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social - Page 80

  • Ardennes : les condamnations sont tombées pour les 8 inculpés

    Voici la suite du compte-rendu du procès des 8 de la manifestation pour les retraites, le procès s'étant terminé très tard dans la nuit.

     

    Compte-rendu repris du blog CGT du CGal

     

    L'accusation au terme d'un débat bien peu convaincant, essaya d'apporter du grain à moudre à un procureur général qui tant bien que mal essaya de "diaboliser " les faits reprochés à nos 8 camarades. La vidéo filmée par la police elle aussi peu convaincante, a fini par nous convaincre de l'absurdité de la situation.

     

    Malgré une défense menée de main de maître par les quatre avocats demanifestation retraites,ardennes la défense, Maître Médeau, Delgenès, Touchon et Le borgne, aidé de documents bien plus probants (photos et vidéo montrant l'agressivité des forces de l'ordre), la justice a une nouvelle fois montrée sa préférence pour les riches et son dédain du petit peuple.

     

    En effet 6 des manifestants ont été condamnés de 3 à 8 mois de prison avec sursis,un autre à cent heures de Travail d' Intéret Général, et le dernier à un an de prison ferme.

     

    Où est la justice dans cette décision ? Où est-elle quand ce sont des personnes qui défendent leur droit à la retraite qui sont injustement condamnés. Où est elle lorsqu'en à peine 4 mois, elle se permet de boucler un dossier jusqu'au jugement, et qu'elle met des années à instruire  des procès comme Fourniret par exemple? Ou pour condamner les exactions des patrons voyous ...

     

    les personnes présentes étaient fortement dépitées, et l'on entendait dans leurs propos leur déception et leur incompréhension !!!!!

    Malheureusement quand la politique s'est invitée à ce procès, le fait que ce soient des vitrines de l'UMP n'est pas étranger à un jugement pris à la va vite et qui ne tient pas compte des preuves manifestes amenées par la défense.

     

    Les avocats de la défense ont dors et déjà décidé de faire appel. Espérons que le tribunal de Reims se montrera plus conciliant et moins orienté !!!

  • Forte baisse du chômage !?

    A défaut d'être efficaces, nos gouvernants se targuent d'être de bons communiquants.

     

    Ainsi Xavier Bertrand, ministre de l'Emploi (si !) avait annoncé depuis plusieurs jours une baisse importante du chomâge en janvier. Les chiffres officiels viennent d'être rendus publics, et on constate un maintien du  nombre des chômeurs : 4.045.200 en France métropolitaine, et 4.303.700 avec les départements d'Outre-mer. Soit une baisse de .... 300 personnes ( 0,01 %).

    Il y a deux hypothèses pour expliquer cette annonce du ministre : ou bien il nous prend pour des imbéciles, ou bien il nous prend pour des imbéciles. On ne sait laquelle des deux retenir.

    Il est bien entendu qu'il s'agit de données officielles, et qu'il faudrait connaître le nombre de radiés pour des raisons diverses (raisons administratives : n'est pas venu à un rendez-vous, raisons de santé, raisons d'âge : dispensé de recherche, ou simplement des personnes découragées qui ne vont plus à Pôle Emploi).

    Enfin, tout va très bien, madame la Marquise, à part un petit rien : plus de 4 millions de personnes sans travail.

    Voici la courbe, reprise du Figaro.fr :

     

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  • EDPAMS de Belleville : la grève se poursuit.

    Le personnel de l'établissement manifeste depuis hier pour marquer son mécontentement.

     

    Les employé(e)s de cet établissement ne sont pas connus pour arrêter le travail au moindre prétexte. Comme tous les salariés, ils connaissent les fins de mois difficiles quand les retenus sur salaire arrivent.

    Ils ont également une conscience professionnelle élevée, et se préoccupent des conséquences de leurs actes sur les pensionnaires dont ils sont chargés.

    L'EDPAMS c'est en effet le sigle de l'Etablissement Départemental Public d'Aménagement Médico Social (EDPAMS Jacques Sourdille), appelé auparavant Centre Départemental de l'Enfance de Belleville sur Bar. Il possède maintenant des structures secondaires dans plusieurs villes du département, dont Vouziers (Le Foyer pour adultes situé au Blanc-Mont).

