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greenpeace - Page 11

  • Victoire : TotalEnergies renonce à son bâtiment sur le campus de Polytechnique

     

    La Sphinx, association d’élèves et anciens élèves de Polytechnique, Greenpeace France et Anticor se réjouissent de cette décision. Le projet de centre de recherche et développement de TotalEnergies en plein cœur du campus de Polytechnique était loin de faire l’unanimité. Contesté par les élèves et plusieurs associations, il fait l’objet de trois recours juridiques. Par ailleurs, une enquête préliminaire est en cours par le Parquet national financier (PNF) à la suite d’une plainte pour prise illégale d’intérêts déposée contre Patrick Pouyanné par La Sphinx, Greenpeace France et Anticor. Les associations restent vigilantes sur la suite des relations entre TotalEnergies et l’établissement.

    Une victoire après deux ans de mobilisation

    Deux années de mobilisation ont été nécessaires pour obtenir le recul de TotalEnergies sur ce projet. Tout d’abord, la mobilisation inédite des étudiantes et étudiants de l’École polytechnique, démontrant que les attentes des élèves et de la société ont évolué. Ceux-ci contestaient la position exclusive accordée à Total, au cœur du campus, et la volonté de faire de ce bâtiment un lieu de vie et d’accueil pour les étudiants, propice à un mélange des genres. La décision annoncée aujourd’hui répond à ces attentes.

    Cette victoire est aussi le résultat d’une offensive juridique menée par Greenpeace France, La Sphinx et Anticor combinant une plainte déposée au pénal ainsi que trois recours administratifs. La Sphinx avait notamment déposé le 7 juillet 2021 au Tribunal administratif de Versailles un référé en suspension et un recours en annulation contre le permis de construire accordé à Total. Dans ce cadre, une prochaine décision du Conseil d’Etat est attendue le 31 janvier 2022.

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  • Sommet de l’aviation : nouvelle séance de promotion des fausses solutions ?

    Communiqué de Greenpeace le 27 janvier 2022

     

    Les 3 et 4 février prochains, à l’initiative de la Présidence française de l’Union européenne, les ministres et directeurs généraux de l’aviation civile des 27 États membres de l’Union européenne sont invités à un Sommet de l’aviation pour parler avenir et décarbonation du secteur aérien dans le contexte de crise sanitaire et climatique. Si cette réunion devrait être l’occasion d’avancer sur la nécessaire transformation du secteur à l’échelle européenne, elle risque de tourner autour des fausses solutions et notamment de l’obsession du gouvernement français pour le mythe de l’avion vert. Décryptage.

    Des pistes qui méritent d’être débattues et portées à l’échelle européenne

    La régulation du trafic aérien est indispensable pour mettre le secteur sur les rails de l’accord de Paris. Ce postulat devrait être le point de départ des discussions du sommet de l’aviation. Cela permettrait d’évoquer les solutions concrètes à déployer pour réduire dès maintenant les émissions de gaz à effet de serre du secteur, et d’ouvrir un débat sur cet enjeu de la réduction du trafic aérien à l’échelle européenne, ce qui est essentiel.

    Et ces solutions concrètes ne manquent pas : interdiction des vols courts lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 6 heures et relance du ferroviaire, abandon de tous les projets d’extension d’aéroports, remise à plat de la fiscalité portant sur ce secteur au bénéfice d’autres modes de transport moins polluants comme le train, interdiction des publicités, partenariats et mécénats pour les transports fossiles, restriction des créneaux aéroportuaires alignée sur l’accord de Paris…

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  • Les portraits d’Emmanuel Macron mazoutés devant le Parlement européen pour dénoncer son bilan climatique

    Strasbourg, 19 janvier 2022. Alors qu’Emmanuel Macron inaugure la présidence française de l’Union européenne, des activistes d’Action non-violente COP21 ont plongé des portraits officiels du président dans du simili-pétrole aux abords du Parlement européen pour dénoncer son bilan climatique et social désastreux. Soutenus par Greenpeace France et les Amis de la Terre, ils pointent le sabotage climatique du quinquennat d’Emmanuel Macron et le scandale de ses pratiques de greenwashing au service des lobbies et de la finance. Une douzaine d’actions similaires ont lieu en ce moment partout en France.

    Ce matin à Strasbourg aux abords du Parlement européen, peu avant le discours d’inauguration de la présidence française de l’Union européenne (PFUE), les portraits présidentiels d’Emmanuel Macron sont réapparus, près de trois ans après les premiers décrochages dans les mairies par le mouvement Action non-violente COP21 [1]. Les activistes les ont brandis tête en bas et plongés dans un fût de simili-pétrole. Des banderoles “Sabotage climatique : Macron coupable” en français et en anglais ont été déployées pendant que les porte-paroles ont dressé le bilan désastreux d’Emmanuel Macron en matière de lutte contre le dérèglement climatique. L’action s’est terminée juste avant l’intervention des forces de l’ordre qui ont évacué les activistes. Les portraits mazoutés ont été abandonnés sur place.

