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société - Page 264

  • 25 octobre : marchons en mémoire de Rémi Fraisse

    Rémi Fraisse, défenseur de la nature, est mort il y a bientôt un an dans la nuit du 25 au 26 octobre en participant à un rassemblement contre le barrage de Sivens. En sa mémoire, nous vous invitons à participer à une grande marche pacifiste à Sivens. 

    L'appel

    Pour une marche le 25 octobre 2015,en mémoire de Rémi, afin que l’espoir revive et que cessent les violences contre les défenseurs de la nature.

    A l’automne 2014, une vaste mobilisation populaire, l’avis négatif de la Commission européenne, le rapport critique d’experts gouvernementaux et la mort d’un jeune manifestant ont interrompu le chantier du barrage de Sivens, devenu le symbole de la destruction de l’environnement et de la biodiversité, du gaspillage de l’eau et de l’argent public pour un modèle de développement dépassé, et d’une démocratie bafouée

    La violence de l’Etat s’est exercée comme rarement face aux défenseurs d’une juste cause et a abouti à un drame.

    Sur place, un projet de barrage à Sivens est toujours à l’ordre du jour, qui aurait lui aussi les mêmes conséquences pour la nature.

    Pour réaffirmer la justesse de notre engagement, pour exiger le respect de nos droits fondamentaux, pour rendre hommage à Rémi et redonner vie à l’espoir, participons à une grande marche populaire, unitaire, apaisée et résolue, le 25 octobre prochain.

    En reprenant la renoncule, la fleur de Rémi, comme symbole visuel de cette journée.

    Nous entendons pérenniser cette date anniversaire, pour la défense de l’environnement comme condition nécessaire à la survie de l’humanité, et contre l’individualisme, facteur d’inégalités.

     

    Rendez-vous en forêt de Sivens le dimanche 25 octobre :

    • A 12h pour un pique-nique à la maison de la forêt

    • A 14h pour les prises de parole, à proximité de « la dalle », située au croisement entre la D132 et la route de la maison de la forêt

     

    Avec le soutien des parents de Rémi Fraisse, et des associations et collectifs suivants :

    Nature Midi-Pyrénées, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, France Nature Environnement

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  • Il reste encore du pain sur la planche

    En juin 2013, le gouvernement lançait un Pacte dont l’objectif affiché était de réduire de moitié le gaspillage alimentaire en France à l’horizon 2025 mais force est de constater que les moyens mis en œuvre pour atteindre cet engagement sont aujourd’hui insuffisants. À l’occasion de la troisième édition de la Journée nationale « anti-gaspi’ » du 16 octobre, France Nature Environnement dresse un bilan mitigé de la politique menée jusqu’ici tandis que, côté associatif, la mobilisation se poursuit.

    Toujours pas d'état des lieux

    Sur les 11 mesures du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire et les 36 propositions du rapport de Guillaume Garot, combien d’entre elles ont réellement été appliquées? Malgré les nombreux signaux émis par le gouvernement et les parlementaires pour manifester leur volonté de s’emparer du sujet, les fruits des actions menées jusqu’à présent restent bien modestes. Le consommateur demeure toujours la cible première des campagnes de communication et les acteurs qui gaspillent se voient confortés dans leurs modèles. Les indicateurs de suivi et d’évaluation sont, quant à eux, inexistants et aucun état des lieux des gisements du gaspillage alimentaire à tous les étages n’a été, à ce jour, réalisé. Du côté des professionnels, quelques initiatives tentent de faire bouger les lignes mais la tendance reste globalement au statu quo.

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  • Plus de 3 millions de citoyens demandent l’arrêt de TAFTA et de CETA

    Bruxelles, le 7 octobre 2015 – L’Initiative européenne auto-organisée (ICE) Stop TTIP a remis plus de 3,2 millions de signatures à la Commission européenne à Bruxelles. Alliance regroupant près de 500 organisations européennes, Stop TTIP a collecté un nombre de signatures record dans le cadre d’une ICE.

    L’alliance demande aujourd’hui une reconnaissance de la voix de ces millions de citoyen·ne·s : « ce sont pas moins de 3 millions d’Européennes et Européens qui exigent l’arrêt immédiat des négociations du TAFTA (l’accord UE-États-Unis) et l’ajournement de la signature du CETA (le traité UE-Canada, dont les négociations se sont achevées il y a un an) », déclare Johan Tyszler, l’un des animateurs du Collectif Stop TAFTA en France.

