C'est le 27 janvier prochain que doit se dérouler le procès des huit inculpés pour la casse de la vitrine de l'UMP.
Comme chacun, ils ont droit à la présomption d'innocence, bien qu'ils soient déjà présentés comme
coupables. Il faut se rappeler le formidable mouvement de colère et de solidarité qu'ont été les journées de cet automne. L'arrestation très médiatique des huit syndicalistes démontre que les autorités veulent faire un exemple de ce procès. La solidarité qui existait dans les rangs des cortèges doit se maintenir en faveur des huit. Malgré les différences de jugement sur l'action elle-même, les gens de gauche et leurs organisations, ainsi que les différents syndicats doivent montrer à l'UMP et au patronat ardennais qu'ils ne feront pas ce qu'ils veulent sans réaction unitaire.
Voici un appel à la création d'un collectif de défense que nous relayons du site d'ATTAC 08.
Réunion du collectif de résistance ouvrière (C.R.O.)
L’arrestation musclée de huit manifestants, qui, selon la police, ont participé aux actions entraînant le bris des vitres de la permanence de l’UMP, a suscité de vives émotions.
Nul doute que le pouvoir en place souhaite faire un exemple de répression syndicale en désignant des boucs émissaires.
Les organisations syndicales ne s'y sont pas trompées en appelant à une grande manifestation pour le 27 janvier, date du jugement.
Au C.R.O., nous pensons que c’est dès maintenant qu’il faut organiser le soutien a nos camarades. Soutien moral, financier et juridique mais soutien actif aussi dans les différentes actions que nous déciderons.
C’est pourquoi dans le but de créer un collectif de défense des manifestants du 28 octobre, le C.R.O. organise une réunion vendredi 7 janvier à 18h30 dans l’ancienne salle de l’union locale CFDT de Bogny sur Meuse (place de la République).
Au-delà des convictions politiques ou syndicales, il nous faut organiser la défense de nos camarades, qui ne peuvent être assimilés à des casseurs de banlieue.
l’habitat, ou par la Caisse des dépôts font état de la nécessité absolue de centraliser à la CDC plus de 70 % de cette épargne, au risque de mettre en cause à court terme le financement et donc la réalisation de programmes de constructions. Ceci est d’autant plus scandaleux que la Ministre de l’économie, mme LAGARDE s’était engagée à plusieurs reprises devant les parlementaires à fixer un taux de centralisation à la CDC de 70 % lors du débat sur la loi LMEen 2008.
C'est ce jour là que la vitrine de l'UMP de Charleville a été brisée par des participants au cortège. Les syndicats organisateurs de la manifestation n'avaient pas approuvé cette action. Cependant on peut comprendre que l'exaspération pousse à des gestes de violence, qui dans ce cas n'ont cependant pas touché des personnes.
d'entrée. S'adressant à des personnes en grande détresse, une contribution financière est un obstacle qui ne peut être franchi. Les sénateurs ont entendu les arguments des associations, qui privilégient la santé publique et celle des personnes par rapport à une rentrée d'argent très modeste pour le budget de l'Etat. Tout n'est pas joué, puisque le ministre veut annuler ce choix du sénat en commission paritaire.
Le 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.
confédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.
Ce site a profité d’une certaine médiatisation mais il fait partie d’une multitude d’initiatives qui sont allées dans ce sens. Rien qu’ici 50 000 euros de dons ont été signalés en 10 jours. Ce succès prouve la nécessité de cet outil.