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social - Page 77

  • Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

    Appel du Nouvel Observateur soutenu par la LDH

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    Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine ».

    Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.

    Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?

    Monsieur le Président, où sont vos promesses ? Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ? Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

     

    Ce texte est soutenu par :
    Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L’Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l’Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale).

     

    Les premiers signataires :
    Fadela Amara, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Josiane Balasko, Patrick Bloche, Pascale Boistard, Alain Bocquet, Richard Bohringer, Carole Bouquet, Jean-Paul Carceles, Nathalie Corre, Emmanuelle Cosse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Cécile Duflot, Rémi Féraud, Christophe Girard, Anne Hidalgo, François Hollande, Myriam El Khomri, Pierre Laurent, Augustin Legrand, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Thierry Repentin, Ségolène Royal, Dominique Sopo, Manuel Valls, Dominique Versini, Dominique Voynet, …

    2 août 2011

    Signez la pétition en ligne.

  • Pas de ça chez nous !

    Il y a en France des villes pauvres et d'autres très riches.

     

    La loi de solidarité urbaine impose aux villes qui n'ont construit que peu de logements sociaux deloi-sru-medium_sru.jpg rattraper leur retard.

    Certaines villes ont fait un effort important, d'autres renâclent et trouvent  toutes les excuses possibles pour ne rien changer et rester entrer gens du même monde.

    Parmi celles-ci, se trouve Neuilly sur Seine, ville dont Nicolas Sarkozy a été le maire. L'effort fait pour rattraper son retard est ridicule en face des objectifs fixés. Le maire se défend en mettant en avant le peu de terrains disponibles et le coût élevé de ces terrains. Pourtant Paris qui ne possède pas de réserves foncières a réussi à atteindre ses objectifs. Il s'agit bien d'un problème politique, et toute la majorité UMP est complice de ceux qui n'appliquent pas la loi puisqu'aucune sanction sérieuse n'est prise contre ceux qui refusent la mixité sociale.

    Politis consacre un article à ce problème, en voici la conclusion :

     

     

     

    La moitié des 682 municipalités dont le taux de logements sociaux était inférieur à 20 % n’ont pas rempli leurs objectifs de rattrapage sur la période 2002-2009, d’après le palmarès de la Fondation Abbé Pierre. Les mauvais élèves sont souvent des petites villes tandis que « les villes de plus de 50 000 habitants disposent la plupart du temps d’un minimum de 15 % de logements sociaux », d’après l’association, qui note une « légère progression » par rapport au pointage précédent, en 2008.

    40 % de la production totale de logements sociaux est assumé par 156 communes, souvent les plus proches du seuil légal des 20 %, tandis que « les communes les moins bien dotées sont celles qui s’affranchissent le plus de leurs obligations » : 61 % des villes comptant moins de 5 % de logements sociaux n’atteignent pas la moitié de leur objectif. « Un refus de solidarité inacceptable en période de crise », estime l’association, qui rappelle que « près de 10 millions de personnes sont touchées par la crise du logement dont 3,6 millions de personnes pas logées ou très mal logées. »

    Comme Neuilly, certaines villes concentrent leurs efforts de rattrapage sur la construction de logements « intermédiaires », plus sélects. Un tiers des logements sociaux construits sont des Prêt locatifs sociaux (PLS), les plus chers, alors que les habitats s’adressant au plus démunis, les Prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI), représentent 14 % des appartements financés entre 2002 et 2009.

    Les revendications de la Fondation Abbé Pierre :

    - Porter la part minimale de logements sociaux à 25 % dans l’ensemble des communes (30% dans les zones les plus tendues).

    - Multiplier par trois les amendes en cas de non respect des obligations.

    - Mettre en œuvre systématiquement le droit de préemption urbain afin que les préfets se substituent aux communes qui ne remplissent pas leurs obligations.

    - Martin Hirsh appelle sur son blog à des moyens réellement incitatifs, comme l’inéligibilité des maires hors-la-loi, ou la suspension totale ou partielle des indemnités des membres du conseil municipal.

  • SOS SAMU

    Quand le Samu a besoin lui-même d'aide en urgence, qui doit-on appeler ?

     

    Sûrement pas le gouvernement, qui vient de décider une baisse de 25 % du financement de cette2289850521239317834-emmanuelli.jpg association humanitaire. En période de crise, il n'est pourtant pas difficile de voir que les problèmes sociaux se multiplient. Si l'Etat doit faire des économies, est-ce sur le dos de ceux qui sont dans la misère la plus totale ?

