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société - Page 148

  • 1 000e jour en prison : Osman Kavala doit être libéré

    Opéras, œuvres d’art, films... Des militants du monde entier se mobilisent avec un seul mot d’ordre : Libérez Osman Kavala. Figure majeure de la société civile turque, le mécène est devenu la bête noire du Président Erdogan qui l’accuse de chercher à déstabiliser la Turquie. Il est incarcéré depuis 1000 jours sans même avoir été jugé. 

    Libérez Osman Kavala. Le mot d’ordre de la campagne est lancé. Pétitions, animationsopéras, œuvres d’art, films... Pour attirer l’attention sur les 1000 jours d’incarcération d’Osman Kavala, des militants du monde entier se sont mobilisés à travers une série extraordinaire d’actions toutes plus créatives les unes que les autres. Avec un seul et même objectif en tête : que la Turquie mette fin à la répression impitoyable ciblant les voix dissidentes et qu’elle libère Osman Kavala.  

    « Des gens du monde entier sont déterminés à ne pas laisser ce jour tristement symbolique passer inaperçu » a salué Milena Buyum, notre chargée de campagne sur la Turquie. « Nous sommes profondément émus par l’effusion de créativité en soutien à Osman Kavala à travers le monde » a-t-elle ajouté en rappelant qu’Amnesty International apportait tout son soutien à cette mobilisation. 

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  • En Europe, en 2020, les énergies renouvelables ont été la première source d’électricité

    Publié par Reporterre le 23.07

    Mercredi 22 juillet 2020, le centre de réflexion Ember publiait une analyse montrant que les Européens ont produit au premier semestre 2020 plus d’électricité d’origine renouvelable que d’électricité issue de combustibles fossiles. Il s’agit d’une première.

    Sur l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne, les énergies renouvelables ont généré 40 % de l’électricité au premier semestre, et les combustibles fossiles 34 %, sous l’effet combiné de la montée du solaire et de l’éolien et du recul de la demande. Les émissions de CO2 du secteur de l’électricité ont de ce fait reculé de 23 %.

    Le charbon a subi une chute de 32 %

    Les énergies renouvelables ont vu leur production croître de 11 % par rapport au premier semestre de 2019 : + 11 % pour l’éolien, + 16 % pour le solaire. Éolien et solaire ont ainsi généré 21 % de l’électricité européenne, un niveau inédit. Les barrages hydroélectriques en ont fourni 13 %. Le reste, c’est-à-dire 6 %, est venu des bioénergies dont la biomasse bois.

    Le charbon dans le même temps a subi une chute de 32 %, générant 12 % de l’électricité européenne, une proportion deux fois moindre qu’il y a cinq ans. Selon Ember, le charbon allemand a connu le recul le plus marqué, avec une production à – 39 %. Pour la première fois, l’Allemagne a produit moins d’électricité issue de centrales à charbon que la Pologne.

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  • Nouveau ministre, même politique : à quand le respect des droits humains à Calais ?

    À l'attention de Monsieur Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur

    À Paris, le 21 juillet 2020

     

    Objet : Situation des personnes exilées présentes sur le littoral franco-britannique

                                                                                                                        

    Monsieur le Ministre,

    Nous vous écrivons cette lettre ouverte suite à votre passage le 12 juillet à Calais. Dans cette ville et dans le Calaisis, les conditions de survie des personnes exilées sur le littoral franco-britannique sont intolérables.

    Comme tous vos prédécesseurs, il vous fallait donc venir à Calais dès votre nomination. Comme tous vos prédécesseurs, vous êtes venus avec caméras et micros. Comme tous vos prédécesseurs, vous n’aurez vu que ce que l’on a bien voulu vous montrer ou que ce que vous aurez voulu voir.

    Vous avec rencontré une partie seulement des acteurs calaisiens : les forces de l’ordre, la Préfecture et les services de l’Etat, la municipalité, les associations qui gèrent des dispositifs mis en place par l’Etat, les autorités britanniques qui opèrent sur le territoire français. Vous avez fait le choix de ne pas rencontrer les personnes exilées qui survivent dans des conditions innommables ni les associations calaisiennes qui les accompagnent depuis de nombreuses années. Vous n’avez pas cherché à comprendre avec elles les raisons de leur présence sur ce bout de terre.

    Quarante-huit heures avant votre venue, les lieux de vie principaux de ces personnes ont été détruits et les personnes envoyées, quelle que soit leur volonté, loin de Calais. C’est donc plus de 800 personnes qui ont vu leurs maigres abris détruits. 519 qui ont été forcées d’entrer dans des bus. Des hommes, des femmes, des enfants, toutes et tous mélangés, sans aucune évaluation de leur situation et de leur vulnérabilité.

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  • En Iran, le régime multiplie les exécutions pour instiller la peur et contrôler la société

    Publié le 20.07.2020 par Amnesty International.

    En Iran, le recours à la peine de mort est de plus en plus fréquent contre les manifestants, les dissidents et les membres de groupes minoritaires. Le 13 juillet, deux prisonniers de la minorité kurde ont été injustement exécutés. Au moins huit autres prisonniers issus de minorités et trois jeunes manifestants de moins de 30 ans risquent également la peine capitale.

