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social - Page 85

  • Mobilisation contre la réforme des retraites : on continue

     

     

    Deux nouvelles journées d'action sont programmées au niveau national.


    Voici un extrait du communiqué intersyndical (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA)

    (Les sigataires) invitent leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement cette lettre ouverte.

    Sachant que le texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :

    • D’une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre pourretraite-humour3.jpg conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action.

    • De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant. Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.

     

    Pour les Ardennes, le rassemblement se fera à Charleville, comme habituellement.

    D'après le blog de la CGT du Conseil Général, le rendez-vous est programmé à 10 h 30, place Ducale.

     

    Voici leur texte :

    Après le succès du 23 septembre, la CGT et les autres organisations syndicales ont décidé de continuer l’action. LA MOBILISATION ne doit pas faiblir. Deux nouveaux rendez-vous sont fixés. Le premier est : LE SAMEDI 02 OCTOBRE A 10H30 PLACE DUCALE A CHARLEVILLE MEZIERES Cette nouvelle journée doit nous permettre de sensibiliser les citoyens et les salariés et les convaincre de se joindre à nous le 12 octobre ou sera organisé une grande manifestation. LA DETERMINATION DOIT SE RENFORCER Le gouvernement doit comprendre, NOUS NE CEDERONS PAS. Ce projet de réforme est inacceptable. La CGT va porter une nouvelle fois ses revendications sur les retraites le 2 Octobre. Le verre de la mobilisation et de la résistance sera offert à l’issue de l’action. L’AVENIR DES RETRAITES C’EST VOUS !

  • Le 23 septembre, départ en car de Vouziers pour Charleville.

     

    Ce sera une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.


    Après les succès des journées précédentes, il va falloir amplifier la mobilisation pour pouvoir faire reculer le gouvernement.

    On n'en est plus au temps où Sarkozy fanfaronnait sur la non visibilité des manifestants. On sent bien que les ministres de Filon à Woerth sont tendus, et qu'ils craignent un large mouvement populaire.

    Dans les Ardennes, la manifestation  aura lieu à Charleville. Les syndicats prévoient une grosse participation, et le cortège va modifier son trajet.

    Le point de rassemblement est le parc des Expositions, à partir de 13 heures.

    Le trajet empruntera la voie rapide pour ensuite rejoindre la préfecture. Le préfet est très réticent pour autoriser ce parcours, mais les syndicats sont fermes sur leur choix.

     

    Pour Vouziers et le Vouzinois, un car partira de derrrière la mairie à 11h 45, dans les conditions habituelles.

     

    Vous trouvereaz ci-dessous l'appel de la LDH pour cette journée.

     

     

    Après le succès de la grève et la manifestation du mardi 7 septembre pour l’avenir d’un système social solidaire assurant une retraite décente pour toutes et pour tous, la LDH sera aux côtés des salariés, des retraités et des organisations syndicales le 23 septembre.

    Prétendre préserver la retraite par répartition en opposant les classes d’âge qui auraient des intérêts fillon-sauveur-ump.jpgdifférents est un mensonge qui ne vise qu’à faire croire que le sort de chacun sera mieux assuré s’il est fondé au détriment de l’autre. Le projet gouvernemental n’est qu’un pas de plus vers un monde d’individus sans société ; il fait peser l’essentiel de l’effort sur celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont vécu des périodes de précarité toujours plus longues. En choisissant de ne changer ni l’assiette, ni les taux des cotisations, il n’organise le partage du fardeau que sur les salariés. Il s’agit toujours de ne pas toucher à la répartition des richesses, comme avec le maintien du bouclier fiscal, des exonérations pour les plus riches, et le refus de consacrer une part des bénéfices non réinvestis au financement de la protection sociale.

    Le fonctionnement du marché du travail, que les gouvernants veulent sans cesse encore plus déréglementer, augmente les inégalités entre retraités, entre actifs, entre femmes et hommes, et entre salariés, chômeurs et précaires. Or repousser l’âge minimal légal de départ à la retraite et l’âge de retraite à taux plein, après avoir indexé les pensions sur les vingt-cinq meilleures années et sur les prix, entraînera une considérable diminution des pensions des salariés les plus modestes, les plus précaires, les moins qualifiés, de ces 60 % d’ex-salariés qui ne sont plus en emploi à leur départ en retraite, de tous ces jeunes qui ne sont pas encore en emploi des années après leur entrée sur le marché du travail.

    La LDH affirme qu’une autre réforme des retraites est possible. Elle est solidaire de toutes celles et de tous ceux qui ne se résignent pas au recul constant de leurs droits et au renforcement des inégalités organisés par les contre-réformes actuelles.