    Le Samu social vient en aide aux sans-abris, dont le nombre va plutôt en augmentant. Son financement était assuré à 92% par l'Etat, car il assure une des missions dont l'Etat a la responsabilité.

    Le Samu social est en crise suite à ce retrait de financement, son président fondateur Xavier Emanuelli vient de démissioner : il ne peut cautionner cette situation où des familles restent à la rue faute de moyens.

     

    Voici une idée de la situation décrite par le site "lachaine du coeur.fr"

     

    Résultat : un dispositif d’urgence saturé et le Samu social se retrouve dans l’impossibilité d’héberger des familles en grande situation de précarité. 80 d’entre elles se seraient retrouvées à la rue. L’unique centre d’hébergement d’urgence pour femmes de la capitale (dans le 11e arrondissement) a d’ailleurs fermé ses portes. Les salariés du Samu ont donc manifesté pour protester contre ses mesures. Des centaines de familles dépendent de ces aides sociales.

     

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  • Demain,vous pourrez encore lire l'actualité vouzinoise dans "l'An Vert"

     
    Par contre, il va peut-être devenir difficile de s'informer localement avec "l'Union"
     
    La presse quotidienne régionale est en difficulté depuis des années. On a déjà connu la disparition de fait de "l'Adennais" repris par "l'Union". C'est au tour de ce dernier de connaître des difficultés, d'aprèsarton1628-2b899.png FR3 .
    La fusion avec un grand groupe comme "la Voix du Nord" risque d'éloigner encore un peu plus les rédactions du terrain local. Rappelons que notre quotidien a fermé il y a quelques mois le bureau de Vouziers, recentrant sa rédaction sud-Ardennes à Rethel. Si des licenciements sont réalisés, ce sera au détriment du travail de journalisme et pour produire une presse "rentable".
     Voici ce qu'indique le site FR3 Champagne-Ardenne :
    Le quotidien régional et son actionnaire majoritaire, le Groupe Hersant Média, seraient en difficulté financière.

    Les salariés inquiets craignent des licenciements.

    Ce lundi ils ont distribué des tracts devant le journal L’Union de Reims.

    A l’appel des syndicats une assemblée générale extraordinaire était organisée avec tous les actionnaires pour faire le point sur la situation du groupe. 

     

    Le groupe de presse Hersant également propriétaire de L’Ardennais, de l’Est-éclair, de Libération Champagne, et de l’Aisne nouvelle en Picardie aurait près de 200 millions de dettes.

     

    Des rumeurs évoquent la possible reprise du journal par la Voix du Nord et l’annonce d’un plan social qui concernerait 120 salariés sur les 600 que compte les quotidiens de la région et de Picardie détenus par Hersant.

  • Une bonne nouvelle pour les hypertendus : ils ne sont plus malades

    Du temps des rois de France, un simple toucher royal pouvait guérir les écrouelles (forme  de tuberculose).

     

    Du temps de Sarkozy, un simple décret guérit les hypertendus (JO du 24.06.2011) : Voici un extrait du texte.

    Le présent décret supprime de la liste des affections de longue durée figurant à l'article D. 322-1 du code de la sécurité sociale « l'hypertension artérielle sévère », seule ALD à constituer un facteur de risque et non une pathologie avérée.

    Cette pathologie figurait depuis de longues années parmi les maladies dites ALD (Affections de longue3688_t220.jpg hypertension1.jpgdurée) qui ouvrent droit à une prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

    Il s'agit bien de la forme sévère de cette affection, ce critère étant défini précisement dans les textes:

     

    1) Attestation par le médecin traitant que la pression artérielle en l’absence du traitement a été égale ou supérieure à 180 mmHg (pression artérielle systolique/PAS) et/ou 110 mmHg (pression artérielle
    diastolique/PAD) à trois consultations successives, sauf contexte d’urgence, qu’il y ait ou non des signes
    cliniques ou paracliniques de retentissement tels que ceux décrits ci-dessous ;