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  • Accueil de migrants, Buzancy aussi.

    On sait maintenant que les Ardennes devraient accueillir prochainement une centaine de migrants, dans le cadre du plan national. A Vouziers, une association s'est crée récemment pour pouvoir être réactif le jour où des migrants seront présents sur le secteur. Actuellement, il n'y a pas de certitude sur la date d'arrivée, ou sur le nombre de personnes susceptibles de venir. Mais il sera difficile d'organiser tout dans l'urgence, d'autant qu'il n'y a pas beaucoup d'expériences concrètes dans ce domaine. C'est d'ailleurs pour cela que les plus grosses villes sont concernées en priorité, car elles disposent de plus de moyens humains et matériels.

    Les migrants auront autant besoin de solidarité humaine que de conditions matérielles adaptées, c'est pour cela que le monde rural peut apporter sa contribution au mouvement national.

    C'est ainsi qu'une réunion publique s'est déroulée lundi à Buzancy pour faire le point sur cet accueil éventuel.

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  • Un prix Nobel qui honore la société civile tunisienne

    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme a eu l’occasion, à maintes reprises, d’exprimer sa solidarité envers toutes les forces de la société civile qui se sont battues pour faire reconnaître l’aspiration à la liberté et à la dignité du peuple tunisien. Elle se réjouit de l’attribution du prix Nobel de la paix au quartet qui a conduit le dialogue national permettant à la Tunisie de trouver le chemin d’une démocratie pluraliste.

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  • Fumer ou instruire, il faut choisir.

    Il est possible de considérer que la santé des citoyens (et  le fait de leur donner un maximum de chances de vivre longtemps), constitue une préoccupation majeure des élus locaux comme nationaux. En fait, cet objectif se heurte fréquemment à des intérêts économiques très puissants. Et les dirigeants  de ces groupes n'hésitent pas à utiliser tous les moyens de pression possible auprès des élus.

    Ainsi, la loi Evin qui limite la publicité pour les boissons alcoolisées est souvent l'objet de tentatives de modifications, dans un sens moins restrictif bien entendu.

    De même les mesures prises pour faire baisser le tabagisme entrainent des protestations systématiques des producteurs et marchands de tabac. Ils jugent très souvent que ces mesures mettent en danger leur activité, tout en laissant entendre qu'elles sont inefficaces. Les deux arguments sont d'ailleurs contradictoires, mais c'est malgré tout moins grave que de vendre un produit que l'on sait toujours toxique et parfois mortel.

    Car les buralistes ne considèrent pas que de faire le commerce d'un produit dangereux les obligent à faire le maximum pour que leurs clients s'en détournent. Au contraire, ils veulent des conditions privilégiées, comme si leur profession était d'utilité publique.

    Ainsi à Vouziers, une buraliste s'est adressée au Maire pour obtenir des facilités de stationnement en faveur de sa clientèle.

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  • À Norrent-Fontes (Pas-de-Calais), mettre à l’abri les réfugiés est un délit

    Appel commun (voir la liste des signataires sur le site de la LDH)

    Prétendant abroger le délit d’aide au séjour irrégulier[1], dit délit de solidarité, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, affirmait : « Notre loi ne saurait punir ceux qui, en toute bonne foi, veulent tendre une main secourable. »[2] Or les modifications introduites dans la législation ne suppriment de fait pas le délit de solidarité[3]. Devenu premier ministre, le même a déclaré le 16 septembre dernier, pour commenter la décision française d’accueil sur le territoire national d’une partie des réfugiés qui frappent depuis des semaines aux portes de l’Europe[4] : « Il faut du cœur, bien sûr, mais un cœur intelligent. »[5]

    Six cent maires et élus locaux disposés à prendre en charge des demandeurs d’asile dans leur ville ont récemment été conviés par le ministre de l’Intérieur à une réunion très médiatisée, où on les a assurés du soutien de l’État dans cet accueil. Le préfet Kleber Arhoul, nommé coordinateur, s’est notamment vu confier le mandat d’être « à l’écoute des initiatives citoyennes »[6].

    Au même moment, les citoyens qui s’organisent pour essayer d’offrir les moins mauvaises conditions possibles aux exilés qui passent dans leur commune ont quelque raison de s’interroger sur ce qu’est l’« intelligence du cœur » prônée au sommet de l’État…

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