  • Le planning familial à Vouziers

     

    Vouziers chapelle hôpital tour pompiers 09 2010 012.jpg

    Sans commentaire

     

  • Mobilisation à la hausse

    A Charleville comme dans beaucoup d'autres villes, la météo n'a pas été très clémente.

     

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    Photo D.R.


     

    Les chiffres des manifestants sont pourtant en hausse par rapport aux précédents cortèges.

    Pour les Ardennes, la manifestation dépasse le cap des 5000 : un vrai succès!

    Plusieurs dizaines de Vouzinois ont rejoint la place Ducale pour participer à cette jounée de mobilisation.

     

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    Photo reprise du site de Jean-Charles Vanbervesseles

     

    Des chiffre plus importants qu'avant les vacances, on en retrouve pratiquement partout :10.000 à Reims, plus de 200.000 à Paris.

    La totalisation est difficile à faire, la CFDT annonce 2,5 millions en fin d'après-midi.

    Il s'agit maintenant de savoir que faire de ce succès. Il est nécessaire de maintenir la pression sur le gouvernement : quelle tactique vont décider les syndicats ?

    L'UMP et Sarkozy vont-ils continuer à faire la sourde oreille, au risque de perdre le peu de partisans qui leur reste ?

    Les heures et les jours qui viennent seront bien entendu décisifs, alors que le débat parlementaire débute à l'assemblée.

     

  • La retraite, c'est aussi un droit social.

    La mobilisation  du 7 septembre s'annonce massive pour qu'une vraie solidarité s'applique aux retraites.
    Rappelons que pour les Ardennes le rassemblement est à 10 heures à Charleville (Place Ducale).
    Pour ceux qui le souhaitent, un bus partira demain matin à 8h45 de la place de Condé.
    La LDH, qui considère que cette journée est très importante pour la solidarité sociale, appelle à participer aux manifestations.
    Appel à manifester le 7 septembre
    Dans un contexte de crise sociale et de politiques publiques qui augmentent les inégalités, la grève et les manifestations de mardi 7 septembre revêtent une importance cruciale pour l’avenir de la solidarité sociale.

    La LDH, qui défend depuis plus d’un siècle l’indivisibilité des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, appelle les citoyens à ne pas se laisser duper par les discours qui prétendent que la seule solution pour financer la protection sociale consisterait à aggraver les conditions d’exercice de l’activité professionnelle de toute une vie pour pouvoir bénéficier d’une retraite digne de ce nom.

    Parce que le droit à une retraite décente fait partie des droits de l’Homme, la LDH rappelle arton4723-93cd3.jpgles raisons de son engagement dans ce mouvement social :

    - La retraite par répartition est la seule qui garantisse les droits de tous. La crise des marchés financiers a détruit les retraites « par capitalisation individuelle » de dizaines de millions de personnes sur le continent américain. Et la capitalisation n’ouvre de droits qu’à ceux qui peuvent se la payer…

    - L’argument démographique ne doit pas masquer l’essentiel : le nombre d’actifs et la création de richesse dans un pays donné. C’est dans la lutte contre le chômage et la précarité que se construit aussi l’avenir des retraites. Et le progrès qu’est l’allongement de la durée de la vie ne peut être confisqué pour favoriser ceux qui rêvent de vendre de l’ « épargne-retraite ».

    - L’idée que les vieux seraient privilégiés par rapport à des jeunes pauvres est une insulte à la masse des retraités qui perçoit le minimum vieillesse non contributif ou une pension proche du Smic. En fait les inégalités passent à l’intérieur des générations, et s’il y a une opposition entre pauvres et riches, elle n’est pas entre classes…d’âge.

    - Tout discours sur le recul des prélèvements obligatoires et sur le développement de l’épargne-retraite a pour objet, et en tout cas pour effet, de renvoyer chacun à son propre sort supposé mieux assuré par l’individualisation et l’assurance personnelle, avec comme seule perspective l’augmentation des inégalités tout au long de la vie.

    - Repousser l’âge minimal légal de départ à la retraite et l’âge de retraite à taux plein, après avoir indexé les pensions sur les vingt-cinq meilleures années et sur les prix, c’est imposer une considérable diminution des pensions des salariés les plus modestes, les plus précaires, les moins qualifiés, et notamment aggraver la situation de très nombreuses femmes exposées à la précarité et aux carrières discontinues.

    - La retraite est le reflet du marché du travail. Prôner le recul de l’âge de départ à 62, voire à 67 ans, c’est faire semblant d’ignorer que 60% des salariés ne sont plus en activité à 60 ans, ce qui signifie, si la « réforme » devait passer, l’impossibilité pour le plus grand nombre d’avoir une retraite à taux plein.

