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greenpeace - Page 14

  • Affaire du Siècle : la rapporteure publique recommande la réparation rapide du préjudice écologique

    Lors de la deuxième audience de l’Affaire du Siècle aujourd’hui, la rapporteure publique du tribunal administratif de Paris a conclu que l’État doit réparer, par des actions concrètes et très rapides de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les graves dommages causés à l’environnement par son inaction climatique.

    Cette audience intervient huit mois après une première victoire historique remportée par les quatre organisations à l’origine du recours : les juges avaient alors déclaré illégale l’inaction climatique de l’État, et affirmé la responsabilité de celui-ci dans la crise climatique. Le tribunal avait ensuite rouvert l’instruction, pour “déterminer les mesures qui doivent être ordonnées à l’État” pour réparer le préjudice écologique causé par les surplus d’émissions entre 2015 et 2018.

    L’Affaire du Siècle touche au but : obliger l’État à agir pour le climat

    Nous nous félicitons des conclusions de la rapporteure publique, pour qui l’État, au 31 décembre 2022, aura dû réparer, par des mesures concrètes et effectives, les conséquences de son inaction climatique. C’est dans ce but, et pour créer un précédent historique, que nous avons lancé l’Affaire du siècle il y a 3 ans, et que tant de personnes nous ont rejoint, déclarent les organisations de l’Affaire du Siècle (Notre Affaire à Tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France).

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  • Labels alimentaires et signes de qualité : promesses non tenues, une révision s’impose !

     

    Les signes de qualité, labels et démarches alimentaires sont censés donner aux consommateurs des garanties en termes d’origine des produits, de préservation de l’environnement ou des terroirs, et devraient également être exemplaires au regard des critères de consommation responsable. Néanmoins, deux analyses publiées aujourd’hui et produites par Greenpeace France, le WWF France et le BASIC d’une part et l’UFC-Que Choisir d’autre part montrent de grands écarts entre les promesses et la réalité. Afin que les labels puissent réellement jouer leur rôle de repères, les trois organisations demandent une révision des conditions de certification (cahiers des charges, exigence des contrôles…), et que l’attribution des aides publiques aux différents labels soit conditionnée à une réelle garantie concernant les impacts environnementaux et socio-économiques.

    On assiste à une prolifération de labels et de démarches officiels ou volontaires censés garantir l’origine, la qualité, la préservation de l’environnement ou d’autres aspects socio-économiques. Certaines de ces démarches bénéficient en outre de soutiens de la part des pouvoirs publics : statut de signes officiels, aides dans le cadre de la future Politique Agricole Commune (PAC) pour la Haute Valeur Environnementale et l’agriculture biologique, part minimale de produits considérés comme durables en restauration collective, etc. Alors que les étiquettes (liste d’ingrédients, labels, mentions, etc.) restent pour les consommateurs le canal principal d’information sur les produits qu’ils achètent, Greenpeace France, le WWF France et le BASIC, ainsi que l’UFC-Que Choisir ont enquêté sur la fiabilité et les impacts de ces labels et démarches pour déterminer s’ils peuvent véritablement constituer des repères pertinents pour orienter les achats.

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  • Plainte contre Patrick Pouyanné : le PNF ouvre une enquête préliminaire

    Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire en mai à la suite du dépôt de plainte par Greenpeace France, Anticor et l’association d’anciens élèves de Polytechnique la Sphinx, le 22 avril 2021. Cette plainte a été déposée contre Monsieur Patrick Pouyanné, PDG de Total, et contre X, pour des faits susceptibles de constituer un délit de prise illégale d’intérêts.

    La plainte concerne le projet de Total d’installer un bâtiment abritant sa direction recherche et développement au cœur du campus de l’École polytechnique, établissement public d’enseignement supérieur.

    Au-delà de la problématique fondamentale de la neutralité de l’enseignement public, dans un contexte où Total cherche à maintenir ses investissements dans les énergies fossiles, c’est un enjeu de probité qui a poussé les trois associations à intervenir. Patrick Pouyanné est à la fois administrateur de Polytechnique et PDG de Total. Ses prises de paroles au sein du conseil d’administration, au nom de l’entreprise et en faveur d’un projet dans lequel il a un intérêt particulier, seraient susceptibles de constituer une infraction pénale : la prise illégale d’intérêts. Il est primordial de s’assurer qu’une personne en charge d’un intérêt public n’ait aucun intérêt privé qui puisse interférer avec sa mission. 

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  • Greenpeace a 50 ans (1971-2021)

    Les débuts de Greenpeace : une action inédite pour témoigner et s’opposer

    L’aventure de Greenpeace commence le 15 septembre 1971, lorsqu’un groupe de militants nord-américains, pacifistes et écologistes, embarque à bord d’un navire de pêche, le Phyllis Cormack, pour tenter de s’opposer aux essais nucléaires américains prévus sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska.

