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santé - Page 5

  • comment se soigner quand on est pauvre ?

    La pauvreté nuit gravement à la santé


    Jeudi 25 septembre 2008 (repris du site doctissimo.fr)

    Un sondage Ipsos réalisé par le Secours populaire français les 22 et 23 août auprès d'un échantillon de 1 002 personnes, révèle une très triste réalité : près de quatre Français sur dix (39 %) ont déjà renoncé à un soin, ou l'ont retardé, en raison de son coût.

    Face à l'augmentation du coût de la vie, les ménages réduisent leur budget santé. Ainsi, 40 % des Français ont renoncé ou retardé à se soigner à cause du coût trop élevé des soins. Au palmarès des soins sacrifiés ou retardés : l'achat de prothèses dentaires arrive en tête (31 % des personnes interrogées), suivi de l'achat de lunettes ou de lentilles de contact (29 %), puis d'une consultation chez un spécialiste (24 %) ou AlertePauvrete2Une-220.jpgchez un dentiste (23 %).

    Les petits revenus (moins de 1 200 euros par mois) sont 22 % à penser que leur état de santé n'est "pas satisfaisant" contre 3 % de ceux qui gagnent plus de 3000 euros mensuels et 8 % de ceux qui gagnent entre 2000 et 3 000 euros.

    Pour une large majorité des sondés, la situation ne devrait faire que se détériorer puisque 85 % d'entre eux estiment que les risques sont plus élevés pour leurs enfants de "connaître un jour une situation de pauvreté". Autre constat inquiétant, 30 % ont le sentiment de ne pas "avoir les moyens financiers pour disposer d'une alimentation saine et équilibrée".

    Jean-Marie Le Guen, Député PS de Paris, demande au gouvernement "de décréter l'urgence sanitaire, de réformer une médecine libérale qui ne répond plus aux exigences de santé publique et d'investir massivement dans la santé pour mener à bien les principales réformes qui s'imposent".

    Le Secours populaire aborde le thème de la santé pour les plus démunis dans son deuxième numéro exceptionnel de Convergences : Alerte pauvreté (n° 285 d'octobre), publié le 25 septembre.

    Vous pouvez acheter ce numéro au prix de 5 euros sur le site Internet du Secours Populaire dans l'espace boutique.

    Il est aussi disponible dans toutes structures du Secours Populaire (les coordonnées des fédérations dans chaque département se trouvent sur le site internet www.secourspopulaire.fr)

    Source : dossier de presse Secours Populaire Français, "Pauvreté-Précarité" 2008, Convergence : Alerte Pauvreté, n°285, octobre 2008

  • La santé doit-elle être rentable ?

    Logo_Laboratoire_Roche.jpgLes laboratoires Roche font partie des plus gros fabricants de médicaments . Ils viennent d'annoncer qu'ils vont abandonner la recherche sur le Sida : il n'y aurait pas de molécule rentable pour eux dans ce domaine . Voici un extrait desida_ruban_ecole10.jpg Libération : "Le laboratoire pharmaceutique suisse Roche va suspendre ses recherches sur le VIH, aucun de ses médicaments en développement ne représentant un progrès notable par rapport aux produits existants, a annoncé vendredi une porte-parole de l'entreprise. "Les chercheurs travaillant actuellement sur le VIH seront réaffectés à d'autres activités", écrit dans un courriel Linda Dyson, porte-parole des activités de Roche dans le New Jersey."

    La question qui se pose est celle-ci : Qui décide et sur quel critères des priorité de la recherche médicale ? Les labos en fonction de leurs profits, ou l'état en fonction des besoins prioritaires ? 




  • chère santé

    arton916.jpgUn collectif d'associations dénonce les dépassement d'honoraires pratiqués par les médecins . Ils ont augmenté de 40% en dix ans, et atteignent les 2 milliards d'euros annuels . Le montant des honoraires est de 19 milliards d'euros pour les médecins libéraux . Les dépassements laissent une part importante à la charge des patients . Ils sont un obstacle à l'accès aux soins, en particulier pour les plus démunis . Dans certaines spécialités, il n'est pratiquement pas possible de se faire soigner en dehors de la pratique de dépassements .

    Les caisses d'assurance maladie réagissent très peu face à ce problème, qui remet pourtant en cause la solidarité nationale pour la santé .