    Diaku Rasoulzadeh et Saber Sheikh Abdollah, âgés respectivement d’une vingtaine et d’une trentaine d’années, ont été exécutés le 13 juillet dernier. Tous deux issus de la minorité kurde, ils avaient été déclarés coupables et condamnés à mort en 2015, pour des faits qu’ils ont toujours niés. Leur procès s’est avéré manifestement inique, ignorant leurs solides alibis et s’appuyant exclusivement sur des « aveux » extorqués sous la torture qui, selon leurs avocats, leur avaient été dictés par des agents du ministère du Renseignement et regorgeaient d’incohérences.

    Transférés en 2014 vers un centre de détention à Orumiyeh, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, ils n’ont pas pu contacter leurs avocats ni leurs familles pendant plus d’un an et ont été maintenus la plupart du temps à l’isolement. Au cours de cette période, ils affirment avoir été torturés à maintes reprises : des agents les auraient notamment roués de coups, fouettés, soumis à des décharges électriques et à des humiliations sexuelles, suspendus au plafond, et ont menacé d’arrêter leurs proches, pour qu’ils « avouent » avoir pris part à l’attaque armée de 2010 et s’être rendus en Irak pour y suivre un entrainement militaire.

    Selon des informations qui ont fuité depuis l’intérieur de la prison, la veille de leur exécution, des responsables de l’établissement les ont dupés en leur expliquant que la Cour suprême avait annulé leurs condamnations à mort et qu’ils allaient être conduits hors de la prison pour l’ouverture de leur nouveau procès. En fait, ils les ont transférés à l’isolement et les ont exécutés le lendemain à l’aube, sans que leurs avocats n’en soient informés au préalable.

    Ces dernières exécutions, cruelles et injustes, s’inscrivent dans le cadre d’une hausse inquiétante du recours à la peine de mort en Iran. Alors que le régime cherche à instiller la peur et dissuader la population de manifester contre la crise politique et économique dans laquelle le pays est en train de sombrer, il n’hésite pas à utiliser la peine de mort pour faire taire les voix dissidentes dans le pays.

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  • Sea, corona and sun

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    Dessin de Côté (Canada) pour Cartooning for peace

  • Discours de politique générale de Jean Castex : Greenpeace vote la défiance


    Récemment nommé Premier ministre, Jean Castex exposait les grandes lignes de son mandat lors du discours de politique générale qu’il a donné cette après-midi à l’Assemblée nationale.

    Selon Clément Sénéchal, porte-parole politiques climatiques pour Greenpeace France :
    « Après l’intervention floue d’Emmanuel Macron hier, le nouveau Premier ministre a tenté de donner plus de précisions aujourd’hui sur cette “relance verte” indéfiniment ressassée. Piochant de nouvelles promesses parmi les 149 propositions de la Convention pour le climat, comme la régulation de la publicité sur les produits les plus polluants, il a en réalité renvoyé l’adoption sans filtre de l’ensemble des mesures à plus tard, en ouvrant une nouvelle période de concertations. Une manière de multiplier les entractes au lieu de passer aux actes.
    Comment faire confiance à Jean Castex quand le premier texte voté par la majorité parlementaire sous sa conduite, à savoir le 3e projet de loi de finances rectificative, a consisté à attribuer 15 milliards d’euros pour l’aérien et 8 milliards pour l’automobile, sans contreparties climatiques, en dépit des recommandations de la Convention comme du Haut Conseil pour le climat ? Dans la continuité de ces trois dernières années, le nouveau contrat de gouvernement semble davantage noué avec les lobbies industriels et financiers qu’avec les citoyen-es. » 

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  • 14 juillet : réaction à l’interview d’Emmanuel Macron

    Communiqué de Greenpeace le 14.07.2020.

    Emmanuel Macron était interrogé ce mardi 14 juillet par les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau. Il a évoqué succinctement les questions écologiques.

    Pour Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France : « Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a jamais réalisé les rêves d’écologie avec lesquels il tente de nous endormir à chaque discours. Il se fait le promoteur d’une écologie du “mieux” mais pas du “moins”. Pourtant, sans réduire notre consommation d’énergie, le nombre de voitures sur les routes et d’avions dans le ciel, la taille de nos élevages, sans décrue rapide des secteurs polluants, il ne sert à rien de parler de transformation. Les accointances idéologiques d’Emmanuel Macron avec les milieux industriels et financiers réfrènent toute avancée réelle. Les milliards d’euros accordés aux secteurs polluants de l’aérien et de l’automobile sans conditionnalités écologiques ou sociales véritablement contraignantes, le choix de ne pas remettre en cause le CETA et de laisser la ratification du Mercosur poursuivre son chemin européen, la volonté de ne pas s’attaquer aux dividendes ou aux publicités climaticides sont autant de preuves de l’aveuglement écologique d’Emmanuel Macron ».

    Après trois ans de mandat, plus personne n’est dupe des discours en trompe l’œil d’Emmanuel Macron sur l’écologie. La symbolique d’un « nouveau chemin » associée au remaniement se heurte au reniement des précédentes promesses présidentielles.

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