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greenpeace - Page 10

  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

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  • Greenpeace France demande à EDF et Orano de rompre immédiatement leurs contrats avec l’industrie nucléaire russe

    Ce matin, devant le siège d’EDF dans le 8ème arrondissement de Paris, des militantes et militants de Greenpeace France ont dénoncé le maintien des relations commerciales entre les industriels français du nucléaire et Rosatom, géant du nucléaire russe au service des intérêts de Vladimir Poutine. La veille, Greenpeace France a mis en demeure les groupes EDF et Orano de cesser leurs coopérations avec Rosatom, considérant qu’elles pouvaient contribuer à la violation des droits humains et des libertés fondamentales par le régime de Vladimir Poutine. 

    Dans une analyse publiée le 10 mars 2022, Greenpeace France avait montré les interdépendances entre les filières nucléaires française et russe, de l’exploitation de l’uranium au traitement des déchets, de la construction des centrales à leur exploitation. 

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  • Greenpeace dénonce l’arrivée en France d’un méthanier en provenance de Russie « Les énergies fossiles financent la guerre »

    Alors que la responsabilité des énergies fossiles dans la guerre en Ukraine est dénoncée avec force par les organisations écologistes, le méthanier « Boris Vilkitsky » est annoncé dans le port de Montoir-de-Bretagne ce samedi.

    Parti du port de Sabetta dans l’Arctique russe le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%.

    Son arrivée était initialement prévue dans le port britannique de l’île de Grain mais il a fait demi-tour devant la mobilisation des dockers qui ont refusé de décharger la cargaison, et s’est dérouté vers la France [1].
    TotalEnergies est également actionnaire à 19,4% du groupe russe Novatek, qui détient 50% du champ gazier de Yamal, et dont les principaux actionnaires sont proches du pouvoir russe, certains faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne.

    Des militants et militantes de Greenpeace étaient présents cet après-midi en mer face au méthanier et devant le port méthanier à Montoir de Bretagne pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre.

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  • L’attaque russe de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia renforce les craintes de Greenpeace sur les risques nucléaires graves qu’engendre la guerre en Ukraine

    Greenpeace condamne fermement l’attaque militaire de cette nuit sur la centrale de Zaporizhzhia (Zaporijia) dans le sud de l’Ukraine. L’invasion russe fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire qui pourrait rendre une grande partie de l’Europe, y compris la Russie, inhabitable pendant au moins plusieurs décennies. Cette nuit, les équipes de Greenpeace ont craint un scénario potentiellement bien pire que la catastrophe de Fukushima Daiichi. 

    Dans la nuit du 3 au 4 mars, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment situé à quelques centaines de mètres du réacteur n°1 de Zaporizhzhia, à la suite de frappes de l’armée russe. L’attaque a été suivie en ligne depuis les webcams de la centrale. Le bâtiment qui a pris feu est le centre de formation pour le personnel. Le pire a été évité puisqu’aucun réacteur n’a été endommagé lors de cette attaque.

    Le 2 mars, Greenpeace International a publié une nouvelle analyse sur la vulnérabilité des réacteurs nucléaires ukrainiens dans un contexte de conflit militaire avec un focus sur les réacteurs de Zaporizhzhia. Cette centrale nucléaire est la plus grande d’Europe, avec six réacteurs de 950 MW et sans doute plus de 2200 tonnes de combustible usé hautement radioactif. La perte d’alimentation du réseau nécessiterait le fonctionnement des générateurs diesel de secours de Zaporizhzhia, dont l’approvisionnement en diesel est limité et qui ne sont pas considérés comme fiables. 

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  • Greenpeace condamne la guerre du gouvernement russe en Ukraine

    Greenpeace condamne la guerre conduite actuellement par le gouvernement russe en Ukraine qui est illégale au regard du droit international et appelle le Président Poutine à retirer immédiatement ses forces armées et à cesser les opérations militaires. Toutes nos pensées vont aux civils qui craignent actuellement pour leur vie ou sont obligés de fuir les combats. Ce conflit est une tragédie en premier lieu pour les Ukrainien·nes mais aussi pour la population russe, qui va être affectée par ses conséquences. 

