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écologie - Page 36

  • Biodiversité : urgence absolue, l’heure n’est plus aux demi-mesures !

    Communiqué de FNE

    Réunis à Paris, les scientifiques de l’IPBES rendent aujourd’hui leur rapport sur l’état de la biodiversité à l’échelle mondiale. Leur constat est édifiant : jusqu'à un million d'espèces animales et végétales pourraient être menacées d'extinction dans les prochaines décennies. Après une telle annonce, il serait irresponsable de poursuivre des politiques au rabais. Les Etats rassemblés au G7 Environnement qui se déroule actuellement à Metz sauront-ils prendre les mesures nécessaires ? France Nature Environnement rappelle que les grands axes d’action sont connus, et appelle la France à donner l’exemple en se dotant d’une ambitieuse stratégie interministérielle.

    L'Homme dépend de la nature mais la détruit méthodiquement
    Le diagnostic de l’IPBES, qui réunit des scientifiques de 132 pays, précise le déclin massif de la biodiversité dans tous les milieux et sous toutes les latitudes, ainsi que l'étendue des dommages causés par les activités humaines à toute la biodiversité, de la micro-faune des sols aux espèces marines, en passant par les insectes, les oiseaux et les mammifères. Leurs préconisations demandent expressément une réorientation des politiques publiques afin d'éviter que la situation ne s'aggrave encore et ne prenne un caractère irréversible.
    La biodiversité et les contributions de la nature aux populations sont pourtant le socle de notre alimentation, de la pureté de notre eau, de la régulation du climat… et du bon état des milieux naturels, condition même de toute vie future. L'humanité a pris l’habitude de bénéficier de ces équilibres naturels sans se rendre compte qu’ils sont vulnérables et fragilisés par notre mode de développement destructeur. "Nous devons reconnaître que le changement climatique et la perte de la nature sont tout aussi importants, pas seulement pour l'environnement, mais pour des questions économiques et de développement", a déclaré l’année dernière Robert Watson, le président de IPBES.

     

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  • La France passera-t-elle le test du G7 environnement ?

    Par Greenpeace le 04.05.2019.

    Alors qu'Emmanuel Macron néglige toujours de prendre des décisions structurantes sur la question climatique au niveau national, la France, qui préside le G7 cette année, va devoir faire la démonstration de sa capacité à initier une dynamique internationale fructueuse. Premier rendez-vous sous forme de test : le G7 Environnement, qui se déroule ce dimanche 5 mai et lundi 6 mai à Metz.
    Les ministres de l’Environnement du G7, accompagnés cette année par des ministres de l’Environnement de pays partenaires, se retrouvent pour une réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat qui se déroulera à Biarritz du 24 au 26 août 2019. Le G7 regroupe les pays parmi les plus puissants et les plus riches du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni).
    Ils ont tous une dette climatique particulière et la responsabilité de conduire le travail politique nécessaire pour respecter la trajectoire +1,5°C préconisée par les scientifiques du GIEC et entérinée par l’Accord de Paris. D’autant plus que la mobilisation des citoyennes et citoyens n’a jamais été autant importante à travers le monde pour demander aux dirigeants politiques de prendre les mesures drastiques qui s’imposent. Il est donc indispensable que ces Etats utilisent les espaces diplomatiques à leur disposition pour faire avancer l’agenda climatique.

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  • Nous voulons des Coquelicots

    Un message pour le rassemblement du 3 mai 2019, repris du site national

    En mai, faisons vraiment ce qu’il nous plaît. Après un hiver diablement actif, la sève de ce printemps a monté dans notre beau mouvement. Nous avons fleuri la France et nos couleurs se déploieront bientôt partout. Le 18 mai, vous irez peut-être marcher contre Monsanto. Ou sur votre mairie, pour demander à vos élus de signer l’Appel des coquelicots et de le faire signer, puisqu’il est si important…

    De grandes villes nous soutiennent désormais. Toulouse, qui est de droite. Paris et Brest, marquées à gauche. Ou encore Grenoble, avec son maire écologiste. Vous avez peut-être vu des images faites dans la capitale, où l’on a semé des coquelicots au Trocadéro et devant l’Hôtel de Ville. Eh bien, on a fait pareil sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, et dans 1000 lieux encore. Et ceux qui reçoivent le merveilleux journal La Hulotte ont pu voir que le soutien à notre mouvement explose. Même dans les terriers! Bravo à tous!

    Et après? Pour le rendez-vous de juin, nous avons une proposition à vous faire. A vous de voir et de juger, commelogo-les-coquelicots.svg d’habitude… Nous vous proposons… un mariage. De raison, de passion et d’aventures communes. Vous le savez, un puissant mouvement contre la crise climatique est en cours. Avec, et c’est neuf, des milliers de jeunes engagés enfin dans l’action. Nous souhaitons que vous, les centaines de groupes locaux partout en France, organisiez dans la fête, et pour juin, des épousailles symboliques entre nos deux envolées.
    Un ou une Coquelicot et un ou une du Climat.

