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santé - Page 3

  • Rethel : A.G. de "Nature et avenir"

     

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    SAMEDI 5 FEVRIER 2011

     

    14H30 Théâtre Louis Jouvet

    Place de Caen à RETHEL

     

    ASSEMBLEE GENERALE

     

    DE L’ASSOCIATION « NATURE ET AVENIR »

     

    Thème des débats : Plan régional « Santé-Environnement » 


    - Les enjeux                               - Substances cancérigènes et dangereuses

     

    - Nouvelles pathologies                 - Toxicité en milieu du travail

     

    - Qualité de l’air                            - Santé : Transports – Habitat

     

    - Qualité de l’eau                            - Risques émergents

     

    - Pesticides                                     - Santé et qualité de la nutrition

     

    - Ondes électromagnétiques                - ……

     

     

    Intervenants :

     

    - Madame Bérengère POLETTI, Députée des Ardennes, Présidente du groupe de suivi du plan national santé-environnement ;

    - Madame Joëlle BARAT, Vice-présidente du conseil régional de Champagne-Ardenne, déléguée à la santé et au handicap ;

    - Madame Marie LECUIT-PROUST,  chef du service « Risques et Sécurité » à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ;

    - Monsieur Manuel VERMUSE, responsable du pôle « Santé-Environnement à la DREAL ;

    - Monsieur Francis DEJARDIN, Président de « Que choisir 08 ».

     

     

     

  • L'Aide Médicale d'Etat doit être maintenue

    L'Aide Médicale d'Etat est un dispositif qui permet aux plus démunis parmi les étrangers de recevoir le minimum de soins nécessaires.

     

    Des restrictions existent déjà à son utilisation, en particulier pour interdire aux malades de venir directement en France pour se soigner.

    Malgré tout le gouvernement veut en restreindre encore l'accès, en particulier en faisant payer un droit 58625363.pngd'entrée. S'adressant à des personnes en grande détresse, une contribution financière est un obstacle qui ne peut être franchi. Les sénateurs ont entendu les arguments des associations, qui privilégient la santé publique et celle des personnes par rapport à une rentrée d'argent très modeste pour le budget de l'Etat. Tout n'est pas joué, puisque le ministre veut annuler ce choix du sénat en commission paritaire.

     

    Communiqué commun Ciss, Fnars, ODSE, Uniopss
    Le 4 décembre, les sénateurs ont voté contre le démantèlement de l’aide médicale d’Etat (AME). Ils sont allés à l’encontre du vote de l’Assemblée nationale du 2 novembre dernier.

    Dès juillet 2010, plus de 900 organisations, rassemblées au sein du CISS, de la FNARS, de l’ODSE et de l’UNIOPSS, se sont mobilisées pour défendre l’AME qui permet aux étrangers les plus précaires -qui ont moins de 634 euros par mois pour vivre- d’accéder aux soins.

    Nos organisations, se félicitent que les sénateurs, tous groupes politiques confondus, aient pris la seule décision raisonnable du point de vue de la santé et des finances publiques.

    Les ministres concernés ont soutenu les restrictions votées au Parlement et le Premier ministre vient de demander aux parlementaires de la Commission mixte paritaire, qui doit trancher le 13 décembre, d’ignorer le vote des sénateurs.

    Le gouvernement est prêt à passer en force au mépris de l’accès aux soins et de la santé publique, pour faire adopter son projet contre l’aide médicale d’Etat.

    Nous demandons aux députés et aux sénateurs de la Commission mixte paritaire de défendre le texte adopté par le Sénat.

  • Mediator partagé

     

    Dans l'affaire du Mediator, tout le monde est (un peu ou beaucoup) coupable.

