences très coûteuses.

    D'après le site "tendance-santé" :Les associations et les sociétés savantes de cardiologie considèrent que cette décision « non concertée », « relève d’une pure logique financière, qui, en premier lieu, interdira aux patients de bénéficier de l’exonération du ticket modérateur pour les soins liés au traitement de cette affection ». Elles ajoutent que « les conséquences seront lourdes pour la santé de la population française », avec de plus en plus d’hypertendus non soignés…

     

    Le débat autour de la question est-ce une maladie ou est-ce un facteur de risque n'a aucun intérêt dans cette histoire, si ce n'est que de tenter de cacher la vraie question : jusqu'où ce gouvernement est prêt d'aller pour faire des économies à court terme et pour faire payer au plus grand nombre les conséquences de ses choix libéraux ?

  • La santé n'est pas une marchandise

    Notre santé est en danger !

     Dans toute la France, le 2 avril, toutes et tous dans l'action 

    A CHARLEVILLE MEZIERES
    RENDEZ VOUS à 10 H 30 devant l'Hôpital Corvisart

     Nous manifesterons jusqu'au siège de l'ARS (rue François Mitterrand)

    La situation dans les Ardennes et plus d'infos, http://sauvegardehopital.over-blog.com/

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    Rappel pour le Vouzinois :

     

    Un départ groupé est possible à partir de Vouziers.

     

    QUI PENSE VENIR A LA MANIF DU 2 AVRIL ? j 'irai avec ma voiture .
    DÉPART DERRIÈRE LA MAIRIE DE VOUZIERS à 9h30 (passage par LE CHESNE OU ATTIGNY, selon les besoins)


    Je dispose de 2 fanions (1m x 1m ) logo de la COORDINATION NATIONALE
    et de 600  AUTOCOLLANTS avec 6 slogans différents  :


     "Sécurité Sociale : OUI, SANTÉ ! Assurance privée : NON"


    " SANTÉ ! NON A LA PRIVATISATION "

    "LA SANTÉ N'EST PAS UNE MARCHANDISE"

    "SANTÉ, VIVE LE SERVICE PUBLIC " 

    " SANTÉ ! JE DÉFENDS MON HÔPITAL " 

    " Accès aux soins SANTÉ? pour toutes et tous, PARTOUT"

    Merci de me répondre afin qu'on fasse du covoiturage...
    Yvon (06 63 44 08 46)

  • Ardennes : notre santé est en danger !

     


    Dans toute la France LE 2 AVRIL 2011, toutes et tous dans l'action


    A CHARLEVILLE MEZIERES
    RENDEZ VOUS à 10 H 30 devant l'Hôpital Corvisart


    Nous manifesterons jusqu'au siège de l'ARS (rue François Mitterrand)

    La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG... C’est tout notre service public de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.
    Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique… remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

    60 Organisations associatives, syndicales et politiques nationales représentant usagers, personnels et élus ont lancé cet appel national, relayé dans les Ardennes par : La coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité et ses collectifs de Charleville Mézières et Vouziers, ATTAC, la LDH, l'ADECR, l'Association de soins médicaux des usagers de la Pointe (Asmup 08), la FSU, Solidaires, l'UD CGT, l'USD CGT et ses syndicats dans les hôpitaux de Charleville Mézières, Sedan, Rethel-Vouziers et à la polyclinique du Parc, le NPA, le PCF, le PS.

     

    USAGERS, PERSONNELS & ÉLUS…
    IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !
    Cet appel national doit avoir un retentissement tout particulier dans les Ardennes


    Car l'Agence Régionale de Santé (ARS) a décidé de mettre en œuvre avec zèle les consignes de hopital_en_crie.jpgfermetures de services hospitaliers et de privatisation de notre système de santé. Après la fermeture de la maternité puis de la chirurgie de Vouziers, la fusion des hôpitaux de Rethel et Vouziers, la machine s'emballe depuis la loi HPST et la mise en place de l'ARS : fermeture de la maternité de Rethel, fermeture du service d'hématologie de l'hôpital Manchester.
    Ce n'est qu'un avant goût des projets d'une ARS, Agence de Régression Sociale. Les directeurs des hôpitaux de Charleville Mézières, Sedan et de la Polyclinique du Parc viennent d'être sommés de présenter des projets de regroupements avec deux impératifs :
    - Les sites de Sedan et de Charleville Mézières devraient être spécialisés (on pourrait se retrouver entre Sedan et Manchester dans une organisation voisine de celle existant il y a quelques années entre Corvisart et Manchester, si ce n'est que les distances sont toutes autres et on n'ose imaginer une seule maternité avec des femmes venant de Carignan ou de la Meuse obligées de venir accoucher à Charleville ou si le choix de Sedan est fait, des femmes de Fumay ou de Signy aller accoucher à Sedan)

