Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 260

  • Réfugiés en Turquie : quand l'Europe ferme les yeux.

    Communiqué d'Amnesty International

    L’Union européenne (UE)  a conclu un accord de  coopération  avec la Turquie. Une aide financière sera apportée par l’UE pour la protection des réfugiés de Syrie., Mais l’UE  cherche aussi  à ce que la Turquie joue un  rôle de « garde-frontière », sans regarder si ce pays respecte les droits humains des réfugiés.

     ÊTRE RÉFUGIÉ EN TURQUIE

    Près de 2,3 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont fui la Syrie pour se mettre à l’abri en Turquie.

    Des centaines de milliers de personnes sont totalement abandonnées et livrées à elles-mêmes à travers  la Turquie. La plupart  sont sans logement, n’ont pas accès aux soins ; les enfants ne sont bien sûr pas scolarisés. 

    Si les réfugiés de Syrie ont accès à une protection temporaire ‘’automatique’’, les personnes qui ont une autre nationalité doivent déposer une demande individuelle. Ces demandes ne sont en réalité pas examinées. Les réfugiés doivent attendre des années, pour espérer obtenir un rendez-vous et être enregistrés.

    Pendant toutes ces années d’attentes, ces personnes auront beaucoup de mal à se loger et leur quotidien consistera à survivre.

    Lire la suite

  • Tirer les leçons de l'expérience

    Après les catastrophes nucléaires majeures qui se sont produites (notamment à Tchernobyl et à Fukushima), on était en droit d'attendre que des leçons soient tirées afin de mieux protéger les populations environnantes.

    Cela a été en partie le cas, avec en particulier des préconisations nouvelles pour les centrales en exploitation (postes de commande et installations de secours devant résister à un accident). Ces mesures ont entrainé un surcoût très important pour EDF, avec un sérieux recul du mythe de l'électricité d'origine nucléaire bon marché.

    Du côté de la protection médicale des populations, il n'y a pas de changement majeur. La distribution de comprimés d'iode reste de mise, ceux-ci protégeant d'un cancer de la thyroïde, quand ils sont pris avant une contamination. Et c'est là que le bât blesse, car cette distribution se limite à un rayon de 10 Km autour des centrales.

    Une nouvelle campagne est en cours, car l'iode se périme au bout de 7 ans, et la dernière distribution remonte à 2009. Toutes les personnes habitant dans un rayon de 10 Km de la centrale de Chooz sont donc invitées à retirer leurs comprimés d'iode en pharmacie.

    Lire la suite

  • L'Etat d'urgence : menace sur nos libertés

    L'état d'urgence a été instauré pour 3 mois après un débat parlementaire accéléré. Le texte n’a pas été soumis au Conseil constitutionnel. Analyse d'Amnesty International.

    L'ASSIGNATION A RÉSIDENCE

     > Hors état d'urgence

    Elle concerne les personnes mises en examen (contre lesquelles on dispose d'indices graves et concordants) pour un délit ou crime passible de plus de 2 ans d’emprisonnement. Elle concerne aussi la personne étrangère qui a été condamnée à une peine d'interdiction du territoire pour des actes de terrorisme ou qui fait l’objet d’un arrêté d'expulsion pour un comportement lié à des activités à caractère terroriste.

     Qui décide ? L’autorité judiciaire, le juge des libertés et de la détention.

      > Pendant l’état d’urgence

    Elle concerne toute personne contre laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public. 

    L’assignation peut être faite sous escorte y compris en dehors du lieu de résidence de la personne. La personne peut être obligée de rester à domicile, de pointer à la police plusieurs fois par jour, et de remettre son passeport. Si la personne a déjà été condamnée pour une infraction terroriste, elle peut être mise sous surveillance électronique, même bien après que celle-ci ait fini de purger sa peine. 

     Qui décide ? La décision relève exclusivement du Ministre de l’intérieur.

     > Pourquoi Amnesty International est vigilante

    Cette mesure porte atteinte au droit à une vie familiale, au droit d’aller et venir, à un procès équitable et à la présomption d’innocence. La notion de « comportement », inconnue jusqu’ici, a été introduite dans l’état d’urgence : une notion vague qui laisse une grande marge d’interprétation aux services de police. Elle est susceptible de toucher de très nombreuses personnes n’ayant commis aucune infraction.

    Lire la suite

  • Pouvoir se parler pour pouvoir se comprendre

    Vendredi dernier, à l’invitation de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme, Edris ABDEL SAYED est venu faire part de son expérience dans la lutte contre l’illettrisme et dans l'utilisation des pratiques culturelles dans la création d'un lien social.

    En préambule, des textes écrits lors d'intervention dans diverses structures de la Région ont été lus. Par ces exemples, on pouvait concrètement se rendre compte de la qualité des productions venant de personnes pour lesquelles le maniement de la langue française n'est pas évident.

    Le conférencier anime l'association Initiales qui mène depuis dix-neuf ans des actions dans le champ de la prévention, de la lutte contre l’illettrisme et de la promotion de la diversité.