    En premier lieu, le laboratoire Servier, fabriquant et vendeur du produit. Il en a par essence la responsabilité, et ne l'a pas assumée. Ce médicament avait pour indication le diabète : c'était en réalité un mauvais antidiabétique, très peu efficace. Tout médicament a peu ou prou des effets indésirables, mais ceux-ci ne peuvent être tolérés que si des effets positifs existent : ce n'était pas le cas. Le Mediator était principalement utilisé comme coupe-faim, alors qu'il n'était pas indiqué pour cela. Et toutes les molécules de cette famille avaient été retirées de la vente à cause du danger qu'elles h-4-2306167-1289890978.jpgreprésentaient.

     

    En second lieu les autorités gouvernementales qui ont réagi très tardivement, faisant preuve d'un aveuglement persistant. Il faut savoir que le laboratoire Servier, un des grands noms français de ce secteur, possède de solides appuis dans le milieu politique.

    Les informations du Dr Frachon, suite à ses études du produit n'ont pas été prises en compte sérieusement.

    Une des très rares revues médicales indépendantes (la revue Prescrire) écrivait en 2006 : "La revue regrette qu'au vu des données sur le benfluorex (Le Médiator, note de L'An Vert), la Commission nationale de pharmacovigilance ait seulement proposé de mettre en route de nouvelles études en vue d'évaluer les risques du benfluorex. Les données sont pourtant suffisantes depuis 30 ans pour conclure que la balance bénéfices-risques du benfluorex est défavorable.
    Pendant les études, les ventes vont continuer et des patients seront exposés à des effets indésirables qui n'en valent pas la peine."

     

    Enfin les médecins qui l'ont prescrit, sont coupables de négligence, d'avoir trop entendu le message du laboratoire à travers ses délégués médicaux, et pas assez celui des scientifiques indépendants. La molécule était interdite depuis 1997 aux Etats-Unis, comme toute la famille à laquelle elle appartient.

    Il est plus facile de prescrire un médicament que d'essayer de prendre en charge de manière globale le problème de l'obésité.

    Même si leur place se situe au bout de la chaîne des responsabilités, leur niveau d'étude et de rémunération ne leur permet pas de s'exempter de leur part de culpabilité dans cette affaire.



  • De l'argent en moins pour la santé

    Le gouvernement décide de nouvelles économies sur le dos de la santé.

    La logique comptable prend le pas sur toute autre considération dans la conduite des affaires de l'Etat. La France s'est tellement endettée (au profit de qui ?), que Sarkozy et son équipe sont contraint de faire les beaux devant les agences de notation et les prêteurs potentiels.

    Ce sont les citoyens de base qui vont devoir payer cette gestion de la crise du libéralisme.

    En voyant les mesures annoncées on s'apperçoit que les plus fragiles seront comme presque toujours les plus touchés.

    Voici un extrait du nouvelobs.com :

     

    article_18441.jpgCes mesures ont été annoncées alors que le Comité d'alerte a estimé vendredi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie, fixé pour 2010 à 162,4 milliards d'euros, "pourrait être dépassé d'environ 600 millions d'euros en l'absence de mesures nouvelles". Le Comité n'a toutefois pas déclenché la procédure d'alerte, "le dépassement prévisible restant en deçà du seuil de 0,75% du montant de l'objectif (soit 1,2 milliard d'euros en 2010)".

    Le gouvernement n'en a pas moins annoncé une série de mesures, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de prix des médicaments, pour 100 millions d'euros, un gel des crédits du fonds pour la modernisation des hôpitaux (105 millions d'euros), ou un changement du mode de calcul des indemnités journalières de compensation des arrêts de travail (70 millions d'euros).

     

    Indemnités pour les arrêts de travail, remboursement des médicaments, ce ne sont pas que des mesures comptables mais des décisions politiques qui s'ajoutent à bien d'autres. Et qui aboutissent à ce que de nombreux assurés se soignent mal ou hésitent à prendre un arrêt maladie justifié, ceci uniquement pour des raisons économiques.