    - Le centre hospitalier de Charleville devrait intégrer des activités de court séjour privé avec des règleshosto.jpg définissant les activités abandonnées au secteur privé : les malades n'auront plus le choix entre secteur public et privé mais deviendront captifs d'un système les obligeant à travers leur maladie à faire fructifier les actions de la Générale de Santé, propriétaire de la polyclinique.
    Dans notre département où les indicateurs de santé sont déjà particulièrement mauvais (le taux de mortalité néonatale, par exemple, est supérieur à ce qu'il est dans l'ensemble de la France) cela va se traduire par des difficultés supplémentaires pour accéder aux soins.
    D'autres projets sont également menaçants, des attaques contre l'hôpital de Fumay avec la fermeture de sa pharmacie et l'ouverture de maisons de retraites privées au détriment du secteur public facteur de discrimination en fonction des revenus.

     

     

    Un départ groupé est possible à partir de Vouziers.

     

    QUI PENSE VENIR A LA MANIF DU 2 AVRIL ? j 'irai avec ma voiture .
    DÉPART DERRIÈRE LA MAIRIE DE VOUZIERS à 9h30 (passage par LE CHESNE OU ATTIGNY, selon les besoins)


    Je dispose de 2 fanions (1m x 1m ) logo de la COORDINATION NATIONALE
    et de 600  AUTOCOLLANTS avec 6 slogans différents  :


     "Sécurité Sociale : OUI, SANTÉ ! Assurance privée : NON"


    " SANTÉ ! NON A LA PRIVATISATION "

    "LA SANTÉ N'EST PAS UNE MARCHANDISE"

    "SANTÉ, VIVE LE SERVICE PUBLIC " 

    " SANTÉ ! JE DÉFENDS MON HÔPITAL " 

    " Accès aux soins SANTÉ? pour toutes et tous, PARTOUT"

    Merci de me répondre afin qu'on fasse du covoiturage...
    Yvon (06 63 44 08 46)


     

  • Notre santé en danger : le 2 avril 2011, toutes et tous dans l’action !

    Journée nationale d’action unitaire

    La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG… C’est tout notre service public de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.

    Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique… remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

    USAGERS, PERSONNELS & ÉLUS…

    IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !


    46 Organisations associatives, syndicales et politiques nationales représentant usagers, personnels et élus :

    AC-Action Consommation, AMUF-Association des médecins Urgentistes de France, ANCIC -Association Bachelot.jpgNationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception, ANECR -Association Nationale des Élus Communistes et Républicains, APPEL DES APPELS, ATTAC -Association pour la Taxation des Transactions Financières et pour l’Action Citoyenne, CADAC - Coordination des Associations pour le Droit à la Contraception et à l’Avortement, CEI-Coordination des Élèves Infirmiers, CGT-Confédération Générale du Travail (Comité Confédéral National), CGT Fédération Santé Action Sociale, CNAFAL-Conférence Nationale des Associations Familiales Laïques, CNCF-Collectif National Contre les Franchises, pour l’accès aux soins partout et pour tous et pour une sécurité sociale solidaire, CNDF-Comité National pour les Droits des Femmes, CNCDHMP-Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, CNCDPSP-Convergence Nationale des Collectifs pour la Défense et la Promotion des Services Publics, EELV-Europe Écologie Les Verts, FE-Femmes Égalité, FSU-Fédération Syndicale Unitaire, EGSP-États Généraux du Service Public, ESS-Ensemble pour une Santé Solidaire, FASE-Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique, GU-Gauche Unitaire, LA-Les Alternatifs, LPF-Le Planning Familial, Ligue des droits de l’Homme, LSPM-La Santé n’est pas une marchandise, MAIS C’EST UN HOMME, MMS-Manifeste des Médecins Solidaires, M’PEP-Mouvement Politique d’Éducation Populaire, NPA-Nouveau Parti Anticapitaliste, PC-Parti Communiste, PCOF-Parti Communiste des ouvriers de France, PG-Parti de Gauche, PS-Parti Socialiste, RS-République et Socialisme, RESO-Résistance Sociale, SMG-Syndicat de la Médecine Générale, SNASS-CGT (ARS - Cohésion Sociale), SNPST-Syndicat National des Professionnels de Santé au Travail, SUD Santé Sociaux, SUD Union Fédérale Protection Sociale, UCMSF-Union Confédérale des Médecins Salariés de France, UFAL-Union des Familles Laïques , UNGMS-Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, UNRPA-Union Nationale des Retraités et Personnes Âgées, USP-Union Syndicale de la Psychiatrie, USS-Union Syndicale Solidaires,…

