Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ècologie - Page 5

  • Financement de la transition agro-écologique : un budget en trompe l’œil

    Publié par la Confédération Paysanne le 30.10.2023

    Alors que le volet dépenses du projet de loi de finances 2024 arrive en séance publique à l’Assemblée nationale, la Confédération paysanne alerte sur le manque de financement de la transition agroécologique et porte de propositions.

     

    Les discours vantent un budget de l'agriculture tourné vers la "planification écologique". En réalité, les crédits qui y sont dédiés financent des mesures hétérogènes. Certaines sont à saluer, comme le pacte haies et le plan protéines, mais d'autres laissent sceptiques. Que viendront financer le plan de décarbonation de l'agriculture ou le fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions ? Un énième plan d'investissement dans du matériel technologique, générant de l'endettement pour les fermes et qui ne transforme aucunement l'agriculture, serait contreproductif.

    Dans le même temps, le soutien aux pratiques agricoles les plus vertueuses n'est clairement pas à la hauteur. Dans l'attente d'une nécessaire évolution de l'architecture de la PAC**, l'Etat doit débloquer les crédits nécessaires pour soutenir l'agriculture biologique et assurer le paiement des contrats signés pour la mise en œuvre de mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC). La Confédération paysanne propose un plan de soutien exceptionnel à l'agriculture biologique, structurellement sous-dotée et qui fait face à d'importantes difficultés conjoncturelles

    Lire la suite

  • Ardennes : nature saccagée, marche et manif’action, à Daigny (Ardennes)

    Une publication sur l'agenda de "Reporterre"

    Samedi 28 octobre 2023 à 14H00 Marche et Manif’action à Daigny (Est de Sedan, Ardennes françaises) : pour dénoncer 5 points de pillage industriel et capitaliste dans un rayon de moins de 10km2 (déforestation et artificialisation des sols pour installation de parcs photovoltaïques, agrandissement de carrières et enfouissement de déchets du Grand Paris)

    L’Etat et les entrepreneurs nous promettent un avenir 100% écologique. Et pourtant ! A l’Est de Sedan, rien ne semble pourtant arrêter le pillage industriel et capitaliste.

    1-DOUZY : Sur une surface agricole, l’entreprise MCA (Matériaux Concassés Ardennais - URANO) s’apprête à agrandir sa carrière (déjà pourtant plus de 80 ha). On se croirait à Lützerath. La partie anciennement exploitée va devenir une ISDI = Installation de Stockage de Déchets Inertes. Oui ! Elle accueillera les déchets liés au Grand Chantier climaticide du Grand Paris : 500 000 tonnes par an soit 80 camions par jour pour un village de 2262 habitant.e.s...

    2-ZAC de DOUZY : l’entreprise TSE prévoit l’installation d’une centrale photovoltaïque de 38ha avec 81 000 panneaux conditionnée par de la déforestation en partie. A noter : zone de terres des plus fertiles qui pourrait servir à nous nourrir...

    3-Aérodrome de DOUZY : EDF va implanter des panneaux photovoltaïques sur 48 ha de zone pourtant classée Natura 2000 concernée par le plan national pour la préservation de plusieurs espèces d’oiseaux et de fleurs.

    Lire la suite

  • Stratégie nationale pour la biodiversité : un virage écologique à réussir

    Réunies au sein du collectif CAP Nature et Biodiversité, nos organisations ont participé activement à l’élaboration de l’avis du Comité national de la biodiversité (CNB) sur le projet gouvernemental de Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2030. De nombreux points restent à clarifier ou à améliorer afin que cette dernière soit à la hauteur des enjeux environnementaux.

    Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-10-16%20a%CC%80%2015.13.08.png

    • La définition de cibles stratégiques visant les facteurs majeurs d’érosion de la biodiversité et d’indicateurs permettant de mesurer l’atteinte de ces cibles.
    • Une politique des aires protégées limitant strictement les activités humaines néfastes dans les zones les plus sensibles dans le cadre du futur règlement européen sur la restauration de la nature.
    • Une véritable transition écologique de l’agriculture avec notamment une réduction des intrants azotés et des pesticides, le développement des infrastructures agro-environnementales telles que les haies et le soutien à l’agriculture biologique.
    • La programmation pluriannuelle des financements nécessaires à la réalisation des objectifs et la fin des subventions dommageables à la biodiversité.
    • Une gouvernance intégrée de la planification écologique coordonnée, complémentaire et inclusive, avec l’éventualité d’une approbation de la SNB par décret, comme d'autres stratégies et programmes d'Etat, pour garantir une mise en œuvre rigoureuse.
    • Une convergence renforcée entre les politiques de sauvegarde du climat et de la biodiversité, pour les porter à un haut niveau de priorité dans l’action publique.
    • Une meilleure articulation entre l’État et les collectivités afin d’assurer la cohérence entre les stratégies territoriales et les objectifs de la SNB et préciser les attendus en termes de mobilisation des acteurs.

