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social - Page 82

  • Ardennes : huit manifestants arrêtés

    La mobilisation contre la réforme des retraites a été massive dans les Ardennes.

     

    Les cortèges ont été très fournis et dynamiques, sans débordements. Lors de la manifestation du 28 octobre, la colère avait monté d'un cran face à l'intransigeance du gouvernement.

    articleumpardennes.jpgC'est ce jour là que la vitrine de l'UMP de Charleville a été brisée par des participants au cortège. Les syndicats organisateurs de la manifestation n'avaient pas approuvé cette action. Cependant on peut comprendre que l'exaspération pousse à des gestes de violence, qui dans ce cas n'ont cependant pas touché des personnes.

    Deux mois après, la police lance une opération massive et spectaculaire, comme si on avait affaire à une bande de dangereux récidivistes. Si les auteurs ont été identifiés, il aurait été très simple de les convoquer, ils ne vivent pas dans la clandestinité.

    Mais il y a un message à faire passer : l'UMP doit être défendue, et les manifestants sont des délinquants en puissance.

    Les syndicats organisateurs des journées de cet automne ne se sont pas trompés : ils dénoncent la disproportion de la réaction policière, et appellent à la solidarité militante.

    Le procès est prévu pour le 27 janvier, les inculpés peuvent compter sur de nombreux soutiens pour remettre ces événements dans le contexte du moment, et refuser de voir criminaliser les mouvements sociaux.

  • L'Aide Médicale d'Etat doit être maintenue

    L'Aide Médicale d'Etat est un dispositif qui permet aux plus démunis parmi les étrangers de recevoir le minimum de soins nécessaires.

     

    Des restrictions existent déjà à son utilisation, en particulier pour interdire aux malades de venir directement en France pour se soigner.

    Malgré tout le gouvernement veut en restreindre encore l'accès, en particulier en faisant payer un droit 58625363.pngd'entrée. S'adressant à des personnes en grande détresse, une contribution financière est un obstacle qui ne peut être franchi. Les sénateurs ont entendu les arguments des associations, qui privilégient la santé publique et celle des personnes par rapport à une rentrée d'argent très modeste pour le budget de l'Etat. Tout n'est pas joué, puisque le ministre veut annuler ce choix du sénat en commission paritaire.

     

    Communiqué commun Ciss, Fnars, ODSE, Uniopss
    Le 4 décembre, les sénateurs ont voté contre le démantèlement de l’aide médicale d’Etat (AME). Ils sont allés à l’encontre du vote de l’Assemblée nationale du 2 novembre dernier.

    Dès juillet 2010, plus de 900 organisations, rassemblées au sein du CISS, de la FNARS, de l’ODSE et de l’UNIOPSS, se sont mobilisées pour défendre l’AME qui permet aux étrangers les plus précaires -qui ont moins de 634 euros par mois pour vivre- d’accéder aux soins.

    Nos organisations, se félicitent que les sénateurs, tous groupes politiques confondus, aient pris la seule décision raisonnable du point de vue de la santé et des finances publiques.

    Les ministres concernés ont soutenu les restrictions votées au Parlement et le Premier ministre vient de demander aux parlementaires de la Commission mixte paritaire, qui doit trancher le 13 décembre, d’ignorer le vote des sénateurs.

    Le gouvernement est prêt à passer en force au mépris de l’accès aux soins et de la santé publique, pour faire adopter son projet contre l’aide médicale d’Etat.

    Nous demandons aux députés et aux sénateurs de la Commission mixte paritaire de défendre le texte adopté par le Sénat.

  • Pour un référendum sur la réforme des retraites


    Initiée par l’hebdomadaire Politis, voici une initiative qui ajoutée à la journée du 23 novembre montre que la mobilisation continue

     

    1118-Une-260-a77a4.jpgLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept 57755495.gifconfédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

     

    Pour signer, cliquer ici

  • Pour une caisse de résistance

    Extrait de Solidaires pour des luttes efficaces !



    La première phase – « syndicale » ? – du mouvement pour les retraites a vu émerger une nouvelle idée : la solidarité financière envers les salariés grévistes. Les caisses de grève ne sont pas nouvelles mais l’ampleur qu’à prise la solidarité venue du grand public est inédite.
    caisse_de_greve_2.jpg?w=363&h=417Ce site a profité d’une certaine médiatisation mais il fait partie d’une multitude d’initiatives qui sont allées dans ce sens. Rien qu’ici 50 000 euros de dons ont été signalés en 10 jours. Ce succès prouve la nécessité de cet outil.
    Un bilan complet est disponible ici.

