Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

environnement

  • S’attaquer à la démocratie environnementale ne fera pas gagner du temps aux projets industriels.

    Contribution de la LDH  à la consultation publique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au sujet du projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP)

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), en tant qu’association engagée dans la défense des droits humains et des principes démocratiques, exprime sa vive opposition au projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
    Le projet de décret a pour objet de supprimer la ligne 10 consacrée aux équipements industriels du tableau de l’article R. 121-2 du Code de l’environnement. Il vise à supprimer la saisine de la CNDP pour les équipements industriels, qui était jusqu’alors obligatoire pour pour les équipements industriels dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 600 M €, et facultative pour ceux dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 300 M €.
    Autrement dit, ce projet représente une atteinte grave à la démocratie environnementale, en affaiblissant les mécanismes de participation du public indispensables à une prise de décision éclairée et acceptée sur les projets industriels d’ampleur.

    Lire la suite

  • Le budget 2025 doit soutenir les paysan·nes qui relèvent les défis environnementaux et climatiques

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.11.2024

    La crise agricole est toujours d'actualité : la Confédération paysanne continue d’exiger un revenu pour tous les paysan·nes et une répartition juste des soutiens publics. La diminution du budget dédié à l’agriculture dans le projet de loi de finances porté par le gouvernement s’accompagne d’un transfert massif de financements. Il est inacceptable de sacrifier le revenu des paysan·nes engagé·es dans les pratiques agricoles les plus vertueuses, pour financer de nouvelles exonérations fiscales et sociales bénéficiant à l’agro-industrie et aux plus grosses fermes.

    Les crédits de la mission agriculture doivent être réorientés pour soutenir les pratiques agronomiques favorables au climat, à la qualité de l'eau et de l'air, à la fertilité des sols et à la biodiversité. Un rééquilibrage a été entamé par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui a adopté de nombreux amendements portés par la Confédération paysanne.

    Nous appelons le Premier ministre, M. Barnier et la Ministre de l'agriculture, Mme Genevard, ainsi que l'ensemble des parlementaires, à continuer dans cette direction : rétablir les budgets de la planification écologique, en priorité ceux dédiés à la stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, au pacte en faveur des haies et au plan protéines.

    Lire la suite

  • Réforme improvisée de la PAC : l’UE à côté des enjeux agricoles et environnementaux

    Communiqué de Greenpeace le 11.04.2024

    Aujourd’hui à Bruxelles, les député·es européens délibèrent sur la mise en place d’une procédure d’urgence en vue d’examiner la proposition de la Commission européenne de supprimer un grand nombre des exigences environnementales de la politique agricole commune (PAC). Greenpeace appelle les député·es à ne pas faire un cadeau empoisonné aux agriculteurs et agricultrices et à refuser cette procédure d’urgence qui n’est en rien justifiée et qui ne ferait qu’aggraver la crise climatique et la perte de biodiversité.

    Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France, déclare : « Les agriculteurs et agricultrices sont en colère à juste titre. Mais supprimer les dernières protections environnementales serait leur faire un cadeau empoisonné qui les condamnerait à subir encore plus fortement l’impact des sécheresses, des inondations, du gel et de la grêle, sans rien faire pour remédier à leur situation économique fragile ».

    En réponse à la mobilisation des agriculteurs et agricultrices en France et dans plusieurs pays européens, la Commission européenne a proposé de supprimer de nombreuses exigences environnementales de la politique agricole commune de l’Union européenne (connues sous le nom de “bonnes conditions agricoles et environnementales” – BCAE). À l’exception de l’Allemagne, les ministres de l’Agriculture des États membres, dont Marc Fesneau, ont déjà indiqué soutenir cette proposition [1]. Pour rappel, la PAC est le premier poste de dépense du budget européen en 2023 (53,7 milliards d’euros) et la France en est le premier pays bénéficiaire (plus de 9 milliards d’euros d’aides agricoles) [2].

    Lire la suite

  • Réaction de Greenpeace France aux manifestations des agriculteurs

    Publié le 23 janvier 2024

    Alors que la mobilisation du secteur agricole se poursuit depuis plusieurs jours sur tout le territoire français, Greenpeace affirme son soutien aux agriculteurs et agricultrices et rappelle que l’écologie et les normes environnementales visent à maintenir leur survie. Une réforme en profondeur de notre système agro-alimentaire est plus que jamais nécessaire et urgente.

    Nous comprenons la colère des agriculteurs, explique Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France, qui est la conséquence directe des politiques agricoles et commerciales menées depuis des décennies. L’ultra-libéralisme et le système agro-industriel qui en découle les précarisent et aggravent leur dépendance aux multinationales de l’agro-industrie. Les agriculteurs ne peuvent pas vivre dignement de leur travail et craignent de disparaître : nous partageons leur indignation. L’État doit favoriser l’emploi agricole et sa digne rémunération. Nous ne voulons pas d’une agriculture sans agriculteurs.”