    Sauver la retraite par répartition, refuser la baisse massive des retraites et l’explosion des inégalités devant le droit à la retraite, c’est refuser un projet de société dans lequel les salariés pauvres seraient des retraités encore plus pauvres et les actifs privilégiés resteraient des rentiers protégés. C’est l’avenir de la solidarité qui se joue dès ce 7 septembre autour de la mobilisation à laquelle la LDH appelle tous les citoyens attachés à l’égalité des droits et à la justice sociale.

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  • Unité syndicale pour le 7 septembre.

    Les syndicats organisent une nouvelle journée de mobilisation le 7 septembre prochain.

     

    ALeqM5g7nSGb87mMRxGOyV7mFRgqARavaA?size=lCette date est celle du début du débat à l'assemblée nationale sur la réforme des retraites. Malgré la fermeté affichée par le gouvernement, celui-ci sera bien obligé de tenir compte de la force et du nombre des personnes qui manifesteront ce jour là.

    Les annonces de FO et tout dernièrement de la CFE-CGC (les cadres), font que l'unité syndicale sera complète pour cette journée : cela ne s'était pas vu depuis assez longtemps.

    Cette unité syndicale laisse penser que la mobilisation sera importante, d'autant que l'objectif de faire plier le gouvernement sera rendu plus concret par le déroulement du débat sur le projet de loi.

     

    Voici l'annonce du choix de mobilisation de la CFE-CGC par l'AFP:

     

    L'ensemble des syndicats français sera dans la rue le 7 septembre pour la défense des retraites, la CFE-CGC ayant annoncé mardi qu'elle rejoignait le front syndical contre le projet gouvernemental au moment même où les députés entamaient l'examen de ce texte en commission.

    La journée de grèves et de manifestations sera, ce jour-là, la première démonstration d'unité syndicale totale --les mots d'ordre variant toutefois d'un syndicat à l'autre-- depuis celle du 13 juin 2009, qui avait par ailleurs marqué le déclin des grands rassemblements populaires contre la politique gouvernementale de lutte anti-crise.

    Seul syndicat à n'être pas hostile au recul de l'âge légal de départ à la retraite, la CFE-CGC n'avait participé ni à la journée d'action du 27 mai ni à celle du 24 juin, toutes deux organisées par l'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa). Entretemps, FO a aussi appelé à la journée de grèves et de manifestations du 7 septembre.

  • Les états générEux pour l’enfance appellent à la résistance

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    Après le flop – prévisible – des états généraux de l’enfance du gouvernement, le collectif des états générEux pour l’enfance veut que soit enfin entendue la voix des enfants, de leurs familles, de tous ceux qui travaillent au plus près d’eux.

    Nous réaffirmons qu’un autre discours sur l’enfance est possible que celui, étriqué, que nous avons entendu lors de la clôture des états généraux par Nadine Morano, le mercredi 16 juin à la Sorbonne.

    Nous réaffirmons que d’autres propositions sont possibles que celles qui ont été retenues. Au prétexte d’intervenir le plus en amont possible, d’uniformiser les pratiques et de redonner de la cohérence aux acteurs, la plupart d’entre elles s’inscrivent pleinement – souvent en l’aggravant – dans la logique de stigmatisation et de contrôle de l’enfance et des familles qui a prévalu à la mise en place des ces états généraux.

    be-anniv-20-ans.jpgEn effet, a été notamment retenu le projet de « feuille de parcours [qui] trace l’ensemble des étapes par lesquelles passe l’enfant ». Cette logique de « suivi à la trace » n’est pas compatible avec la co-construction d’une confiance réciproque comme socle pour l’accompagnement de l’enfant en difficulté et de sa famille. De même est prévue l’instauration d’une « livret parental [qui] définira (…) les besoins de l’enfant (…) et les devoirs de chaque parent à son égard ». Là encore la logique de la « bonne parentalité », prescrite par des « experts », le rappel à l’ordre en matière de devoirs, l’emportent sur la volonté de mettre en place un accompagnement singularisé des parents par des professionnels attentifs.

    Nous redisons que seule une autre politique, à l’écoute des propositions de la société civile, une politique généreuse, pensée pour et avec les enfants, peut améliorer réellement leurs conditions de vie et leur permettre, quelle que soit leur situation, de construire toute leur place parmi nous, dans notre société.

     


    Les états générEux pour l’enfance appellent une nouvelle fois les responsables politiques de toutes sensibilités, sur la base des propositions de leur cahier de doléances, à se saisir d’urgence de cet enjeu crucial. Ils appellent aussi tous les citoyens soucieux de la cause des enfants à résister à l’approche négative et aux politiques régressives actuelles du gouvernement qui fragilisent l’enfance pour les rejoindre dans cette grande mobilisation (plus de 80 organisations déjà !) et à débattre de manière libre des propositions du cahier.

    Nous refusons de capituler devant tant d’orientations néfastes. Nous voulons que soient posées les premières pierres d’une véritable politique digne des enfants.