  • Comuniqué commun

     

    Plate-forme du Collectif national contre les franchises,

    pour l'accès aux soins partout et pour tous et pour une sécurité sociale solidaire

     

    Nous sommes pour :

     

    - une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », gérée par les salariés eux-mêmes, ouverte à toute la population, financée par la cotisation sur tous les salaires et autres éléments de rémunération, d'autres financements comme la taxation des revenus financiers devant être débattus

    le-refus-de-soins-aux-beficiares-de-la-cmu.1231955838.jpg- une évolution vers la suppression de tous les restes à charge

    - la prise en charge de la dépendance dans le cadre de la sécurité sociale

    - un système public de santé (incluant les soins primaires, la prévention, l'information, la lutte en amont contre les causes des maladies), développé sur tout le territoire, doté de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute la population, s'appuyant sur des hôpitaux et maternités de proximité

    - un secteur psychiatrique public coordonnant et assurant la continuité des soins. -

    - la définition démocratique des besoins de la population associant usagers, professionnels, élus... sur un même plan d'égalité

    - l'augmentation du nombre de professionnels de santé formés, un haut niveau de recrutement et l'exigence d'une répartition équilibrée sur tout le territoire

    - une recherche publique indépendante

    - un contrôle public des laboratoires pharmaceutiques

     

    Nous demandons la suppression :

     

    - des franchises et autres forfaits dont le forfait hospitalier

    - des dépassements d'honoraires et du secteur optionnel

    - du déremboursement des médicaments

    - des restrictions sur les Affections de Longue Durée (ALD), la Couverture Maladie Universelle

    (CMU) et l'Aide Médicale d'État (AME).

    - de la tarification à l'activité (T2A)

     

    Nous refusons :

     

    - tout transfert de prestations de l'assurance-maladie obligatoire vers les complémentaires20070301.WWW000000442_13498_1.jpg

    - les exonérations de la part patronale des cotisations sociales

    - la taxation des indemnités des accidentés du travail

    - les suppressions d'emplois hospitaliers, les fermetures d'activités et de services dont la disparition programmée de 182 blocs opératoires supplémentaires

    - le démantèlement de la psychiatrie publique et toute instrumentalisation sécuritaire de celle-ci

    -que l'hôpital soit géré comme une entreprise

     

    Nous exigeons : l'abrogation de la loi HPST

     

     

    Collectif "La santé n'est pas une marchandise", Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COSS 33, Ensemble pour une santé solidaire, Résistance sociale, UNGMS, SUD santé sociaux, USP, FASE, NPA, PCF, PCOF, PG

     

     

  • Pour la maternité de Rethel

    Ce soir se tenait à Rethel une réunion à l'initiative du collectif de soutien à la maternité.

     

    L'An Vert a déjà consacré plusieurs notes à ce sujet : le 24/01/2010, ainsi que le 30/01/2010le 11/02/2010,  le 12/02/2010 .

    Nous ne reviendrons donc pas sur l'historique de la situation


    La salle de la Mairie de Rethel était pleine, une centaine de personnes s'étaient déplacées pour marquer leur soutien à ce combat.

    745008-0017.jpg?t=3120C'est Marie Chanteau (photo ci-contre), présidente du collectif de soutien, et sage-femme de la maternité, qui a introduit le débat.

     

    C'est  ensuite un représentant de la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité (photo ci-dessous) qui a pris la parole pour expliquer le contexte national et faire comprendre les décisions locales.

    Il a dénoncé les choix  qui sont pris pour des raisons d'économie, et que l'on tente de faire passer sous des prétextes de sécurité.

    Il a repris des exemples récents pour montrer qu'une opposition déterminée et argumentée peut faire fléchir les décideurs.

     

    Ensuite Michéle Leflon a montré que la question de la sécurité ne se posait pas, le service étant en capacité d'effectuer les accouchements qui ne présentent pas de risque particulier. C'est là le rôle des maternités de proximité, les grands centres étant en mesure de prendre en charge les grossesses à risque.