     

    Pour une raison qui peut paraître secondaire, le personnel a voulu tirer la sonnette d'alarme. Mais en fait, le problème des formations soulevé est significatif d'un malaise plus général et assez profond.

    Contrairement à ce que dit le directeur dans L'Union de ce jour, ce n'est pas la CGT qui a appuyé sur un bouton pour mettre le personnel en mouvement, en vue d'élections prochaines.

    Ce sont les employés qui face à un problème avec leur direction ont pris contact avec le syndicat pour les conseiller sur la façon de faire aboutir leurs revendications.

     La direction cherche à discréditer les personnels en grève par cette affirmation totalement inexacte. Ce qui montre bien qu'elle ne mesure pas la gravité du malaise existant, ou qu'elle ne veut pas le voir ce qui n'est pas mieux.

     

    Les personnels de l'établissement sont très mobilisés, largement au-dessus du chiffre annoncé par la direction, même si certains ne s'arrêtent qu'une heure pour manifester leur soutien.

    La direction va devoir prendre au sérieux la situation de ses employés, car elle fait face à un malaise réel qui va bien au-delà de cas particuliers. Les grévistes se disent ouverts à la discussion, la balle est dans le camp du directeur.

    edpams, belleville sur bar

    Ce mercredi, deuxième jour de mobilisation devant le foyer de Vouziers.

     

  • GHSA Rethel Vouziers : des conditions indignes

    Nous avons déjà évoqué le rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui porte sur la certification du GHSA (Hôpital de Vouziers-Rethel).

     

    Dans notre article du 08 novembre dernier, nous avons montré comment le site de Rethel pouvait  ne pas être conforme pour la sécurité incendie, et continuer à fonctionner malgré tout.

    Notre (toujours attentif) confrère l'Union a repris cette information dans un article du 04 décembre.

    Le journaliste a interrogé le directeur sur ce problème, voici sa réponse rapportée dans l'article :Indigne_sarko2.jpg

    « La structure est complexe. Nous sommes actuellement en cours de normalisation. Mais de toute façon, s'il y avait un souci réel, nous aurions eu une injonction. Nous sommes dans une situation de conformité relative ».
    Par contre, concernant les couloirs qui sont trop étroits, apparemment aucun chantier ne pourra régler le problème : « Le couloir est ce qu'il est, il faudrait abattre le bâtiment. Évidemment, on ne peut pas… On peut bien sûr toujours surestimer les difficultés et on peut fermer l'hôpital aussi ! »

     

    "Une situation en cours de normalisation", déclarait le directeur, alors que les faits sont décrits depuis 10ans !

    Et toujours ce chantage que l'on retrouve si souvent quand une entreprise privée ou publique est mise devant ses torts : "si vous continuez à m'embêter, je peux aussi tout fermer, vous en assumerez les conséquences".

     

    Cette carence dans la sécurité n'est pas le seul point intéressant du rapport de l'HAS.

    Revenons brièvement sur ce qui n'est pas dans ce rapport.

    Remarquons qu'il repose sur 44 références, elles mêmes déclinées en plusieurs critères. Cette grille est manifestement un outil standardisé, qui ne répond pas de manière adaptée à chaque situation.

    Ainsi la référence "accueil des patients détenus" existe, et elle n'est pas remplie, puisque le GHSA ne reçoit pas de détenus. Inversement l'existence de deux sites pour un établissement n'est pas habituelle. Cette référence n'est donc pas évaluée. Pourtant il serait très utile de faire le point des avantages et inconvénients de ce fonctionnement.

     

     Notons également que la cotation  des critères est beaucoup plus quantitative que qualitative. Pour les associations d'usagers, il est écrit qu'ils sont associés dans les groupes de synthèses et au comité de pilotage, et que ce point ne pose pas de problème (critère A).

    Quand on sait comment les associations les plus actives ont été écartées des instances, on s'interroge sur la pertinence de ce jugement.

     

    N'oublions pas cependant que l'Hôpital est là en priorité pour les personnes malades.