    Cette expérience a pu démontrer l'importance de la maîtrise de la langue pour sortir des exclus de leur isolement et recréer du lien social au bénéfice de tous.

    La situation spécifique des réfugiés nécessite un accompagnement adapté tenant compte conjointement des dimensions linguistiques et culturelles. Comment aborder la langue en tant que créatrice du lien social, véhicule de culture, tout en apprenant sa dimension linguistique ? C’est aussi à cette question que tentait de répondre l'intervenant.

    Lire la suite

  • Le Conseil Municipal de Vouziers donne un avis favorable au projet de la ferme des 7000 porcs

    Le Conseil municipal réuni ce soir dans la grande salle de l'Hôtel de ville comptait de nombreux points à l'ordre du jour. En fait, la majorité de ces points a été étudiée et votée sans grande discussion, et les débats ne se sont pas prolongés tardivement.

    On retiendra de cette soirée l'exclusion des membres de l'opposition municipale du jury de concours de maîtrise d’œuvre prévu pour la construction du futur pôle scolaire. Cette construction doit représenter un des dossiers principaux pour la mandature en cours de l'équipe municipale. Il semblerait naturel et conforme à la vie démocratique que l’opposition puisse exercer son rôle de contrôle et de contestation tout au long de la procédure. Pourtant les membres choisis pour faire partie de ce jury appartiennent tous à la majorité municipale.

    Interrogé sur l'absence de membres de l'opposition, le Maire a répondu que leur avis négatif sur ce  projet les disqualifiait  pour son suivi. Cet argument semble  réduire le débat démocratique à un simple dialogue sur des dossiers qui font consensus. Il est vrai qu'ainsi les discussions seraient  largement écourtées et grandement facilitées au sein des commissions des différentes assemblées (nationales, régionales, départementales et communales). Mais la démocratie en sortirait-elle gagnante ? Et les projets eux-mêmes pourraient en pâtir, n'ayant pas à subir un regard critique, qui n'est pas forcément négatif.

    Les membres de l'opposition n'ont pas particulièrement réagi à cette éviction, le jury unicolore a donc été validé sans problème. Rappelons qu'il en avait déjà été ainsi pour l'étude de l'implantation du futur pôle scolaire, étudié par une commission ne comprenant pas d'élus de la minorité.

     

    Lire la suite

  • Et après le premier tour des élections ?

    Communiqué LDH

    La LDH prend acte des résultats du premier tour des élections régionales. Constater le niveau historique atteint par le Front national n’enlève rien à la nature de ce parti. Ses dirigeants ont appris à faire révérence à la démocratie. Ils ne sont pas devenus, pour autant, des démocrates. Le Front national continue d’être l’héritier de tout ce que notre pays a pu connaître de détestable dans son histoire, et nul ne doit s’y tromper : sa victoire, fût-ce dans une seule région, aura une résonance symbolique désastreuse et des conséquences dramatiques pour la vie démocratique, économique, sociale, associative ou artistique de ce territoire.

    Lire la suite

  • Jour 4 de la COP21 : lentement, quelques avancées pointent leur nez

    En ce quatrième jour de COP21, ce sont toujours les négociateurs qui tiennent la barre au Bourget. Aujourd’hui, quelques petites avancées dans les négociations. France Nature Environnement fait le point.

    Money, money money : un pas en avant, un pas en arrière

    En matière de financement, le think tank américain « World Ressources Institute », spécialisé dans l’environnement et les questions climatiques revient sur 6 points qui résument assez bien l’essentiel des tenants et aboutissants des discussions :
    - la confirmation que les flux financiers en faveur des pays en voie de développement vont se poursuivre,
    - la reconnaissance qu’un plus grand nombre de pays contribue à ce financement,
    - l’augmentation des budgets pour l’adaptation, terme qui désigne les changements opérés dans des secteurs ou sur des territoires afin que ces derniers puissent faire face aux bouleversements climatiques
    - une utilisation plus efficace des fonds pour le climat avec notamment moins d’intermédiaires
    - une révision périodique des montants de ces fonds afin d’augmenter régulièrement ces flux financiers.
    - un signal politique fort sur le fait qu’il faut rediriger les millions de milliards d’investissements de l’économie mondiale vers la transition écologique et énergétique.

    Si l’on pointe le curseur sur la question du financement avant 2020 et ses fameux 100 milliards de dollars par an promis par les pays riches à Copenhague en 2009, les pays riches semblent enfin disposés à faire des efforts. En témoigne l’annonce du président Hollande au sujet de l’aide aux pays africains en début de semaine. Pour les pays riches on s’approcherait du montant de Copenhague. Mais selon les pays les moins avancés, la méthodologie de comptabilisation qui évalue les engagements financiers des pays développés proposée par l’OCDE n’est pas fiable… Le compte n’y serait pas. Malgré ces postures différentes, un compromis semble poindre son nez.

    Dans le même temps, les discussions sur les financements post 2020 se poursuivent mais dans une atmosphère beaucoup plus tendue. Les avancées se font attendre.

    Lire la suite