    La forme, vous la trouverez bien. On peut imaginer un orchestre et des flonflons, des bagues végétales, le discours du marieur, les confettis et les grains de riz bio, les embrassades.

    Pourquoi unir? N’est-ce pas évident? Un monde qui parviendrait à juguler la crise climatique, mais qui se retrouverait sans oiseaux, sans abeilles ni papillons, vous en voulez? Une Terre débarrassée des pesticides, mais dévastée par de folles températures et des ouragans, cela vous tente?
    Nous ne souhaitons aucunement fusionner. Mais nous appuyer l’un sur l’autre, mais nous renforcer l’un l’autre, oui, cent fois oui. C’est un mariage pour le meilleur… et pour éviter le pire.

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  • Découvrez la faune et la flore argonnaise avec des spécialistes

    logo_2c2a_signature.pngLa 2C2A, en collaboration avec le Regroupement des Naturalistes Ardennais, le Conservatoire d’Espaces Naturels de Champagne Ardenne et la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois, organise du 5 mai au 30 août prochains, 8 sorties découverte des sites Natura 2000 de son territoire.
    Ces sorties sont l’occasion pour les novices, de découvrir la nature qui les entoure et pour les passionnés, de parfaire leurs connaissances, grâce aux spécialistes de terrain.
    Au total, 201 personnes ont participé à ces sorties en 2018, dont 43% de personnes habitant le territoire de la 2C2A.

    Contact : Aurélien MUSU (03 24 71 59 93)

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  • Équateur : ces femmes qui risquent leur vie

    Communiqué d'Amnesty International le 30.04.2019

    Malgré les promesses du gouvernement du président Moreno, les Femmes amazoniennes, défenseures des droits humains, sont toujours en danger.

    La vie des militantes écologistes du collectif des Femmes amazoniennes, comme celle des autres défenseurs de l'Amazonie contre des intérêts politiques et économiques liés à des projets d'extraction sur des territoires indigènes, est mise en danger par l’incapacité et l’absence de volonté politique des autorités équatoriennes d'assurer leur protection et de conduire des enquêtes pénales sur les attaques et les menaces qui les visent.
    Une série d’attaques et de menaces

    Les Femmes amazoniennes est un collectif de dizaines de femmes équatoriennes qui défendent l’environnement amazonien et les droits des peuples indigènes

    En 2018, trois membres de ce collectif, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, ont signalé une série d’attaques et de menaces de mort qui ont mis en lumière les manquements des services du procureur général de l’Équateur.

    Les activités des défenseurs de l’environnement, comme le collectif des Femmes amazoniennes et d’autres organisations des peuples indigènes, ont un caractère d’urgence et sont indispensables en Équateur comme dans le reste du monde, au regard des impacts de plus en plus évidents de la crise environnementale mondiale sur les droits fondamentaux de toutes les personnes.

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  • Nous voulons des coquelicots ! Rassemblement ce vendredi 3 mai à Vouziers

    Appel à l'initiative de Michel Coistia
    Nous voulons des coquelicots. Rassemblons-nous, ce vendredi 3 mai devant l'hôtel de ville de Vouziers à 18h30. Ce sera notre premier rassemblement. Nous nous compterons. Aidez-moi à mobiliser toutes celles et tous ceux qui refusent les pesticides. Participons à ce grand mouvement national largement soutenu par une multitude d'association de défense de la Nature et de la Biodiversité. La Hulotte s'engage dans ce mouvement. Nous sommes du pays de la Hulotte, nous ne pouvons pas rester en marge. Mobilisation générale!

     

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    L'appel national :
    Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

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  • Le futur Office français de la biodiversité menacé par les lobbies de la chasse

    Communiqué de FNE le 19.04.2019

    Réunis les 11 et 12 avril 2019, les Sénateurs ont complètement dénaturé le projet de loi consacrant la fusion entre l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et l’Agence Française de la Biodiversité. Le nombre de cadeaux indécents abandonnés au monde de la chasse, notamment fiscaux, marqueraient un recul historique de la protection de la nature en France et hypothéquerait les chances de succès du futur établissement public. France Nature Environnement et un groupement d’ONG demandent au gouvernement, qui a le dernier mot, d’en revenir au consensus sorti de la première lecture à l’Assemblée nationale.

    En l’état et tel que voté par le Sénat, l’Agence française pour la biodiversité deviendrait l’Office français de la biodiversité et de la chasse. Les chasseurs obtiendraient au moins 10% de sièges au conseil d’administration, de même que les organisations agricoles et forestières.
    L’une des missions de l’Office serait de contribuer à l’exercice de la chasse et de la pêche en eau douce, durables, mission qui ne relevait ni de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ni de l’Agence française de la biodiversité.
    Les fédérations régionales des chasseurs pourraient se voir confier la gestion des réserves naturelles nationales, et des réserves nationales de la chasse et de la faune sauvage aujourd’hui sous la responsabilité de l’Etat. Au même moment, la superficie minimale des réserves de chasse communales ou intercommunales (censées permettre à la faune de se reconstituer) passerait de 10% à 5% de la superficie du territoire.

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