    Face à certains discours dénonçant les normes environnementales comme cause du mal-être paysan, Greenpeace tient à souligner que ces normes sont mises en place pour assurer la viabilité de notre système alimentaire et ainsi la survie des agriculteurs. Elles visent à protéger l’environnement et nos écosystèmes dont l’agriculture dépend pleinement, et à éviter l’industrialisation à outrance de nos systèmes de production, qui aboutirait à la disparition de nos agriculteurs. Nous déplorons la manipulation du débat qui éloigne les discussions des causes réelles du mal-être paysan.

    Lire la suite

  • Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique

    Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023

    Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024. En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an. Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.

    Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font frein et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.

     

    Lire la suite

  • La protection de l’environnement est “indésirable” en Russie

    Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de Greenpeace international

    Amsterdam, Pays-Bas – Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré Greenpeace International  « organisation indésirable » au motif que le travail de Greenpeace « constitue une menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel et la sécurité de la Fédération de Russie. Dans les faits, les activités environnementales de Greenpeace en Russie s’accompagnent de la promotion active d’une position politique, de tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État et visent à saper ses fondements économiques.”

    Cette décision implique l’interdiction de toute activité de Greenpeace en Russie, mettant fin au travail que  Greenpeace Russie a accompli depuis 30 ans pour protéger  l’environnement un travail dont elle peut être fière. Greenpeace International condamne cette décision.

    En réalité, cette décision malavisée signifie qu’il n’est pas désirable de protéger la nature en Russie. Mais alors, qu’est-ce qui est désirable ? Soutenir une activité industrielle nuisible à la nature et à la santé humaine, déverser du pétrole, rejeter des déchets toxiques dans de l’eau potable, exposer les populations à des émissions toxiques, brûler du charbon, produire des montagnes de déchets plastiques, raser des forêts protégées, ignorer les incendies de forêt et ne rien faire face à la crise climatique ?

    Il est clair que Greenpeace International et par conséquent Greenpeace Russie a été qualifiée d’indésirable parce que nous nous opposons à la mise en œuvre de projets désastreux pour l’environnement. Chaque fois que nous nous y opposons, nous devons faire face à la pression intense de ceux qui considèrent la nature uniquement comme une source de profits. Ainsi, la protection de la nature est désormais présentée à tort comme une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la Russie.

    Quiconque dresse ce tableau sombre de Greenpeace Russie n’a manifestement aucune idée de ce qu’a accompli Greenpeace Russie depuis 30 ans. Voici quelques exemples :

    Lire la suite

  • Ukraine : l'environnement également victime de la guerre


    Greenpeace Europe centrale et de l’Est (Greenpeace CEE), en collaboration avec l’ONG ukrainienne Ecoaction, publient aujourd’hui une « Carte des dommages environnementaux » illustrant les différentes atteintes à l’environnement causées par la guerre que mène la Russie en Ukraine.
    Ces dommages, qui viennent s’ajouter au terrible drame humain de cette guerre que Greenpeace ne cesse de condamner, devraient être pris en compte par le gouvernement ukrainien et par la plateforme de coordination des donateurs de la Commission européenne, afin de planifier et financer les futurs travaux de restauration de l’environnement en Ukraine.

    Les informations sur ces dommages ont été recueillies sur le terrain par Ecoaction, puis recoupées par des images satellites et cartographiées par Greenpeace. Sur près de 900 cas identifiés, 30 parmi les plus graves figurent sur cette carte ; ils sont classés par type de dommage et s’accompagnent d’une brève description. La guerre n’étant pas terminée, les experts ukrainiens poursuivent leur travail de surveillance.

    « Il est compliqué de cartographier les dégâts causés par la guerre en Ukraine : une grande partie du territoire libéré est sans doute truffé de mines et d’autres explosifs, tandis que les forces russes occupent toujours certaines régions du pays, ce qui rend difficile la collecte de données dans ces zones, déclare Denys Tsutsaiev, chargé de campagne de Greenpeace CEE, depuis Kiev. Cependant, nous devons attirer l’attention sur les dommages environnementaux de cette guerre afin que la restauration de l’environnement soit aussi prise en compte dans les discussions sur l’avenir de l’Ukraine. Ce travail nécessitera des outils, une expertise et un engagement, ainsi que des fonds importants. Ces fonds devraient être alloués dès maintenant, et non une fois la guerre terminée ».

    Selon les informations officielles, depuis le 24 février 2022, 1,24 million d’hectares de réserve naturelle ont été touchés par la guerre sur le territoire ukrainien. Trois millions d’hectares de forêts ont également été affectés, dont 450 000 se trouvent sous occupation ou dans des zones de combat.

    « La guerre affecte la nature, pas uniquement les populations et les infrastructures. Cependant, ces dommages restent invisibles et le plus souvent ignorés, car l’environnement est une victime silencieuse. Nous voulons être sa voix afin que tout le monde ait conscience des atteintes infligées à l’environnement par la guerre russe, et que la restauration de la nature soit partie intégrante des plans de reconstruction, explique Yevheniia Zasiadko, de l’ONG Ecoaction. Après la fin de la guerre, nous pâtirons longtemps de ses répercussions sur l’environnement. Le gouvernement ukrainien promet de reconstruire notre patrie – et l’environnement fait partie de ce qui doit être reconstruit ».

    Lire la suite