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social - Page 77

  • La maternité des Lilas en lutte pour sa survie

    La maternité des Lilas, située aux portes de Paris, sera-t-elle obligée de fermer ?

     

    Extraits de l'article de bastamag.net

    Son projet de modernisation a été suspendu par l’agence régionale de santé (ARS), qui souhaite brader la maternité à des fonds de pension. Pourtant, avec 1.700 naissances par an, elle n’est pas en difficulté économique. Quarante ans de pratiques alternatives dans l’accompagnement des femmes pendant leur grossesse risquent de disparaître. Sages-femmes, médecins et usagers comptent bien se battre.

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    Pour faire face à la décision inattendue et douloureuse de l’ARS, le personnel des Lilas a décidé de créer un collectif. Constitué en association loi 1901, il réunit les divers corps de métier assurant le fonctionnement de l’hôpital : sages-femmes, auxiliaires de puériculture, médecins, personnel administratif, agents d’entretien. Investi dans la coordination nationale des comités de défense des maternités et hôpitaux de proximité, le collectif est soutenu par de nombreux usagers, par des syndicats, des politiques et autres personnalités publiques. Il a, depuis le mois de juin, multiplié réunions, communiqués de presse et manifestations. Et il entend bien mener la lutte jusqu’à ce que l’ARS revienne sur sa décision. Une pétition demandant le maintien du projet de reconstruction a déjà recueilli 6.000 signatures. Prochain rendez-vous : le 24 septembre, à 11h, devant la maternité des Lilas... pour défendre son maintien, et une certaine idée du service public et de la découverte de la parentalité.

  • Ardennes : les chiffres officiels du chômage

    Quand on a besoin de rendre presque invisible une information, il suffit de la compliquer jusqu'à la rendre quasiment incompréhensible.

     

    Ainsi pour les chiffres du chômage, on nous donne les chiffres absolus, les pourcentages, les catégories A,B,C,D,E,... de quoi décourager plus d'un.

    Pour les chiffres de juillet fournis par la préfecture de Champagne-Ardenne, tout est assez simple cette fois-ci, puisque tous les indicateurs sont à la hausse.

    Enfin presque tous, car le chiffre des offres d'emploi stables est à la baisse sur un an avec 349 offres.images?q=tbn:ANd9GcRAGpQa5wP2TAT4qHte1i9icA_eNtuOOQarcFSxB1RUwA6xalvoyg Ce chiffre est à mettre en face des plus de 20.000 demandes : il y en a qui disent encore qu'en cherchant, tout le monde pourrait trouver un poste. Les chiffres officiels démontrent l'énorme décalage entre l'offre et la demande.

    Voici les  derniers chiffres (juillet 2011) de la Direccte (Préfecture de Région) et de Pôle emploi

     

    Fin juillet 2011, dans le département des Ardennes, 13 896 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 1,8 % par rapport à fin juin 2011 ( + 243). Sur un an, il est en augmentation de 4,8 %

     

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 20 628 dans le département des Ardennes, fin juillet 2011. Ce nombre augmente de 0,6 % (+ 121). Sur un an, il augmente de 7,0 %.

  • Salauds de pauvres !

    En grande difficulté financière, le gouvernement fait feu de tout bois pour renflouer un peu les caisses de l'Etat.

    taxe_pauvres.gifLes exclus et les plus démunis risquent d'être les premières victimes de cette politique. A la demande de la "droite populaire"(l'aile droite de l'UMP), Xavier Bertrand veut mettre en place un fichier des allocataires sociaux. Comme si la richesse nationale dépendait de la recherche de quelques fraudeurs potentiels. Il existe de nombreux domaines où l'Etat pourrait récupérer des sommes qui seraient d'un montant nettement plus important. Il faudrait alors s'intéresser à une autre population, plus aisée financièrement. Mais cette population représente le fond de commerce électoral de l'UMP, alors il ne faut pas leur faire peur. Cette décision n'a rien d'économique, c'est un choix purement politique. Le message est : "voyez on fait plein de choses contre les fraudes, et vous vous vous doutez bien que les bénéficiaires des allocations sont les plus gros tricheurs." C'est reprendre la tactique du FN contre les immigrés "3 millions d'immigrés, c'est 3 millions de chômeurs".