    Greenpeace considère comme inacceptables les menaces du Président russe d’utiliser les armes nucléaires. La communauté internationale ne doit pas tomber dans le piège de l’escalade de la menace d’une guerre atomique en répondant à la rhétorique nucléaire du Président russe. 

    Greenpeace est également très préoccupée par les possibilités de destruction et de contamination qu’implique l’occupation de l’armée russe du site de Tchernobyl, ainsi que par les menaces vis-à-vis des autres centrales et installations nucléaires en fonctionnement en Ukraine.

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  • Inégalités climatiques : l’empreinte carbone vertigineuse des milliardaires

     

    Le patrimoine financier des 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % de la population française : c’est ce que révèlent Oxfam France et Greenpeace France dans une étude inédite. L’ampleur de ces inégalités climatiques pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes. Pour les deux associations, si le gouvernement choisissait de faire peser la fiscalité carbone sur les plus pollueurs en créant un Impôt sur la fortune (ISF) climatique, il gagnerait en crédibilité et la transition écologique en acceptabilité sociale.

    Le patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone colossale

    Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent CO2 en une année, le patrimoine financier (1) de 63 milliardaires français émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis (2).

    En regardant dans le détail, seulement trois milliardaires français émettent, au travers de leur patrimoine financier, un peu plus d’un cinquième   des Français. À elle seule, la famille Mulliez (Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Pourquoi s’intéresser au patrimoine financier des milliardaires ?

    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation des milliardaires. Or, lorsque l’on s’intéresse à l’empreinte carbone de leurs actifs financiers, on s’aperçoit que leur consommation (jets privés, yachts etc.) n’est que l’arbre qui cache la forêt (3). La réalité est qu’au-delà de leur mode de vie, c’est leur patrimoine financier, via leur participation dans des entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale. Dès lors, les disparités climatiques explosent, pour atteindre des niveaux vertigineux.

    Selon Alexandre Poidatz, chargé de plaidoyer Finance et Climat chez Oxfam France : “Pour garantir une transition écologique socialement juste, le changement de logiciel est simple : le poids de la transition écologique doit être transféré des consommateurs les plus précaires, qui polluent le moins, aux producteurs les plus riches, qui polluent le plus et ont les moyens de transformer ces outils de production”. 

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  • Agrocarburants : TotalEnergies continue d’occulter les impacts climatiques


    Une étude de Greenpeace France, dans le cadre de l’enquête publique sur la nouvelle étude d’impact de TotalEnergies au sujet de son usine de La Mède, dénonce la dissimulation par TotalEnergies des effets réels de sa production d’agrocarburants sur le climat et la poursuite, en parallèle, de l’importation massive d’huile de palme issue de la déforestation.

    Suite au recours intenté par six associations en juillet 2018, le tribunal administratif de Marseille a ordonné, en avril 2021, la révision de l’étude d’impact de TotalEnergies sur le volet climat des importations à La Mède.
    Pour Greenpeace, la multinationale persiste dans son refus d’intégrer les impacts climatiques réels de sa production dans sa nouvelle étude d’impact. Pire, elle cache la réalité du terrain, tout en continuant d’importer en moyenne 163 000 tonnes d’huile de palme par an sur le sol français, soit près d’un tiers du volume total d’huile de palme importé en France.

    Dans l’étude “Agrocarburants: comment Total occulte son impact sur les forêts et le climat” de février 2022 (disponible sur demande), Greenpeace France passe au crible cette seconde étude d’impact publiée en janvier 2022 dans le cadre de l’enquête publique ouverte jusqu’au 24 février. Elle propose une description exhaustive de la chaîne d’approvisionnement de la raffinerie, comptabilise l’ensemble des surfaces arborées et tourbières qu’elle a fait disparaître, et en déduit l’impact réel sur le climat.
    Les auteurs concluent que par son manque de traçabilité, TotalEnergies a importé de l’huile de palme issue de la déforestation et a dissimulé cet impact climatique substantiel dans sa nouvelle étude.

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