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écologie - Page 41

  • Pas de transition écologique sans justice sociale !

    Le gouvernement a annoncé un moratoire sur la taxe sur les carburants : la décision peut paraître compréhensible et pourtant c'est une erreur profonde. Le gouvernement n'a pas mis en place une politique redistributive lisible de la fiscalité carbone, et c'est donc aujourd'hui les objectifs environnementaux qui régressent, comme au moment de la décision sur l'éco-redevance poids lourds face aux violences des bonnets rouges. Les gouvernements successifs n'ont ni boussole, ni ambition, ni continuité en matière de politiques de transition, et ce faisant ils aggravent concrètement les risques pour les décennies à venir car la transition écologique est indispensable pour le long terme. Explications de France Nature Environnement ci-dessous.

    La transition écologique n'est pas une option : c'est une nécessité.

    Face aux enjeux climatiques et environnementaux, la tentation de sacrifier les enjeux de long terme pour des besoins de court terme consiste à la fois à se tromper de réponse et à tromper nos concitoyens. France Nature Environnement affirme que le gouvernement a toutes les cartes en main pour apporter des réponses aux nécessités du présent, en conciliant les enjeux de justice sociale et de transition écologique pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air.

    La transition écologique implique des changements dans les modes de production, de consommation, de déplacement. Elle nécessite une refondation des politiques publiques et une évolution profonde des comportements individuels. Ces changements doivent être accompagnés et se faire avec les citoyens et les collectivités.

    Il est lourd de sens de freiner une fiscalité écologique encore balbutiante en pleine COP24, réunion dont notre président et notre premier ministre sont absents... Baisser le prix du carbone revient à réduire l'effet incitatif et de réorientation des entreprises comme des consommateurs vers des produits ou services à faible contenu carbone. Autrement dit, vers des produits ou services moins émetteurs de gaz à effet de serre. Alors que les conséquences lourdes des dérèglements climatiques sont déjà là, et que les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, partout sur la planète, reculer aujourd’hui sur la fiscalité carbone revient à aggraver directement notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.

    Mais la fiscalité écologique ne pourra être comprise et mise en œuvre que si les efforts sont partagés, que si elle répond aux enjeux de justice sociale, via la redistribution de ses recettes dans des actions de transition concrètes et des mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui en ont besoin.

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  • Marches Climat, mobilisons-nous le 8 décembre

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu’elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l’urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.

    Le mot d’ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l’ambition, du courage et des actes.

    Les COP, aujourd’hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l’augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.

    La mise en place d’une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • Rassemblement pour le climat ce vendredi

    Le collectif "il est encore temps" lance un appel au rassemblement pour le climat ce vendredi 23 novembre, à l'occasion du "Black Friday".


     

    Un collectif d'associations, citoyens, médias a vu le jour récemment pour alerter et agir face à l'urgence climatique et l'érosion de la biodiversité. Le nom de ce collectif ? "Il est encore temps", sous entendu .... d'agir pour le climat et la biodiversité.

    L'excès de consommation et l'obsolescence programmée vont à l'encontre des enjeux de sobriété énergétique, d'économie des ressources naturelles et de protection de l'environnement.

    A l'occasion de la folie consumériste du "Black Friday", le collectif "il est encore temps" organise un rassemblement pour le climat, "le Climate Friday", ce vendredi 23 novembre partout en France. A Charleville-Mézières, le rassemblement aura lieu place Ducale à 17h00.

    Faites que ce vendredi, "l'être" l'emporte sur "l'avoir" ... et les jours suivants aussi !

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  • Scénario négaWatt 2017-2050

    Un scénario de transition énergétique pour la France

    Le scénario négaWatt est un exercice prospectif : le futur qu’il explore ne constitue en rien une prédiction mais représente un chemin possible. Il trace la voie d’un avenir énergétique souhaitable et soutenable, et décrit des solutions pour l’atteindre.

    Cinq ans après le précédent exercice, le scénario négaWatt 2017-2050 est venu confirmer la possibilité technique d’une France utilisant 100 % d’énergies renouvelables en 2050.

    Découvrir

    Découvrir rapidement les points-clés de ce nouveau scénario de transition énergétique pour la France :

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  • Marche mondiale pour le climat : le 8 décembre 2018 à Paris

    Suite au succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre, une nouvelle mobilisation se prépare au moment même où la Pologne accueillera la COP24. Pour marcher à nouveau pour le climat, rendez-vous donc à Paris mais aussi dans de nombreuses autres villes de France et du monde le samedi 8 décembre 2018.

    Une fois encore, l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique sera au cœur des négociations de la prochaine conférence annuelle de l'ONU sur les changements climatiques, la fameuse COP24, qui se déroulera du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice, dans le sud de la Pologne.

    A cette occasion, un nouvel appel à une mobilisation internationale a été lancé. La marche mondiale pour le climat envahira de nombreuses villes du monde dont Paris le samedi 8 décembre 2018.

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  • Grand coutournement ouest de Strasbourg : pourquoi une grève de la faim ?

    Une grève de la faim. Refuser de se nourrir pour être entendus, écoutés. Après 50 ans de tentatives non violentes, c'est la lourde décision qu'ont pris, le 22 octobre 2018, 10 citoyens engagés pour la préservation de la nature et la protection de la santé des Alsaciens. Ils et elles militent contre la construction du projet d'autoroute A355, aussi appelé Grand contournement ouest de Strasbourg ou « GCO ». En quoi ce projet pose-t-il problème ? Qu'attendent les grévistes de la faim ? Engagés de longue date sur ce dossier, Alsace Nature, FNE Grand Est et France Nature Environnement font le point.

    Les grévistes ont faim… d'une écoute... et d’un moratoire !

    Le 22 octobre 2018, 10 citoyens et citoyennes ont fait le constat que leurs voix, leurs plumes et leurs mots n'étaient pas entendus et ont décidé de tenter d'attirer l'attention de l'Élysée en entamant une grève de la faim. Cette lourde décision met aujourd'hui en péril leur santé. Sans alimentation autre que des tisanes, 6 personnes la poursuivent en ce 14 novembre. Ils et elles en sont à leur 4ème semaine de grève de la faim : sur les 4 autres, une a dû s’arrêter pour raison médicale et trois pour raisons professionnelles.

    Leur détermination est forte, mais leur santé en grand danger, tel que le montre une attestation médicale datée du 11 novembre et le malaise fait par l’un d’entre eux le 12.

    Depuis le début, de nombreux membres du mouvement France Nature Environnement et ainsi que de multiples organisations leur ont apporté un soutien par le biais de messages et de plus de 420 journées de jeûnes solidaires. Toutes ces voix demandent une chose : un moratoire sur le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg, surnommé GCO.

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