    Elle a redit que ces fermetures étaient des choix politiques et que les questions financières qui étaient mises785984-0013.jpg?t=8786 en avant résultaient également de choix : il faut savoir si se soigner est un droit qu'offre un service public ou une prestation que vend un service privé.

     

    Plusieurs interventions dans la salle ont permis des témoignages sur la qualité de la prise en charge dans des petites structures comme Rethel, et sur l'importance de la relation humaine qui persiste en ces lieux.

    Les animatrices du collectif ont certainement été remotivées par cette soirée, qui a prouvé que leur combat est partagé par de nombreuses femmes (et aussi des hommes) du secteur.

    Avec leur détermination et la volonté de mettre en place un projet novateur, il reste possible de faire fléchir les décideurs et de gagner cette bataille difficile, comme d'autres ont déjà pu le faire.

     

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    Une vue de la salle
  • La santé n'a pas de prix

    La santé coûte de plus en plus cher, suite à l'accumulation des mesures gouvernementales.

     

    Petit à petit, le poids des mesures prises dans le domaine de la santé pèse sur le budget des Français, et atteint des chiffres importants. Cela est du au forfait hospitalier, aux déremboursements, aux franchises et à toutes ces décisions qui tranfèrent la charge financière sur les ménages. Ce transfert est direct par un surcoût d'une prestation de santé moins remboursée ou majorée, ou bien indirect par l'augmentation des  cotisations aux mutuelles.

    On atteint un tel niveau que le problème de l'accès aux soins devient une question qui est loin d'être marginale dans notre pays.

    Une étude récente, dont les résultats sont publiés par Les Echos, mesure l'évolution pour les Français de ce coût résiduel de leur santé .

     


    Calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, le coût de la santé pèse plus lourd dans le budget des Français


    300388938.jpgLes Français le sentent, à défaut de le mesurer précisément : le coût de leur santé, calculé en additionnant leur cotisation d'assurance ou de mutuelle et les montants restant à leur charge, pèse plus lourd dans leur budget. Dans l'étude " Dépense de santé et budget des ménages : évolution depuis 2001 " qui sera présentée le 25 novembre prochain, Jalma, cabinet de conseil spécialisé en protection sociale, a réussi à cerner la réalité de cette inflation. Le constat est sans appel : " En huit ans, le poids des dépenses de santé dans le budget des familles a augmenté de 40 % à 50 % en moyenne ", résume Mathias Matallah, président de Jalma.

    Cette augmentation est généralisée, quel que soit le mode de couverture (individuel ou collectif), le profil de l'assuré (jeune, famille, senior), le niveau de revenu ou la localisation. Le tout sans réforme majeure de la santé. " Ces chiffres sont d'autant plus impressionnants que la période 2001-2009 n'a pas été marquée par des désengagements massifs de la Sécurité sociale, dont la part dans le financement des dépenses de santé n'a que très légèrement baissé sur la période - passant de 78 % à 77 % - et qui continue à assumer presque intégralement les dépenses les plus lourdes (affections de longue durée et hôpital) ", indique-t-il. Dit autrement, l'accumulation de " mesu­rettes ", comme les franchises, le déremboursement de certains médicaments, l'augmentation régulière du forfait hospitalier ou la généralisation des dépassements d'honoraires, finit par peser lourd. L'inflation est généralisée, mais certains en souffrent plus que d'autres. " On observe un creusement très net des inégalités : entre individuel et collectif ; entre actifs et seniors ", commente Mathias Matallah. A titre d'illustration, une famille consacre en moyenne 7,43 % de son budget à la santé en 2009 quand sa couverture est individuelle et 3,8 % quand elle est collective. Quant aux seniors, s'ils bénéficient encore d'une prise en charge favorable par les ré­gimes obligatoires, l'effritement des solidarités intergénérationnelles a une traduction chiffrée : la santé pèse pour 11 % de leur budget aujourd'hui, contre 7 % en 2001.