    Pour les soins de suite et réadaptation, il est noté :

    "Cependant, sur le site de Rethel, l’exiguïté de certains locaux, les chambres multiples et l’absence de paravents dans certaines chambres ne permettent pas souvent le respect de la dignité et de l’intimité des personnes malades."

     


    Il faut savoir que ce rapport ne concerne pas les services d'hébergement (EPAD) de Rethel et de Vouziers (ils ont une gestion séparée).

    Dans le domaine des conditions indignes pour les personnes hébergées, il y aurait malheureusement beaucoup à dire, en particulier à l'ex " V 80 "de Vouziers ("Les Tilleuls") laissé à l'abandon depuis des années.

     

     

  • La suite du Forum social mondial

           Attac 08 a le plaisir de vous inviter à une conférence débat : « Forum Social Mondial étendu »

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      Mercredi 16 février à 19h00 à la salle de Nevers (Charleville-Mézières), en partenariat avec le CCFD, la Ligue Des Droits de l’Homme et Artisans du Monde.

    Durant cette soirée, une restitution des réflexions altermondialistes sera proposée par deux militants Ardennais présents à Dakar (Attac et CCFD)

      

    Comptant sur votre présence

     nos alter ( !) salutations.


  • Loppsi 2 : refusons l'expulsion des habitants de fortune

     

    Extraits de la tribune parue dans "Le Monde"

     

    Au moment où repasse à l'Assemblée nationale la Loppsi 2 (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) qui dans son article 42 Ter rend quasi-automatique l'expulsion des habitants de fortune nous pouvons malheureusement en prévoir les conséquences. Les équipes d'ATD Quart Monde sont en relation avec des familles qui, après avoir été expulsées de HLM pour insuffisance ou irrégularité de revenus, ont réussi à trouver, après plusieurs années, une certaine stabilité de résidence malgré un habitat précaire.

    mal-lo10.jpgOr, à la suite de ce qu'il est convenu d'appeler le "virage sécuritaire", consécutif au discours du président de la République à Grenoble, le 30 juillet 2010, elles se trouvent aujourd'hui jetées sur les routes sans aucune perspective de solution.

    Le mouvement ATD Quart Monde, comme d'autres associations, responsables politiques et courants spirituels de différentes sensibilités, a condamné publiquement les postures de stigmatisation d'individus et de groupes – comme les Roms et les gens du voyage –, qui sont directement contraires à nos valeurs et à l'expérience de vie des plus pauvres.

     

    (...)

    La tentative de choisir des boucs émissaires parmi les populations les plus fragiles est une manière archaïque de créer l'unité. Elle s'accompagne d'une augmentation du sentiment d'insécurité pour tous. Elle ajoute à la violence. Ces discours stigmatisants conduisent à une forme de discrimination non dite qui fait que des citoyens ordinaires en viennent à rejeter les enfants les plus démunis de leurs écoles, à refuser de soigner un porteur de carte CMU (couverture maladie universelle) ou d'embaucher un jeune au seul vu de son adresse, ou encore à s'opposer à la construction de logements sociaux ou d'aires d'accueil dans leur quartier.

    (..)

     

    Pierre-Yves Madignier, président d'ATD Quart Monde, et Marie-France Zimmer, militante d'ATD Quart Monde

  • Mal logement : cela ne s'arrange pas.

     La fondation "Abbé Pierre" s'intéresse en particulier aux personnes mal logées.

     

    Le constat est assez dramatique : la situation ne connaît pas d'amélioration, à l'inverse on constate que la précarité touche de nouvelles couches de la société. Les personnes concernées ne se résument pas au picto_carton_rouge_2.jpgclassique SDF vivant en marge, des familles pauvres et même appartenant aux couches moyennes peuvent basculer dans des situations dramatiques.

     

     

    La revue "Politis" écrit :

    Environ 3,6 millions de personnes non ou très mal logées, 5 millions en situation d’extrême fragilité et 900 000 habitations manquantes dans un pays où le droit au logement est inscrit dans la loi. Voilà, en substance, les conclusions du dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre, sorti aujourd’hui 1er février. Pour l’organisation, « la crise a créé de nouvelles fragilités et a élargi le champs de ceux qui se retrouvent confrontés à des problèmes de logements. »