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écologie - Page 38

  • Marches Climat, mobilisons-nous le 8 décembre

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu’elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l’urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.

    Le mot d’ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l’ambition, du courage et des actes.

    Les COP, aujourd’hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l’augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.

    La mise en place d’une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • Rassemblement pour le climat ce vendredi

    Le collectif "il est encore temps" lance un appel au rassemblement pour le climat ce vendredi 23 novembre, à l'occasion du "Black Friday".


     

    Un collectif d'associations, citoyens, médias a vu le jour récemment pour alerter et agir face à l'urgence climatique et l'érosion de la biodiversité. Le nom de ce collectif ? "Il est encore temps", sous entendu .... d'agir pour le climat et la biodiversité.

    L'excès de consommation et l'obsolescence programmée vont à l'encontre des enjeux de sobriété énergétique, d'économie des ressources naturelles et de protection de l'environnement.

    A l'occasion de la folie consumériste du "Black Friday", le collectif "il est encore temps" organise un rassemblement pour le climat, "le Climate Friday", ce vendredi 23 novembre partout en France. A Charleville-Mézières, le rassemblement aura lieu place Ducale à 17h00.

    Faites que ce vendredi, "l'être" l'emporte sur "l'avoir" ... et les jours suivants aussi !

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  • Scénario négaWatt 2017-2050

    Un scénario de transition énergétique pour la France

    Le scénario négaWatt est un exercice prospectif : le futur qu’il explore ne constitue en rien une prédiction mais représente un chemin possible. Il trace la voie d’un avenir énergétique souhaitable et soutenable, et décrit des solutions pour l’atteindre.

    Cinq ans après le précédent exercice, le scénario négaWatt 2017-2050 est venu confirmer la possibilité technique d’une France utilisant 100 % d’énergies renouvelables en 2050.

    Découvrir

    Découvrir rapidement les points-clés de ce nouveau scénario de transition énergétique pour la France :

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  • Marche mondiale pour le climat : le 8 décembre 2018 à Paris

    Suite au succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre, une nouvelle mobilisation se prépare au moment même où la Pologne accueillera la COP24. Pour marcher à nouveau pour le climat, rendez-vous donc à Paris mais aussi dans de nombreuses autres villes de France et du monde le samedi 8 décembre 2018.

    Une fois encore, l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique sera au cœur des négociations de la prochaine conférence annuelle de l'ONU sur les changements climatiques, la fameuse COP24, qui se déroulera du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice, dans le sud de la Pologne.

    A cette occasion, un nouvel appel à une mobilisation internationale a été lancé. La marche mondiale pour le climat envahira de nombreuses villes du monde dont Paris le samedi 8 décembre 2018.

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  • Grand coutournement ouest de Strasbourg : pourquoi une grève de la faim ?

    Une grève de la faim. Refuser de se nourrir pour être entendus, écoutés. Après 50 ans de tentatives non violentes, c'est la lourde décision qu'ont pris, le 22 octobre 2018, 10 citoyens engagés pour la préservation de la nature et la protection de la santé des Alsaciens. Ils et elles militent contre la construction du projet d'autoroute A355, aussi appelé Grand contournement ouest de Strasbourg ou « GCO ». En quoi ce projet pose-t-il problème ? Qu'attendent les grévistes de la faim ? Engagés de longue date sur ce dossier, Alsace Nature, FNE Grand Est et France Nature Environnement font le point.

    Les grévistes ont faim… d'une écoute... et d’un moratoire !

    Le 22 octobre 2018, 10 citoyens et citoyennes ont fait le constat que leurs voix, leurs plumes et leurs mots n'étaient pas entendus et ont décidé de tenter d'attirer l'attention de l'Élysée en entamant une grève de la faim. Cette lourde décision met aujourd'hui en péril leur santé. Sans alimentation autre que des tisanes, 6 personnes la poursuivent en ce 14 novembre. Ils et elles en sont à leur 4ème semaine de grève de la faim : sur les 4 autres, une a dû s’arrêter pour raison médicale et trois pour raisons professionnelles.

    Leur détermination est forte, mais leur santé en grand danger, tel que le montre une attestation médicale datée du 11 novembre et le malaise fait par l’un d’entre eux le 12.

    Depuis le début, de nombreux membres du mouvement France Nature Environnement et ainsi que de multiples organisations leur ont apporté un soutien par le biais de messages et de plus de 420 journées de jeûnes solidaires. Toutes ces voix demandent une chose : un moratoire sur le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg, surnommé GCO.

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  • Organisation de la chasse : priorité à la préservation de la biodiversité

    Communiqué de FNE le mardi 13 novembre 2018

    Demain, le conseil des ministres examinera le projet de loi sur la création d’un nouvel établissement public, reprenant les missions de l’Agence Française pour la Biodiversité et de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Ce projet vise à renforcer à la fois l’expertise de l’État en matière de biodiversité et la police de l’environnement. France Nature Environnement y est favorable, mais appelle le gouvernement à préciser et renforcer les moyens et les compétences du futur établissement. La préservation de la biodiversité doit être l’objectif prioritaire.

    Vers la fin des privilèges des chasseurs ?

    Le président, qui n'a pas rencontré depuis son élection les associations de protection de la biodiversité, semble déterminé à accorder des faveurs au monde de la chasse. La baisse de moitié du prix du permis de chasser national, réglée par les usagers sur leur facture d'eau, ne suffit pas : le gouvernement annonce l'abondement de 10€ de crédits publics par permis existant en faveur d'« actions pour la biodiversité » initiées par les fédérations. Pour France Nature Environnement, si des crédits publics sont alloués, ils doivent être gérés collégialement par les parties prenantes et non alloués aux seuls chasseurs.

    L'allongement de la durée de chasse de certaines espèces est une autre promesse qui fait fi des lois et de l'état de leurs populations. L'Etat a été condamné à des dizaines de reprises dans les deux décennies passées pour le non-respect des règles européennes qui visent une bonne conservation des oiseaux : s'engage-t-il pour autant à abandonner ces arrêtés préfectoraux hors la loi ? Pas du tout, il entend faire changer la loi qui protège ces espèces pour satisfaire les demandes des chasseurs.

    Alors même que bon nombre d’indicateurs mettent en évidence l’érosion de la biodiversité et que les tribunaux sont venus sanctionner à maintes reprises les abus de la chasse, les porteurs de fusils conservent immanquablement leurs privilèges. Et pendant ce temps, le gouvernement n'accorde aucune oreille à la demande d'un jour sans chasse par semaine, pourtant plébiscitée par les Français, pour des raisons de sécurité et de partage des espaces naturels évidentes.

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