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  • EPR de Flamanville : un énième retard qui disqualifie les annonces de nouveaux réacteurs

    EDF a annoncé ce matin que le démarrage de l’EPR de Flamanville, en chantier depuis 15 ans, était repoussé de plusieurs mois, à la mi-2023. Le coût de ce projet, déjà multiplié par 6, augmente à nouveau. Cet énième dérapage de la technologie EPR interroge sur le positionnement de certain-es candidat-es à l’élection présidentielle qui en font une promotion irresponsable et déconnectée des faits. Greenpeace France demande un moratoire sur les travaux de l’EPR de Flamanville, afin de conduire une évaluation en toute indépendance de la viabilité des réacteurs nucléaires EPR. 

    Pour Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique à Greenpeace France, « à l’heure où beaucoup de responsables politiques s’obstinent sur la voie du tout-nucléaire en promettant la construction de nouveaux réacteurs, il faut regarder la réalité en face et arrêter les frais. L’EPR n’est pas une technologie fiable, elle ne permet la maîtrise ni des délais ni des coûts. C’est un fiasco international »

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  • Taxonomie : une déconvenue pour la France, un recul pour l’environnement

    Selon un nouveau draft publié le 31 décembre, la Commission européenne entend classer certaines activités gazières et nucléaires comme investissements “durables”.
    Contrairement aux informations relayées par les soutiens de l’industrie nucléaire, cette dernière n’a pas été classée comme énergie “verte”, mais bien comme énergie de transition dans le cadre de l’article 10(2), tout comme le gaz fossile.

    Cette décision est une déconvenue pour la France, qui a activement soutenu la classification du nucléaire et du gaz fossile comme énergies vertes.

    Mais cela ne doit pas éclipser le fait que cette version de la taxonomie est un permis de greenwasher.

    Les entreprises polluantes seront ravies d’avoir le sceau d’approbation de l’UE pour attirer des investissements afin de continuer à détruire la planète en brûlant du gaz fossile et en produisant des déchets radioactifs. La Commission a fait preuve d’un mépris choquant pour la science du climat, la nature et les générations futures. Le Parlement européen et les gouvernements doivent s’opposer à cette proposition.

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  • Greenpeace fait appel d’une condamnation “record” de plus de 670 000 euros au profit d’EDF

    Le 10 décembre se tiendra devant la Cour d’appel de Nîmes une audience opposant la société EDF et Greenpeace France. L’association et les activistes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Privas, le 8 janvier 2020, au paiement de plus de 670 000 euros en réparation d’un prétendu préjudice économique subi par EDF lors de l’intrusion dans la centrale de Cruas le 28 novembre 2017. Cette intrusion visait à dénoncer l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé.

    Le 10 décembre se tiendra devant la Cour d’appel de Nîmes une audience opposant la société EDF et Greenpeace France.
    Le 28 novembre 2017, une vingtaine d’activistes s’étaient introduits dans la centrale de Cruas pour dénoncer l’extrême vulnérabilité des piscines d’entreposage de combustible usé.
    L’association et les activistes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Privas, le 8 janvier 2020, au paiement de plus de 670 000 euros en réparation d’un prétendu préjudice économique subi par EDF lors de l’intrusion.

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  • Déforestation importée : La stratégie du gouvernement toujours au point mort

    Le 14 novembre 2018, la France s’était montrée pionnière en publiant la première stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI). Son ambition : mettre un terme à la déforestation importée de la France à l’horizon 2030. Mais trois ans plus tard, les espoirs sont partis en fumée : la stratégie n’a été suivie d’aucun effet, faute d’ambition et de volonté politiques. 

    Afin de nourrir ses élevages de volailles, de vaches et de porcs, la France importe plus de trois millions de tonnes de soja par an, dont deux millions en provenance du Brésil, sans aucune garantie de l’absence d’impact environnemental de ces cultures. Pourtant, nos importations exercent une pression catastrophique sur les écosystèmes d’Amérique du Sud. Les données publiées le 5 novembre par l’Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) font état de 796 km² déforestés en Amazonie – soit près de huit fois la superficie de Paris – pour le seul mois d’octobre 2021.

    Greenpeace demande au gouvernement français de prendre de toute urgence des mesures contraignantes pour mettre en œuvre ses engagements et garantir que le soja importé en France ne contribue pas à la déforestation ou à la destruction d’écosystèmes naturels à l’autre bout du monde. 

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