    2)Attestation par le médecin traitant que la pression artérielle quoique inférieure à 180 mmHg (PAS) et/ou à 110 mmHg (PAD) a été supérieure à 140 mmHg (PAS) et/ou 90 mmHg (PAD), à plusieurs consultations successives espacées de plusieurs semaines ou que le diagnostic d’HTA a été confirmé par automesure ou mesure ambulatoire et qu’elle est associée à au moins l’un des signes de retentissement organiques suivants :
    – hypertrophie ventriculaire gauche et/ou ischémie myocardique ;
    – insuffisance coronarienne ;
    – microalbuminurie
    – insuffisance rénale
    – accident ischémique transitoire (AIT) ou accident vasculaire cérébral (AVC) ;
    – hémorragies ou exsudats à l’examen du fond d’oeil (stade III) ou oedème papillaire (stade IV) ;
    – artériopathie des membres inférieurs et aorto-iliaque ;


    3) Prescription continue depuis trois mois, de trois classes d’antihypertenseurs au moins, reconnus comme tels par les commissions compétentes, et prescrits chacun à la dose quotidienne optimale.
    L’exonération initiale est accordée pour une durée de cinq ans, renouvelable.

     

    Malgré ces précisions , le retrait de l'ALD se fait sur le prétexte que l'Hypertension serait un facteur de risque et non pas une maladie. Il suffit de lire le deuxième paragraphe ci-dessus pour se rendre compte que l'HTA sévère était bien liée à un maladie, les paragraphes 1 et 3 se référant à des situations où la gravité de l'HTA aboutira automatiquement à une catastrophe sans une prise en charge totale.

     

    Tout ceci bien entendu se fait pour des raisons financières qui ne sont pas avouées. Le but serait même de démanteler d'avantage les ALD qui coûtent cher à la sécu. Il serait plus simple et plus direct de supprimer les malades. Ceux-ci auront le choix de se soigner moins bien, ou de reporter le coût sur une mutuelle s'ils ont les moyens d'en avoir une bonne.

    Le choix de ce retrait s'explique par la fréquence de l'HTA, qui est au troisième rang des ALD d'après la caisse d'Ile de France :

    "25 555 personnes ont obtenu l’exonération du ticket modérateur pour hypertension artérielle sévère en Ile-de-France en 2006. C’est la 3ème cause d’ALD avec près de 13% des admissions 2006."

    arton1548-144x120.jpg20 millions d'euros d'économies sont attendus de cette mesure. Ce chiffres est ridicule puisque les dépenses seront au mieux reportées sur d'autres comptes, au pire augmentées par la mauvaise prise en charge de la maladie et ses conséquences très coûteuses.

    D'après le site "tendance-santé" :Les associations et les sociétés savantes de cardiologie considèrent que cette décision « non concertée », « relève d’une pure logique financière, qui, en premier lieu, interdira aux patients de bénéficier de l’exonération du ticket modérateur pour les soins liés au traitement de cette affection ». Elles ajoutent que « les conséquences seront lourdes pour la santé de la population française », avec de plus en plus d’hypertendus non soignés…

     

    Le débat autour de la question est-ce une maladie ou est-ce un facteur de risque n'a aucun intérêt dans cette histoire, si ce n'est que de tenter de cacher la vraie question : jusqu'où ce gouvernement est prêt d'aller pour faire des économies à court terme et pour faire payer au plus grand nombre les conséquences de ses choix libéraux ?

  • Ardennes : un quart des allocataires CAF sont au RSA

    Parmi les marqueurs de pauvreté d'un territoire, le taux de personnes qui touchent le RSA est très significatifs.

     

    Cette prestation (le RSA ) a remplacé le RMI et elle permet tout juste aux personnes qui en sont bénéficiaires de pouvoir se nourrir en comptant avec les aides venant d'association humanitaires. Certains à droite considèrent le montant comme un luxe, et veulent faire la chasse aux tricheurs. Étant donné les montants versés, il faut vraiment être dans la misère pour faire une demande. Tant que le problème de l'exclusion et du chômage ne seront pas traités sérieusement, on est obligé de retrouver un nombre important de bénéficiaires : c'est sur les causes qu'il faut agir, et non chercher à  tous les culpabiliser sous prétexte que quelques uns tricheraient.

     

    Voici un extrait de l'aticle du blog "Debout les Ardennes qui souffrent" :

     

    Selon les chiffres officiels de la CAF 08, les allocataires du RSA ( revenu de solidarité active) ont encore augmenté de 3,1% entre mars 2010 et mars 2011 ! LES ARDENNES COMPTENT 12046 ALLOCATAIRES à la fin mars : de plus, le taux d'allocataires ardennais percevant le RSA est supérieur de 7,5 % à la moyenne nationale ( 24,9% contre 17,4 %) !!!!!! Enfin , le RSA jeunes ( que l'ump avait annoncé comme une grande réforme ??) ne concerne que ....42 jeunes ardennais ! (sic) riche2

    On est donc bien loin des annonces officielles sur la "fin de la crise" ! ce n'est pas un hasard si la droite lance actuellement une vaste campagne idéologique contre les soi-disants fraudeurs aux prestations sociales dans tous les pays européens !rappelons que le RSA est de 460 euros /mois ...alors que le seuil de pauvreté est fixé à 791 euros/mois ....il n'y a donc pas beaucoup de chance qu'un "rasiste" puisse tricher !!