    Le Pacte, approuvé à l’unanimité par les États Généraux du Service Public (Orly 29 et 30 janvier 2011) intègre désormais cet Appel du 2 avril 2011.

     

    Environ 71 Syndicats, Sections, Comités et Collectifs « locaux » et régionaux :

    sante.1240838452.gifACT-UP Sud-Ouest, AFL-Association Familiale Laïque (Lure-Champagney), CGT AP-HP, Collectif Gironde COSS 33 - Coordination Santé Solidarité, Collectif Créteil (Mondor), Collectif Decazeville, Collectif Le Havre, Collectif Paris 20è/Tenon pour la réouverture du CIVG, Collectif Vire, Comité Albi, Comité Alès, Comité Ambert, Comité Aubagne, Comité Aubenas, Comité Belley, Comité Briançon, Comité Brive, Comité Carhaix, Comité Cavaillon, Comité Champcueil, Comité Charleville-Mézières, Comité Châteaudun, Comité Clamecy, Comité Clermont-de-L’Oise, Comité Cognac, Comité Concarneau, Comité Creil, Comité Die, Comité Douarnenez, Comité Gap, Comité Gérardmer, Comité GERS, Comité Gisors, Comité Haute Garonne, Comité Hennebont, Comité Ivry, Comité Lagny, Comité Lisieux, Comité Lure-Luxeuil, Comité Pontoise-Argenteuil-Bezons, Comité Luçon, Comité Manosque, Comité Mantes Cœur Hôpital, Comité Millau, Comité Moissac, Comité Montaigu, Comité Montluçon, Comité Niort-GARD-HP, Comité Paris Bellan, Comité Paris-Bluets, Comité 65 (Lannemezan, Lourdes, Tarbes), Comité de Ruffec, Comité Sables d’Olonne, Comité Saint-Affrique, Comité Thouars, Comité Toulouse, Comité Valréas, Comité Vouziers, EGSP 70 Haute-Saône, EGSP 69 Rhône-Alpes, EGSP 85 Vendée, MODEM 70, Mutuelles Solidaires de Vaucluse, Santé Droit pour Tous- Bordeaux, SUD Santé AP-HP, SUD Santé Dordogne, SUD Santé Sociaux Loire Atlantique, SUD Santé Sociaux 59-62 Nord PasdeCalais,…

    Et diverses personnalités de mouvements et organisations non encore signataires : David Bélliard-Alix Béranger auteurs « Pas coupables d’être malades », Jacques Cotta auteur de « Qui veut la peau des services publics », Pr André Grimaldi (CHU La Salpêtrière),

     

    SE MOBILISENT POUR DÉFENDRE, PROMOUVOIR ET CONSTRUIRE DÉMOCRATIQUEMENT UN SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC, SOLIDAIRE, POUR TOUTES ET TOUS, PARTOUT SUR LE TERRITOIRE.

    APPELLENT LA POPULATION ET LES PROFESSIONNELS À SE MOBILISER CONTRE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE MISE EN PLACE PAR LES AGENCES RÉGIONALES DE SANTÉ (ARS).

    APPELLENT DÉS MAINTENANT À UNE JOURNÉE NATIONALE D’ACTION UNITAIRE TOUCHANT TOUTES LES RÉGIONS LE SAMEDI 2 AVRIL 2011 EN DIRECTION DES ARS (Agences Régionales de Santé).