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  • Les 7 oubliés de la lutte contre les perturbateurs endocriniens

    Bonne nouvelle : le gouvernement français met en route la deuxième Stratégie Nationale contre les Perturbateurs Endocriniens. France Nature Environnement a décortiqué le texte et a repéré sept mesures indispensables mais pourtant omises dans cette stratégie. Puisque celle-ci est mise en consultation publique jusqu’au 8 février, nous comptons sur votre mobilisation pour inciter le gouvernement à faire réapparaître ces mesures de bon sens dans sa stratégie finale.

    La lutte contre les perturbateurs endocriniens, un enjeu de taille

    La liste des maux liés aux perturbateurs endocriniens est aussi longue qu'effrayante. Cancers du sein, des testicules, problèmes de fertilité, développement de micro-pénis, de diabète, d'obésité, de problèmes d'apprentissage chez les enfants, poissons mâles disposant d'ovaires…

    Ces perturbateurs endocriniens, omniprésents dans l'alimentation, l'air, l'eau, le sol mais aussi dans de nombreux objets de la vie quotidienne, désignent la ribambelle de substances qui viennent dérégler notre système hormonal. Et avec eux, ce n’est pas la dose qui fait le poison. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fini par qualifier ces perturbateurs hormonaux de « menace mondiale ». Pour lutter contre, la France vient de proposer en ce début 2019 sa deuxième « Stratégie Nationale contre les perturbateurs endocriniens ». La première stratégie avait pour principal défaut de ne pas proposer de plan d'action. Cette deuxième version est l'occasion de changer la donne.

    Fortement investie sur le sujet, France Nature Environnement a étudié le texte actuellement soumis à consultation. Si nous ne pouvons que saluer l'objectif de réduction de notre exposition, nous avons relevé sept axes indispensables et pourtant oubliés. Profitons de la consultation publique pour les réclamer au gouvernement !

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  • Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade ...

    Cette citation est attribuée à l'humoriste Francis Blanche. Mais la réalité dépasse souvent la fiction, et l'INSEE publie ce jour une étude qui montre que l'espérance de vie augmente en fonction des revenus. Plusieurs explications peuvent être données à ce constat, mais une fois encore les inégalités de fortune se répercutent dans un domaine qui se veut d'accès universel en France : la santé.

    L'INSEE écrit : "Plus on est aisé, plus l’espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. Aux alentours d’un niveau de vie de 1 000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d’espérance de vie en plus chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l’écart n’est plus que de 0,3 an et 0,2 an aux alentours d’un niveau de vie de 2 000 euros par mois.

    (...)

    Les personnes les plus aisées ont plus souvent un diplôme du supérieur, mais cela n’explique qu’en partie les écarts d’espérance de vie selon le niveau de vie. Avec ou sans diplôme, plus on est aisé, plus l’espérance de vie augmente."

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  • Si vous pouviez retenir votre respiration pendant une journée ...

    Charleville-Mézières, le 23 janvier 2017
    Communiqué de presse du Préfet des Ardennes
    Pollution atmosphérique :
    déclenchement du seuil d'alerte
    Compte tenu d’un épisode de pollution de l’air aux poussières fines, la procédure d'alerte est activée pour le mardi 24 janvier 2017 sur le département des Ardennes.
    Les conditions météorologiques très stables favorisent l’accumulation des polluants. Les températures sont très basses avec la présence d’inversions de température, et le vent est faible. Ces conditions non propices à la dispersion des poussières, associées à une surémission de polluants provenant notamment du chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire, ont pour conséquence une augmentation des teneurs en poussières fines dans l’air ambiant.
    Les poussières en suspension sont principalement issues de la combustion et de l’érosion.
    Parmi les sources les plus importantes de particules de combustion, on peut citer les véhicules ou poids lourds diesel, la combustion du bois, notamment dans le secteur résidentiel, l’industrie ou la production d’énergie. Les poussières en suspension peuvent également résulter de transformations dans l’atmosphère (particules secondaires), en lien notamment avec l’activité agricole.
    En conséquence, Pascal JOLY, Préfet des Ardennes, a pris un arrêté portant mise en œuvre des mesures d’urgence suite au pic de pollution atmosphérique.