    La phase syndicale du mouvement a pour le moment échouée, peut être les caisses de solidarité grand public se sont mise en place un peu tardivement, mais il faut préparer les mouvements à venir et mettre en place dès aujourd’hui, cette caisse de résistance générale et diffuser l’idée de la solidarité financière.
    Des caisses de soutien des luttes locales en cours existent, voir ici !

    Pour préparer la création de cette caisse de résistance générale, on ouvre la discussion ici ou sur le forum.

  • Les Ardennes en lutte : photos de la manifestation de jeudi 28 octobre

     

    La manifestation d'hier à charleville a été massive et combative.

    Voici des photos de cette journée:

     

    4274.JPG

    Photo tirée du site de la CGT CG08.

    Pour voir les autres clichés, cliquer ici

     

     

     

     

    D'autres photos, en particulier des incidents devant le sège de l'UMP et devant la préfecture, sur le site de Lenoir et Mernier (Cliquer ici)

  • Les Ardennes mobilisées : Encore plusieurs milliers à Charleville.

     

    Malgré les vacances scolaires, la répétition des journées de protestation et le vote du texte au parlement, les manifestations de ce jour ont rassemblées des centaines de milliers de personnes.

     

    Pour les Ardennes les chiffres vont de 3500 pour la police à 5000 pour les syndicats. Bien des mobilisations antérieures n'ont compté que 1000 à 1500 participants.

    Il n'était pas possible de voir le chiffre des manifestants grandir à chaque journée, à moins de se trouver dans une situation de crise totale du régime en place. On n'en est pas là, puisque Sarkozy tient toujours sa majorité parlementaire.

    Mais il a bel et bien perdu la bataille de la rue, et plus grave pour lui, celle de l'opinion.

    Les manifestants de ce jour étaient très motivés, la permanence de l'UMP en a fait une fois de plus les frais. Preuve de la pression croissante, la vitrine du local sarkozyste n'a pas résisté au passage de la manifestation.

     

    articleumpardennes.jpg

    Le local de l'UMP et ses affiches provocatrices.

     


    D'après la presse locale, quelques incidents ont eu lieu à la dislocation. Nous n'avons ce soir pas d'informations précises à ce sujet.

     

    Dans le reste de la France, on constate aussi une mobilisation qui se maintien à un niveau élevé. Les chiffres sont inférieurs à ceux des journées les plus fortes, mais on  est loin de la défaite en rase campagne.

    Au contraire, cette journée montre que le combat n'est pas terminé, même s'il doit prendre d'autres formes. Il est certain également que la mobilisation massive et unitaire laissera des acquis pour les luttes à venir, et que l'intransigeance du gouvernement laissera des traces dans les mémoires.

    Il reste encore une journée programmée le 6 novembre pour faire savoir que cette réforme des retraites n'est pas acceptable.

     

  • Défense des retraites : la LDH appelle à manifester le 28 octobre et le 6 novembre

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle considère les droits sociaux comme des droits de l’Homme à part entière, soutient pleinement la mobilisation du 28 octobre organisée par les organisations syndicales. Elle se félicite du maintien de l’unité d’action nécessaire pour rappeler au gouvernement que le système par répartition est le seul à garantir les droits pour tous.

    Si une réforme est nécessaire, ce ne peut être celle actuellement proposée qui ne changerait rien aux inégalités existantes par exemple entre femmes et hommes, qui aggraverait celles qui sont issues des places différentes sur le marché du travail, qui condamnerait les salariés précaires à une fin de vie dans la pauvreté, qui ne tiendrait aucunement compte des travaux les plus durs, effectués par les manifestation-retraite.jpgtravailleurs les plus fragiles.

    Dire aujourd’hui que la baisse du montant des retraites est inévitable, c’est passer sous silence l’effrayante inégalité des revenus et des patrimoines. Et c’est surtout refuser de répartir différemment des richesses toujours aussi concentrées dans les mains d’une minorité de plus en plus étroite qui est l’objet de toutes les attentions des gouvernants actuels.

    Alors que la pression sur le Parlement succède à l’absence totale de négociation sociale mais qu’une écrasante majorité de nos concitoyens refuse cette « contre-réforme » injuste et soutient le mouvement social qui s’y oppose, et sur la base de sa contribution politique au débat sur les retraites, comme elle l’avait fait dans ses communiqués du 27 mai, du 24 juin, du 7 septembre et du 23 septembre, des 2, 12, 16 et 19 octobre, la LDH appelle à être le 28 octobre et le 6 novembre dans les rues de France aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales pour défendre un système de retraite solidaire.