  • La LDH en congrès à Reims : nos droits, nos forces !

    Communiqué LDH
    Du 11 au 13 juin, la Ligue des droits de l’Homme a réuni à Reims 350 délégués représentants les sections, fédérations et comités régionaux lors de son 86e congrès national.

     

    Un grand nombre d’invités représentant les organisations (associations, syndicats et partis politiques)P100030311.jpg amies de la Ligue des droits de l’Homme sont venus renforcer nos débats et marquer la force de notre travail en réseau.

    Le président du conseil régional, Jean-Paul Bachy, et la maire de Reims, Adeline Hazan, ont apporté au congrès leur aide et soutien politique.

    Quatre résolutions, à savoir les positions stratégiques de la LDH, ont été adoptées après débats :

    - « Penser et agir pour les droits de l’Homme dans un monde global ? » : l’actualité montre tous les jours que faire progresser ces droits n’est pas de l’ordre du souhaitable mais du nécessaire. Comme le montrent les révolutions venues du Sud, mais aussi les échecs des politiques économiques et sociales « orthodoxes », aucun développement humain durable n’est possible sans garantie effective de ces droits indivisibles et universels ;

    - « Non à la politique de la haine » : la proximité des échéances présidentielle et législative en France réduit encore trop souvent le débat politique à des manœuvres d’abord personnelles de conservation ou de conquête du pouvoir. Au centre de toutes les manipulations politiciennes des faits, la négation des droits, la désignation de l’étranger comme risque d’insécurité, l’ethnicisation des rapports sociaux, voire parfois la racialisation des caractères physiques. Alors que l’extrême droite, en embuscade, surfe sur toutes les colères et les désillusions, la LDH entend mobiliser contre la politique de la haine ;

    - « Roms, Gens du voyage" : assez de stigmatisation et de racisme » : depuis l’été 2010, les Gens du voyage puis les Roms, désignés comme boucs émissaires au plus haut niveau de l’Etat, sont en butte au racisme et à la xénophobie. Les uns sont roumains ou bulgares, les autres sont français. Tous sont citoyens européens. La LDH se bat pour leurs droits inaliénables, contre toutes les stigmatisations et les discriminations ;

    - « De la place Tahrir à la place Puerta del Sol, construire l’avenir » : les peuples et tout particulièrement les jeunes se lèvent pour faire respecter leurs droits et leur dignité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Récemment, en Europe, des mobilisations ont eu cours face aux crises sociales et à la précarisation. La Ligue des droits de l’Homme est solidaire de ces mouvements.

    Des voeux ont été adoptés.

    Le rapport moral, le rapport du secrétaire général et le rapport financier ont été adoptés par une forte majorité des délégué(e)s des sections.

    Les adhérents ont procédé à l’élection du Comité central et du Bureau national. Pierre Tartakowsky a été élu président de la LDH. Outre celui-ci, le Bureau national est désormais constitué ainsi : Françoise Dumont, Vincent Rebérioux, Malik Salemkour et Evelyne Sire-Marin sont vice-présidents ; Dominique Guibert reste secrétaire général ; Maryse Artiguelong, Nadia Doghramadjian et Tiphaine Inglebert sont secrétaires générales adjointes ; Jean-Claude Vitran devient trésorier ; Jean-François Mignard, Philippe Pineau, Michel Savy, Mylène Stambouli et Gislhaine Rivet complètent l’équipe élue. Jean-Pierre Dubois est désormais président d’honneur.

    Renforcée par cet intense moment de débats, de rencontres et de convivialité militante, la LDH, à tous les échelons, est ainsi en ordre de bataille pour la période à venir : lutter contre le racisme et la xénophobie, combattre les discriminations, gagner le combat du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, protéger les libertés individuelles et collectives, agir pour les droits économiques, sociaux et environnementaux, soutenir au quotidien les travailleurs sans papiers dans leurs luttes… Et, bien sûr, construire « partout, un monde de tous les droits pour tous ».

     

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