     

     

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  • La santé ne doit pas être privatisée

     A l'appel du collectif de défense de l'hôpital de Charleville Mézières, un débat sera organisé le 14 mai prochain sur la privatisation de la santé.

    Mélange public privé à l'hôpital accompagné d'une baisse de qualité de l'accueil dont les Ardennais se plaignent de plus en plus, accompagné d'un malaise des personnels, le tout entouré d'une profonde opacité : le collectif de défense de l'hôpital veut en savoir plus sur l'avenir !
    Car le plan régional de santé prévoit la collaboration entre les maternités de Charleville-Mézières et de Sedan. Que signifie dans ce cadre la fermeture d'un des étages de la maternité à l'hôpital Manchester ?
    Car le plan régional de santé évoque une seule autorisation de chirurgie à Charleville-Mézières : quel est l'avenir de la chirurgie publique ?

    Le Collectif de défense de l'hôpital a écrit au directeur de l'Agence Régionale de Santé. Le collectif de défense de l'hôpital s'est aussi rapproché du “Réseau Européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale”. Celui-ci mène un combat contre le démantèlement des systèmes de santé et de protection sociale et ses conséquences pour les populations. Il regroupe des associations, des syndicats, des partis politiques et des plateformes sociales. A quelques jours des élections européennes, il nous a semblé utile d'organiser un débat sur ce sujet.

    Débat public
    mercredi 14 mai 2014 à 18 h
    Hôtel de ville de Mézières
    avec la participation d'Yves Hellendorf
    Membre du réseau européen
    contre la privatisation et la commercialisation

    de la santé et de la protection sociale


    Syndicaliste de la santé en Belgique

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    L'hôpital de Manchester (photo l'An Vert, D R)

  • La santé n'a pas de prix ?

    Deux décisions récentes viennent de mettre en évidence l'importance capitale que prennent les contraintes financières sur des questions concernant la santé.

    La Sécurité sociale a souhaité retirer l'hypertension sévère de la liste des maladies prise en charge à 100% (Affections Longue Durée, ALD). L'hypertension sévère touche pourtant des personnestensionNonRemboursee-64932.png fragilisées, ou concerne des malades dont l'hypertension nécessite un très lourd traitement. Et l'hypertension est à l'origine de plusieurs pathologies lourdes, dont l'hémiplégie, l'infarctus ou l'artérite.

    Le retrait de la liste des maladies en ALD fait basculer le financement du "ticket modérateur" vers la mutuelle, quand le patient en a une. C'est à dire que les personnes les plus vulnérables, celles qui sont déjà assez souvent en dehors du système de soins, vont devoir payer une part du traitement. Elles vont le plus souvent renoncer à se soigner et se retrouver parmi celles qui présentent des complications graves (qui seront prises en charge en ALD !  pour un coût bien supérieur).

    Des associations de soignants et de malades ont fait appel de la décision de la Sécurité sociale.

    Le conseil d'Etat vient de confirmer la validité de la décision. Dans ses attendus, il écrit : " en prenant notamment en compte la nature et la gravité de ces affections, les thérapies disponibles ainsi que, eu égard à l'objectif d'équilibre financier de la sécurité sociale, le coût global du traitement ; que, compte tenu des caractéristiques de l'hypertension artérielle, du nombre de personnes concernées, de l'évolution et du coût des traitements de cette affection, le Premier ministre a pu légalement prendre la mesure de suppression attaquée.

    Puisqu'il a beaucoup de malades et que cela coûte cher, il est normal de privilégier l'équilibre de la sécurité sociale au détriment de la santé des assurés ! Ce sont les patients qui sont au service de la sécu pour son bon équilibre ? On pensait que c'était l'inverse.



    Plus localement, le GHSA continue sa descente aux enfers, avec la nomination de deux nouveaux directeurs.

    Dans notre note du 26 octobre nous avons fait le point de la situation suite à la réunion du conseil de surveillance du GHSA. Les deux directeurs dont nous annoncions l'arrivée s'expriment ce jour dans "l'Union".