    Nos 12 organisations de protection de la nature restent mobilisées afin que ces recommandations soient prises en compte par le gouvernement et intégrées dans la version finale de la stratégie nationale pour la biodiversité, véritable opportunité politique pour restaurer nos paysages et écosystèmes, améliorer la résilience de la nature et de nos sociétés face au réchauffement climatique, rétablir le lien des humains avec le reste du vivant et garantir notre avenir commun.

    Lire la suite

  • Lettre ouverte au gouvernement : l'A69 est une voie sans issue !

    Publié par FNE le 10 octobre 2023

    Alors que le gouvernement s’apprête à annoncer la fin de plusieurs projets d’infrastructures de transport, et que la mobilisation contre le projet d’A69 continue plus forte que jamais, nous avons interpellé la Première Ministre Elisabeth Borne et le Ministre des Transports Clément Beaune dans une lettre ouverte. Objectif : faire accepter au gouvernement de laisser aux oubliettes de l’histoire les projets d’un autre temps et de se réunir pour imaginer ensemble les infrastructures dont la France a besoin pour réussir la transition écologique. Retrouvez cette lettre ci-dessous :

    A l’attention de Madame Elisabeth Borne, Première Ministre et de Monsieur Clément Beaune, Ministre des Transports

    Madame la Première Ministre, 

    Monsieur le Ministre des Transports,

    Dans quelques jours, vous allez annoncer l’abandon d’un certain nombre de projets autoroutiers en France. Nous saluons le courage nécessaire pour renoncer à des projets périmés. Et nous souhaitons partager avec vous deux attentes très fortes du Mouvement France Nature Environnement :

    1. Que le projet d’autoroute A69 soit inclus dans la liste des projets qui seront abandonnés.

     Toutes les raisons objectives  poussent dans ce sens, qu’il s’agisse de l’›ancienneté du projet qui ne répond plus à aucun besoin réel, comme l’avait très clairement relevé l’autorité environnementale, de l’avis très défavorable du Conseil National de Protection de la Nature,  des milliers d’avis négatifs et de questionnements déposés par des citoyens et citoyennes lors de l’enquête publique, et d’un projet alternatif argumenté restés sans réponses, des centaines d’hectares de terres fertiles qui seront artificialisés pour un gain de temps de parcours dérisoire, de l’incongruité de ce projet en parallèle d’une route nationale non saturée, vis à vis des enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique que porte la planification écologique ou encore de l’absence de lien de cause à effet entre la construction de cette infrastructure et le bien-être des populations locales et de l’impossible compensation des impacts. L’ampleur prise par les oppositions au projet et l’intensité de cette opposition imposent ce retrait même si cela aura un coût économique. Aucun projet ne résistera au sacrifice de vies humaines si la raison de ne reprend pas le dessus. Est-ce cela le récit de la transition que vous proposez au pays ?

    Lire la suite

  • Planification écologique : des avancées mais...

    Communiqué de presse de FNE du 26.09.2023.

    France Nature Environnement, à l’instar d’autres associations, a participé à la présentation du 18 septembre à Matignon de la première version de la planification écologique. Nous faisons le constat de l’avancée considérable de la place de l’environnement dans les politiques publiques : l’environnement est enfin reconnu comme un sujet global et transversal au-dessus des arbitrages interministériels traditionnels. 

    Nous sommes aussi heureux de constater que l’ampleur des enjeux, les objectifs et la réalité des efforts soient enfin partagés par l’ensemble des acteurs. Il s’agit là de l’apport le plus tangible du travail de la planification écologique. 

    Cependant, le plan tel qu’il a été proposé n’est pas à la hauteur d’une transition réussie pour la France, dans ses mobilités, son habitat, son alimentation, la façon de travailler, ses solidarités. Il s’agit plutôt d’une première « programmation » présentée comme susceptible de répondre à l’objectif de -55 % de GES (gaz à effets de serre, calculé en équivalents CO2) en 2030, en décidant d’une répartition des efforts à fournir par ailleurs très discutable.  

     Plusieurs éléments indispensables font défaut : 

    • une déclinaison territoriale encadrée par un Etat stratège qui donnerait des droits et des devoirs garantissant l’intérêt général, 
    • un budget dédié, qui permettrait de financer les objectifs fixés  : seuls 7 milliards sont annoncés, sur les 60 milliards d’investissements annuels qu’impose une réelle transition écologique, 
    • une conditionnalité écologique des investissements publics et privés (les banques sont absentes du document). 