    Mais entre la Droite Populaire et le FN il y a de moins en moins de différences.

    Voici la réaction de la LDH


    Communiqué LDH

    La Ligue des droits de l’Homme condamne fermement le projet annoncé par Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, de la création d’« un fichier unique des allocataires sociaux avant la fin de l’année », création destinée, selon le ministre, à « renforcer la lutte contre des fraudes sociales ».

    Cette annonce vise à donner, une fois encore, des gages à la droite populaire, qui en avait fait un de ses thèmes favoris, et au-delà à l’électorat du Front national.

    Sous couvert de lutte contre les fraudes, la mesure vise à stigmatiser les plus démunis et les plus faibles comme autant de fraudeurs potentiels, tout en renforçant les instruments d’un contrôle social sans grand rapport avec l’idée de justice sociale, de justice tout court.

    Elle s’inscrit enfin dans une dynamique de multiplication de fichiers et dans une logique de leur interconnexion, lourde de périls pour les droits et les libertés tant individuels que collectifs.

  • Souvenirs, souvenirs ...

    Comme nous vous l'annoncions mardi dernier, la démolition des blocs de la rue de l'Agriculture est en route.

    Ce vendredi le deuxième bloc a été attaqué par la grue, et il ne reste que des gravats qui vont être évacués dans les prochains jours.

    Ces blocs ont été occupés par des familles pendant plusieurs dizaines d'années et avaient été le cadre de bien des épisodes, tristes ou heureux, de la vie des locataires.

    Lors de la démolition ,quelques Vouzinois nostalgiques (?)  ont assisté à ces derniers instants. Parmi eux, un habitant du quartier qui a passé 37 ans de sa vie dans un logement qu'il regardait disparaître. Il avait connu la construction des blocs, avant d'en occuper un appartement avec sa famille, alors qu'il travaillait comme bûcheron.

    En effet ce ne sont pas des familles aisées qui étaient logées à cet endroit, la "rue de l'Agriculture" sonnait à l'oreille de beaucoup de Vouzinois comme "logements pour cas sociaux".

    Il ne reste plus qu'un bloc collectif dans cette rue, mais les "cas sociaux" ne sont pas moins nombreux à Vouziers. Les immeubles HLM qui étaient considérés comme "haut de gamme" connaissent aussi les problèmes liés à l'exclusion et à la précarité. Le quartier "Gambetta" concentre de nombreuses familles en difficulté.

    La démolition des immeubles de la rue de l'Agriculture était nécessaire, tant leur état rendait les logements pratiquement insalubres.

    Cette disparition ne résoud par contre aucunes des difficultés socio-économiques qu'affrontent de nombreuses familles de Vouziers : la "crise" et le chômage endémique qui en découle y sont pour beaucoup.

    vouziers,hlm,social

  • Deux agents de l’Inspection du travail des Ardennes agressés en cours de contrôle !

     

     

    Cela se passe ces jours-ci dans une entreprise de la vallée de la Semoy.

    Communiqué du Syndicat CGT Travail Emploi Formation Professionnelle, transmis par le blog d'ATTAC 08

     

    Un Inspecteur et un contrôleur du travail ont été agressés jeudi 28 juillet alors qu’ils procédaient au contrôle d’une entreprise du nord des Ardennes. Les employeurs agressifs s’en sont pris à nos deux collègues ainsi qu’au véhicule de service (pneus crevés et rétroviseurs démontés).
     
    licenciement.gifLa CGT Inspection du travail de Champagne Ardenne, condamne avec la plus grande fermeté cette agression qui s’inscrit malheureusement dans un contexte accru de déligitimation de l’action des services d'inspection du travail. Cet acte grave de délinquance patronale s’ajoute à la pile des agressions et violences commises contre les agents de contrôle de l'inspection du travail dans l’exercice de leurs missions depuis le double assassinat de Saussignac le 2 septembre 2004.
     
     
    La CGT Inspection du travail apporte son soutien aux deux collègues et réclame une prise de position forte des représentants de l'État sur ce dossier. 
     