    Concernant l'EHPAD de Vouziers, ils déclarent :"Sa génèse ne pourra être valablement engagée que dans un processus qui rend incontournable sa conception. Avant cela, il faut redonner un équilibre 6288799872_6da5485932.jpgfinancier à l'ensemble du GHSA. Sinon, nous n'obtiendrons jamais l'accès à des recours bancaires extérieurs" C'est à dire, en plus clair : on n'a plus d'argent, on ne nous fait plus confiance pour pouvoir emprunter, donc les personnes âgées vont devoir attendre encore longtemps. Sauf qu'un certain nombre ne pourra pas attendre et aura finit sa vie dans des conditions indignes, comme une chambre de trois sans aucune intimité.

    Il est clair que la mission des directeurs et des inspecteurs de l'IGAS se focalise sur le problème financier, qui est bien réel (mais il est possible de s'interroger sur son origine). La mission principale de l'établissement hospitalier n'est plus d'apporter les meilleurs soins aux habitants du secteur, mais d'assurer un retour à l'équilibre financier. Ce choix dans les priorités est celui que l'on retrouve au niveau européen dans le pacte de stabilité : il ne faut pas s'étonner que les victimes de ces plans  ne voient pas les choses de la même façon et protestent contre les mesures qui les touchent directement.

  • Le GHSA Vouziers Rethel doit être sauvé : mobilisation le 11 octobre

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    Sauvez votre Hôpital !

     

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de

    la population Sud Ardennaise

    jeudi 11 octobre 2012

    de 9h à 12 h

    devant l’hôpital de Rethel

     

     

     

     

     

    Le directeur et l’ARS complices bradent l’hôpital

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA ?

     

    Le GHSA dispose d’une équipe médicale complète

     

    Les Syndicats veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité

     

     

     

     

    Il faut affirmer, haut et fort que la Santé n’est pas une marchandise !

     

    L’hôpital n’est pas une entreprise !

    Votre présence est indispensable

    Sauvez votre hôpital

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de la population

    le jeudi 11 octobre 2012 de 9H à 12h

    devant l’hôpital de Rethel

     

    Le directeur et l’Agence Régionale de Santé complices bradent le GHSA

     

    La mise en vente de la partie historique du site rethélois n’était pas un canular !

     

    Suite aux multiples réactions l’annonce parue dans une agence immobilière a été retirée.

    Cependant cela démontrait la volonté de démantèlement du site de Rethel et de la délocalisation de services : plus de cuisine, plus de restauration pour le personnel, plus de service administratif, plus de réseau informatique.

    L’apport financier (sous évaluation du prix) que cela aurait apporté n’aurait pas couvert les investissements nécessaires à la réinstallation de ces services.

     

    Plus d’accouchement dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA :

     

    La fermeture de la maternité en 2010 attestait la volonté de l’ARS de donner le départ du déclin du GHSA.

    Ce plan est une copie conforme de la restructuration du site de Vouziers, (fermeture en 1992 de la maternité, en 1994 menace de fermeture du bloc opératoire, fermeture définitive en 2009)). 20 accouchements réalisés en 2011 dans le véhicule SMUR avec mise en danger de la parturiente et du nouveau né.

     

    Comment l’ARS dans un premier temps permet au GHSA de faire des investissements (construction d’un nouveau bloc opératoire) puis dans un autre temps ne pas permettre à ce bloc de fonctionner correctement.

    L’ARS, responsable de la politique médicale dans notre région, fait tout pour fermer nos activités de soins. A aucun moment, l’ARS ne s’est engagée à pérenniser et développer notre offre de soins. Le taux de fuite vers les autres établissements est de 65% et peut être évité : pourquoi l’ARS ne fait pas le nécessaire pour nous aider à renforcer nos équipes et les éventuelles collaborations pour que nos citoyens se fassent opérés sur le site de Rethel et éviter ainsi les déplacements notamment en période d’intempérie. Un tel engagement rendrait service à la population et pourrait être économiquement très efficient.

     

    Plus d’activité chirurgicale dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Pourtant nous avons un potentiel !

     

    Le GHSA dispose actuellement d’une équipe complète de praticiens chirurgiens:

    - 2 traumato-orthopédistes et 2 viscéralistes

     

    Ces chirurgiens renforcent les spécialistes de l’établissement : ORL, urologie, pneumologie, gastro-entérologie, phlébologie, anesthésie réanimation….