     La majorité des trajectoires reposent sur des fortes ruptures de pente dès 2024, et des hypothèses très optimistes. 

    Une méthode qui interroge 

    Le processus démocratique à partir duquel cette planification a été élaborée nous laisse interrogatifs. La démocratie participative en matière d’environnement est pourtant inscrite dans l’article 7 de la Charte de l’Environnement adossée à la Constitution. Or si l’on voit bien comment les principaux acteurs industriels, économiques, ou agricoles ont pesé dans l’orientation de la répartition des efforts, les grandes associations de protection de l’environnement en ont été absentes. 

    Les mesures présentées n’ont fait l’objet d’aucune consultation des associations de protection de l’environnement (citée seulement trois fois dans le document de 78 pages !), ni de procédure de démocratie participative. Sa place auprès des autres instruments devant assurer la « transition écologique » (Stratégie Française pour l’Energie et le Climat SFEC, la programmation pluri-annuelle de l’énergie PPE, la stratégie nationale biodiversité SNB, le plan national d’adaptation au changement climatique PNACC, non mentionnés dans le document), tout comme le rôle du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE), du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) ou plus globalement la participation du public dans sa construction, n’est pas précisée. 

    Lire la suite

  • L’opé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­tion « Ma haie pour les abeilles » est lancée !

     

     Surveillez votre boîte à lettres cette semaine ! Vous y trou­­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­­rez le livret de présen­­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­­tion et le bon de commande pour parti­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­per à cette nouvelle opéra­­­­­­­­­­tion (enre­gis­tre­ment des commandes du 2 au 20 octobre 2023).

     Vous pour­­­­­­­­­­rez ainsi obte­­­­­­­­­­nir des plants pour haies, petits frui­­­­­­­­­­tiers, frui­­­­­­­­­­tiers, acces­­­­­­­­­­soires et abris pour la faune sauvage à tarifs préfé­­­­­­­­­­ren­­­­­­­­­­tiels, afin de favo­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­ser la biodi­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­sité autour de chez vous.

     Les agri­­­­­­­­­­cul­­­­­­­­­­teurs·­­­­­­­­­­trices, communes et établis­­­­­­­­­­se­­­­­­­­­­ments scolaires, peuvent aussi béné­­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­­cier d’une aide spéci­­­­­­­­­­fique pour plan­­­­­­­­­­ter dans certains secteurs, créer des mares et bandes fleu­­­­­­­­­­ries.

    Plus d’in­­­­­­­­­­fos : Ma Haie pour les Abeilles

    Contact : Service Trame Verte et Bleue, Valé­­­­­­­­­­rie GENESSEAUX ou Mona GAREL-YOH, mahaie@ar­­­­­­­­­­gonne-arden­­­­­­­­­­naise.fr 

    Programme piloté par votre Commu­­­­­­­­­­nauté de Communes dans le cadre de l’ap­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

    L’opé­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­tion s’ins­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­crit dans un vaste programme pluri­an­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nuel de restau­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion et de valo­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tion de la avec les asso­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­tions locales (Regrou­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pe­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ment des Natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­listes Arden­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­nais, Réseau Biodi­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­sité pour les Abeilles, Maison de la Nature de Boult-aux-Bois et Conser­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­va­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­toire d’es­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­paces natu­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­rels de Cham­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­pagne-Ardenne), en réponse à l’ap­­­­­­­­­­­­pel à projets Trame Verte et Bleue Grand Est.

    Lire la suite

  • Agriculture biologique : la solution n’est pas dans la Tech’ mais dans un réel soutien aux paysan·nes

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.09.2023

    Alors qu'une crise sans précédent touche toutes les productions en agriculture biologique, le Ministre de l'agriculture se rend au salon Tech&Bio, organisé à Bourg-lès-Valence dans la Drôme les 20 et 21 septembre.

    Le petit refrain de la « bio trop chère » pour les Français·es, accompagné des couplets sur l'aide alimentaire et le panier inflation, sont des attaques frontales aux pratiques agricoles qui protègent l'eau, les sols et l'alimentation. Cela ne dérange, visiblement pas le Gouvernement de faire payer les externalités négatives de l'agro-industrie aux citoyen∙nes. Par exemple, le coût de dépollution de l'eau lié à l'agriculture conventionnelle s'élève à plus milliard d'euros par an.

    Plus que jamais, s'affranchir des pesticides de synthèse avec un accompagnement des politiques publiques est une nécessité. Des politiques publiques structurelles qui permettent aux paysan∙nes de travailler en agriculture biologique, de tirer un revenu de leur activité, en offrant une alimentation de qualité pour tous et toutes, est donc un impératif. Nous ne pouvons plus faire l'impasse sur un soutien massif à l'agriculture biologique.

    Lire la suite