    A un moment où le ministère du travail tente de liquider les conquêtes sociales et ouvrières, nous affirmons haut et fort que nous poursuivrons notre combat en défense d’un Code du travail protecteur des droits de travailleurs, contre la violence patronale !

  • Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

    Appel du Nouvel Observateur soutenu par la LDH

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    Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine ».

    Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.

    Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?

    Monsieur le Président, où sont vos promesses ? Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ? Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

     

    Ce texte est soutenu par :
    Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L’Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l’Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale).

     

    Les premiers signataires :
    Fadela Amara, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Josiane Balasko, Patrick Bloche, Pascale Boistard, Alain Bocquet, Richard Bohringer, Carole Bouquet, Jean-Paul Carceles, Nathalie Corre, Emmanuelle Cosse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Cécile Duflot, Rémi Féraud, Christophe Girard, Anne Hidalgo, François Hollande, Myriam El Khomri, Pierre Laurent, Augustin Legrand, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Thierry Repentin, Ségolène Royal, Dominique Sopo, Manuel Valls, Dominique Versini, Dominique Voynet, …

    2 août 2011

    Signez la pétition en ligne.

  • Pas de ça chez nous !

    Il y a en France des villes pauvres et d'autres très riches.

     

    La loi de solidarité urbaine impose aux villes qui n'ont construit que peu de logements sociaux deloi-sru-medium_sru.jpg rattraper leur retard.

    Certaines villes ont fait un effort important, d'autres renâclent et trouvent  toutes les excuses possibles pour ne rien changer et rester entrer gens du même monde.

    Parmi celles-ci, se trouve Neuilly sur Seine, ville dont Nicolas Sarkozy a été le maire. L'effort fait pour rattraper son retard est ridicule en face des objectifs fixés. Le maire se défend en mettant en avant le peu de terrains disponibles et le coût élevé de ces terrains. Pourtant Paris qui ne possède pas de réserves foncières a réussi à atteindre ses objectifs. Il s'agit bien d'un problème politique, et toute la majorité UMP est complice de ceux qui n'appliquent pas la loi puisqu'aucune sanction sérieuse n'est prise contre ceux qui refusent la mixité sociale.

    Politis consacre un article à ce problème, en voici la conclusion :

     

     

     

    La moitié des 682 municipalités dont le taux de logements sociaux était inférieur à 20 % n’ont pas rempli leurs objectifs de rattrapage sur la période 2002-2009, d’après le palmarès de la Fondation Abbé Pierre. Les mauvais élèves sont souvent des petites villes tandis que « les villes de plus de 50 000 habitants disposent la plupart du temps d’un minimum de 15 % de logements sociaux », d’après l’association, qui note une « légère progression » par rapport au pointage précédent, en 2008.

    40 % de la production totale de logements sociaux est assumé par 156 communes, souvent les plus proches du seuil légal des 20 %, tandis que « les communes les moins bien dotées sont celles qui s’affranchissent le plus de leurs obligations » : 61 % des villes comptant moins de 5 % de logements sociaux n’atteignent pas la moitié de leur objectif. « Un refus de solidarité inacceptable en période de crise », estime l’association, qui rappelle que « près de 10 millions de personnes sont touchées par la crise du logement dont 3,6 millions de personnes pas logées ou très mal logées. »

    Comme Neuilly, certaines villes concentrent leurs efforts de rattrapage sur la construction de logements « intermédiaires », plus sélects. Un tiers des logements sociaux construits sont des Prêt locatifs sociaux (PLS), les plus chers, alors que les habitats s’adressant au plus démunis, les Prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI), représentent 14 % des appartements financés entre 2002 et 2009.

    Les revendications de la Fondation Abbé Pierre :

    - Porter la part minimale de logements sociaux à 25 % dans l’ensemble des communes (30% dans les zones les plus tendues).

    - Multiplier par trois les amendes en cas de non respect des obligations.

    - Mettre en œuvre systématiquement le droit de préemption urbain afin que les préfets se substituent aux communes qui ne remplissent pas leurs obligations.

    - Martin Hirsh appelle sur son blog à des moyens réellement incitatifs, comme l’inéligibilité des maires hors-la-loi, ou la suspension totale ou partielle des indemnités des membres du conseil municipal.