     

    Il est vital que l’hôpital continue d’assurer les activités chirurgicales, pour que la sécurité des patients soit optimale.

     

    Toutes les conditions sont réunies pour réussir le pari de sauver l’hôpital de proximité et de répondre au besoin de la population en matière de soins pour le sud Ardennes desservant 14 cantons pour environ 60000 habitants à condition que l’ARS aide l’établissement au lieu de l’achever.

     

    La survie du GHSA dépend de l’activité chirurgicale !

     

    Préserver le fonctionnement du bloc opératoire c’est pérenniser les activités restantes notamment

    Le scanner et l’accueil des urgences.

     

    Se faire soigner et pouvoir être suivi prés de chez soi est essentiel pour la qualité d’une prise en charge humaine.

     

    Les Syndicats CGT -UNSA veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité.

    Nous devons agir pour que l’hôpital ait les moyens humains et techniques pour répondre aux besoins des sud ardennais

     

    Pour sauver votre hôpital rejoignez nous le jeudi 11 octobre

  • Génériques, où est le hic ?

    Depuis plusieurs années, les responsables de la santé et les caisses d'assurance maladie font la promotions des médicaments génériques.

    Le message est simple : ce sont les mêmes molécules, mais fabriquées pour revenir moins chers. Donc il faudrait les utiliser pour permettre aux caisses de faire des économies.

    Globalement cela est vrai, mais la réalité est souvent plus complexe qu'un message réducteur. L'académie de Médecine vient de publier un rapport qui cible plusieurs points faibles des génériques :

          -Si la composition du produit actif est identique, les excipients ajoutés pour la fabrication du générique peuvent être différents. Et ces produits sont susceptibles de provoquer des intolérances ou allergies.


         -Il existe une marge d'efficacité tolérée avec le médicament de référence, marge faible mais qui peut poser problème dans des pathologies où le dosage doit rester très précis (épilepsie, ou certains traitements cardiologiques par exemple)


         -La fabrication peut être délocalisée dans des pays lointains, rendant le contrôle qualité plus difficile, surtout si ces sources d'approvisionnement se multiplient.


         -Les traitements chroniques pris en particulier par des personnes âgées sont souvent mémorisés par leur forme et leur couleur (la petite gélule rouge du soir). Les génériques viennent de plusieurs origines et n'ont pas tous la même présentation, ce qui est donc source de confusion.

     

    Il est toujours plus tentant de faire passer un message simple, qui sera plus facilement entendu. Mais à vouloir réduire la communication à l'essentiel, on oublie la complexité des situations et l'existence de problèmes même marginaux. Et quand ils sont révélés, c'est toute la communication initiale qui risque de ne plus être crédible.

     

    Pour les génériques, il ne faudrait pas croire qu'il y a les méchants laboratoires qui font des médicaments coûteux et de bons producteurs de génériques qui font baisser les prix. Par fois les seconds ne sont d'ailleurs que les filiales des premiers !

    Les fabricants de génériques ne font pas de recherche, puisqu'il commercialisent des molécules déjà50493564.jpg sur le marché. Les laboratoires pharmaceutiques sont loin d'être des enfants de coeur dans la course au profit. Mais leur chiffre d'affaire comporte une part très importante de recherche et développement. La logique du tout générique demanderait de trouver un moyen de financer ces recherches de molécules nouvelles. Actuellement les molécules qui sortent ont un prix très élevé puisque leurs fabricants doivent rentabiliser les coûts de recherche (et faire des profits) sur un nombre d'années réduit.

    Le problème des génériques est principalement économique. Les difficultés qu'ils introduisent dans la pratique médicale sont assez marginales et peuvent être corrigées. Par contre ils sont un exemple des questionnements que l'on doit se poser sur la politique de santé. Les laboratoires pharmaceutiques doivent-ils rester des entreprises comme les autres, où la recherche du profit est le moteur essentiel ? Quel contrôle doit exercer le politique (et donc le citoyen) sur les choix dans le domaine de la santé ?

    En cette période électorale, ce sont des questions fondamentales et qui touchent à la vie de chacun, mais qui sont très rarement soulevées.