    Cette action symbolique, audacieuse et un peu folle, eut un écho inespéré : les images de cette épopée ont fait sensation dans le monde entier, repoussant l’essai et conduisant les États-Unis à mettre un terme l’année suivante à leurs essais nucléaires sur cette zone.

    « Depuis 50 ans, Greenpeace sensibilise et lance l’alerte, avec la conviction que des citoyennes et citoyens engagés peuvent changer le monde », rappelle Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « Le récent rapport du GIEC ne fait que renforcer notre détermination à porter encore plus fort la voix des millions de personnes qui nous soutiennent dans le monde pour lutter contre l’urgence climatique et la perte de biodiversité. »

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  • Congrès de l’UICN: La France attendue au tournant

    Communiqué de Greenpeace le 31.08.2021

    Quelques semaines après la publication du sixième rapport du GIEC alertant sur la difficulté croissante des forêts, des océans et des sols à faire rempart contre le dérèglement climatique, la France a un rendez-vous à ne pas manquer pour protéger ces écosystèmes. 

    Du 3 au 11 septembre, elle accueille le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Des négociations cruciales pour la protection de la biodiversité s’y tiendront en amont de la COP 15 de la diversité biologique qui s’ouvrira en octobre en Chine et dont les décisions sur les futures politiques de préservation de la nature pour les décennies à venir seront prises en 2022. Pour Greenpeace France, le gouvernement français doit saisir cette ultime chance pour changer de braquet avant la fin de ce quinquennat en s’engageant fermement en faveur de la biodiversité. 

    Le gouvernement doit s’opposer à l’extraction minière en eaux profondes

    Les océans seront au cœur des discussions à Marseille, où les scientifiques de l’UICN réaffirmeront le besoin de relever le niveau de protection et d’ambition des aires marines protégées (AMP) et de mettre en place un moratoire interdisant l’exploitation minière en eaux profondes, une technique d’extraction de minerais précieux qui déstabiliserait les écosystèmes marins. Or, sur ces enjeux majeurs, la France est à la traîne.

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  • Amazonie : nouveaux chiffres alarmants de la déforestation

    Publié le 6 août 2021 par Greenpeace

    L’Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) vient de publier les résultats de son système de calcul DETER. Il a enregistré en Amazonie brésilienne le deuxième plus haut taux de déforestation annuelle depuis 2015. Sur l’année qui vient de s’écouler du 1er août 2020 au 31 juillet 2021, ce sont 8 712 km² de forêts qui ont été détruits. 

    Le gouvernement brésilien, loin de participer à l’enrayement de la déforestation, manœuvre pour encourager l’expansion d’exploitations agricoles illégales en Amazonie. Mardi dernier, le 3 août 2021, la Chambre des députés brésilienne a voté une loi qui, si elle était adoptée dans les mêmes termes au Sénat, faciliterait la régularisation de l‘exploitation de terres publiques occupées illégalement. Or au Brésil, un tiers de la déforestation de l’Amazonie est lié à des accaparements de terres publiques. 

    Malgré ses récentes promesses de s’attaquer à la déforestation illégale, et alors qu’il négocie des accords commerciaux avec l’Union européenne, Jair Bolsonaro avance avec ses alliés une série de projets de loi qui permettraient d’accélérer la déforestation et de porter atteinte aux droits fonciers des peuples autochtones. Si ces lois étaient adoptées, elles pousseraient encore un peu plus l’Amazonie vers ce point de non-retour menant à la destruction irréversible de cet écosystème.

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  • Un quinquennat perdu pour le climat


    Alors que la loi Climat et Résilience est votée de façon définitive à l’Assemblée nationale à 17h mardi 20 juillet, plusieurs organisations et collectifs ont organisé un rassemblement devant le Palais Bourbon pour dénoncer le manque criant d’ambition de la loi.

    Cette loi tant attendue a réussi l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle par la faiblesse de ses mesures structurantes. Si Emmanuel Macron avait annoncé vouloir adopter sans filtre, à l’exception de trois “jokers”, les 146 mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat (CCC), force est de constater que le décalage entre l’ambition des mesures proposées par les 150 citoyens et citoyennes et le texte final est immense. En l’état, cette loi ne permettra pas à la France de respecter la trajectoire de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, comme l’ont rappelé le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil pour le climat et le Conseil national de la transition écologique. Cet objectif est par ailleurs déjà obsolète à l’heure où l’Union européenne vient d’adopter une trajectoire de -55%, elle-même insuffisante pour rester sous la barre des + 1,5°.

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