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unité syndicale

  • Pour le premier mai, unité syndicale

    Réunies en intersyndicale, le 16 avril, les les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation en faveur du progrès social.


    Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

     - faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;

     - exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;

     - faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période premier-mai-deux.preview.JPGde crise :

     - priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

     - lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

     - la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

     - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

     - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

     - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

    La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er Mai sur ces objectifs.

     
    Le 16 avril 2012
  • Unité syndicale pour le 7 septembre.

    Les syndicats organisent une nouvelle journée de mobilisation le 7 septembre prochain.

     

    ALeqM5g7nSGb87mMRxGOyV7mFRgqARavaA?size=lCette date est celle du début du débat à l'assemblée nationale sur la réforme des retraites. Malgré la fermeté affichée par le gouvernement, celui-ci sera bien obligé de tenir compte de la force et du nombre des personnes qui manifesteront ce jour là.

    Les annonces de FO et tout dernièrement de la CFE-CGC (les cadres), font que l'unité syndicale sera complète pour cette journée : cela ne s'était pas vu depuis assez longtemps.

    Cette unité syndicale laisse penser que la mobilisation sera importante, d'autant que l'objectif de faire plier le gouvernement sera rendu plus concret par le déroulement du débat sur le projet de loi.

     

    Voici l'annonce du choix de mobilisation de la CFE-CGC par l'AFP:

     

    L'ensemble des syndicats français sera dans la rue le 7 septembre pour la défense des retraites, la CFE-CGC ayant annoncé mardi qu'elle rejoignait le front syndical contre le projet gouvernemental au moment même où les députés entamaient l'examen de ce texte en commission.

    La journée de grèves et de manifestations sera, ce jour-là, la première démonstration d'unité syndicale totale --les mots d'ordre variant toutefois d'un syndicat à l'autre-- depuis celle du 13 juin 2009, qui avait par ailleurs marqué le déclin des grands rassemblements populaires contre la politique gouvernementale de lutte anti-crise.

    Seul syndicat à n'être pas hostile au recul de l'âge légal de départ à la retraite, la CFE-CGC n'avait participé ni à la journée d'action du 27 mai ni à celle du 24 juin, toutes deux organisées par l'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa). Entretemps, FO a aussi appelé à la journée de grèves et de manifestations du 7 septembre.