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social - Page 73

  • Vouziers : un premier mai entre craintes et espoirs

    La mobilisation était visible ce matin dans la grande salle de la mairie de Vouziers

     

    Il a fallu ajouter rapidement des chaises pour accueillir les participants à la réunion traditionnelle du premier mai. 60 personnes étaient présentes, alors que la fréquentation moyenne des années précédente tournait autour de 30.

    premier mai, vouziers

     

    Le Maire a débuté la réunion par une brève intervention, avant de donner la parole dans la salle. Le contexte électoral explique en bonne partie cette participation élevée, le résultat du premier tour a suscité un large débat, principalement autour du score du Front National. La diffusion des ces thèses d'exclusion, en particulier auprès des jeunes, a soulevé de nombreuses inquiétudes et interrogations. Certains jeunes n'hésitent pas à se revendiquer adeptes des principes hitlériens. Le manque de repères et d'identité sociale  sont parfois à l'origine du phénomène mais il ne peut excuser ce comportement.

    Il a été signalé que le Vouzinois n'accueille pratiquement aucun étranger venant d'Afrique du Nord , d'Asie ou d'Afrique noire. Mais certains vivent dans une peur d'un envahissement plus imaginaire que réel. Ils trouvent parfois un étranger de substitution, qui est  dénoncé comme coupable des malheurs actuels : ce peut être le chômeur, le jeune, le rom, le handicapé ou le bénéficiaire des aides sociales.

    Le thème du jour n'a pas été oublié, puisque le premier mai  reste le jour de la fête des travailleurs et de la commémoration de leurs luttes.

    La situation à l'hôpital reste difficile avec un déficit budgétaire qui vient en grande partie du site de Rethel. En conséquences de nombreux postes sont occupés par des personnes non titulaires, totalement dépendantes du bon vouloir de la direction pour le renouvellement de leur contrat. Les équipes travaillent en effectif minimum, avec des répercussions sur la qualité du service, et des tensions pour les remplacements (congés annuels ou maladie).

    L'autre grande entreprise de la ville A.M.I. est une entreprise du privé. Elle connaît elle aussi des problèmes, en particulier avec ses locaux. Le liquidateur de la société APM qui occupait précédemment les locaux n'est toujours pas disposé à les céder pour un prix raisonnable. Il fait durer la procédure d'expropriation pour utilité publique en faisant appel.

    L'entreprise semble continuer à avoir un carnet de commandes satisfaisant, mais la période de grands froids de février a vu les ouvriers travailler avec des températures glaciales. Ces conditions de travail dégradées ont été à l'origine d'un vif mécontentement pour les personnels concernés.

    Si le contexte local et national est loin d'être rassurant, la perspective d'une victoire du candidat de gauche dimanche prochain soulève un espoir fort de changement, bien entendu encore plus intensément du côté des militants du PS.

    Après ces échanges, une partie de l'assistance s'est rendue au cimetière municipal pour un hommage aux militants disparus.

    premier mai, vouziers

    Un instant de recueillement devant la tombe du Dr Denis

  • Le premier mai à Vouziers

    Le maire, Claude Ancelme, invite tous les Vouzinois à la traditionnelle rencontre du 1er mai qui se déroulera dans les salons de l'hôtel de ville à 10h30.

    50258730rose-rouge-jpg.jpgLa présence de chacun témoignera de son attachement aux valeurs que nous défendons, au respect des luttes antérieures qui sont à l'origine d'acquis sociaux majeurs. 

    Un verre de l'amitié clôturera cette rencontre.

    Comme chaque année, celles et ceux qui le désireront accompagneront la délégation d'élus qui ira, vers midi, fleurir les tombes des militants vouzinois, fidèles dans leurs engagements aux valeurs symbolisées par le 1er mai.

    Le groupe Ecologie-Solidarité de Vouziers déposera une fleur en souvenir des nos amis disparus, J. Loizon, D. Warnet et R. Goury.

  • Chômage : toujours en hausse (+6,4 % en un an)

    Les chiffres officiels du chômage viennent d'être publiés ce jour, et ils ne sont pas bons.

    Les ministres (Fillon, Bertrand ) continuent à se réjouir, la hausse serait moins importante qu'il y a un an.

    Les chômeurs eux se réjouissent beaucoup moins. D'autant que ces chiffres officiels comptabilisent à part ceux qui sont en contrat aidé, ou en formation obligatoire, qui sont souvent des caches-misères pour améliorer les statistiques. Pratiquement tous les économistes s'attendent à une poursuite de l'augmentation dans les mois qui viennent. Le taux de 10% devrait être atteint, car l'effet élections ne peut continuer à faire baisser artificiellement les chiffres (les contrats aidés coûtent chers à l'Etat), et la croissance, seul remède utilisé, ne sera pas miraculeuse dans les mois qui viennent.

    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 2 884 500 en France métropolitaine fin mars 2012. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin février 2012 langage-poleemploi.jpg(+0,6 %, soit +16 600). Sur un an, il croît de 7,2 %.

     

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 424 800 en France métropolitaine fin mars 2012. En mars, le nombre de ceux de catégorie B diminue de 0,4 % (+4,7 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C est en hausse de 1,9 % (+4,8 % sur un an).

     

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 309 300 en France métropolitaine fin mars 2012 (4 582 000 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,7 % (+30 700) au mois de mars. Sur un an, il augmente de 6,4 %.

     

    Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 611 100 en France métropolitaine fin mars 2012. En mars, le nombre d’inscrits en catégorie D est en hausse de 0,3 % et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 0,4 %.

  • Pour le premier mai, unité syndicale

    Réunies en intersyndicale, le 16 avril, les les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation en faveur du progrès social.


    Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

     - faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;

     - exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;

     - faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période premier-mai-deux.preview.JPGde crise :

     - priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

     - lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

     - la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

     - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

     - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

     - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

    La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er Mai sur ces objectifs.

     
    Le 16 avril 2012
  • Chiffres du chômage : Sarkozy aussi fort que Bertrand

    Tous les mois, les chiffres officiels du chômage font l'objet d'une publication accompagnée d'un commentaire officiel.

    Il revient habituellement au ministre de tutelle de publier le communiqué. Xavier Bertrand est ainsi devenu un spécialiste de la langue de bois : malgré la progression continue du nombre de demandeurs arton422.jpgd'emplois, il essaye de cacher la misère sous des tournures de phrases très travaillées pour paraître malgré tout positives.

    Ce mois-ci, période électorale oblige, c'est Nicolas Sarkozy qui s'est chargé d'annoncer les chiffres de février. Ceux-ci étant encore en hausse, il a trouvé une formule un peu usée et énormément hypocrite : il parle sur Frace Info d'"une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs". Pour parler clairement le nombre de chômeurs augmente, mais un peu moins vite que les mois précédents. Comment peut-on se réjouir de cette hausse, alors que tout laisse prévoir une poursuite e la dégradation dans les mois à venir. Pourtant, à Pôle Emploi on s'évertue à rayer pour prétexte administratif et l'Etat place généreusement des emplois aidés qui masquent la réalité.

    Voici les chiffres "officiels" :

    Parmi les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine augmente par rapport à la fin janvier 2012 (+0,2 %, soit +6 200). Sur un an, il s’accroît de 6,2 %. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte, de 78 heures ou moins au cours du mois, est en hausse (+2,4 %, catégorie B).

    Le nombre de personnes pratiquant une activité réduite longue, de plus de 78 heures au cours du mois, est également en hausse (+0,1 %, catégorie C). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,5 %(+20 400) en 1924707_chomagefevrier.jpgfévrier. Sur un an, il est en hausse de 5,8 %.

     

    Pour la Région la hausse est aussi constatée avec pour les Ardennes une pause qui apparaît bien peu significative, au regard de l'année écoulée:

    Fin février 2012, dans le département des Ardennes, 14 461 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre diminue de 0,4 % par rapport à fin janvier 2012 ( - 56). Sur un an, il est en augmentation de 9,1 %.


    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,8 % par rapport à janvier 2012 ( + 9,1 % en un an).


    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 21 361 dans le département des Ardennes, fin février 2012. Ce nombre diminue de 0,2 % (- 41). Sur un an, il augmente de
    7,7 %.


    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,5 % par rapport à janvier 2012 (+ 7,8 % en un an).

    Le gouvernement aura tout fait pour que son bilan apparaisse le moins sombre possible, mais la situation de l'emploi est tellement détériorée qu'il n'y est pas parvenu. La catastrophe sociale du chômage de masse, voila le bilan des années Sarkozy.

  • Elections 2012 : tous concernés par les "Paroles de Sans voix"

    Faire changer le regard sur les personnes pauvres en France trop souvent stigmatisées, interpeller nos candidats sur les conditions de vie des plus démunis, les pousser à prendre position sur nombre de situations qui font scandale, telle est l’ambition du journal "Paroles de sans voix".

    Ce journal réalisé par l’Association Georges Hourdin et l’équipe des "Reporters citoyens" aux côtés d’Amnesty International France, du Secours Catholique et d’ATD quart-monde, sera inséré le 27 et 28 mars dans la plupart des quotidiens de la presse nationale et régionale, en vue des élections présidentielles.

    parolesdesansvoixmars2012_couv.jpgDiffusé à près de 7 millions d’exemplaires et intitulé "Paroles de sans voix" , il restitue des témoignages de personnes qui vivent dans la pauvreté mais ont décidé de se prendre en main en se faisant entendre.

     

    Ceux dont les droits sont bafoués, qui souffrent d’exclusion et de discrimination, trouvent là un espace d’expression qu’ils n’ont pas habituellement. Réédition de l’initiative de 2007, ce journal a pour but de réveiller les consciences et d’interpeller les candidats.

     

    Chantal, salariée dans une entreprise d’insertion le résume ainsi  : "on sait que les politiques ne peuvent pas tout régler, mais qu’ils soient au moins à l’écoute ! Il faut juste les pousser un peu car nos soucis, ce n’est pas leurs quotidiens".

     

    Les initiatives solidaires qui sont présentées dans "Paroles de Sans voix" doivent convaincre et amener tout un chacun à changer de regard sur les personnes trop souvent confrontées aux préjugées : personnes pauvres, hébergées, sans emploi ou sans domicile, réfugiés politiques, Roms etc.

     

    Le regard sur l’exclusion doit changer, chacun de nous n’est-il pas enclin à une attitude de rejet vis-à-vis de celui qui nous dérange parce qu’il est différent ? 

    soulignent les trois présidents d’Amnesty International France, le Secours Catholique et ATD Quart-Monde.

     

    Seule une démarche collective et solidaire permettra d’avancer vers une société plus équitable, respectueuse de l’individu, de sa parole et de sa dignité. Nous sommes tous concernés.

  • Ardennes : les indicateurs dans le rouge

    Dans notre note d'hier, nous vous avons présenté les très mauvais chiffres du chômage dans notre département, pour janvier 2012 et pour les 12 derniers mois.

     

    Malheureusement, il n'a pas que dans ce domaine que le rouge est mis pour les Ardennes. On connait les mauvais indicateurs démographiques qui mettent la Région et le Département dans les très rares collectivités indentiques à perdre régulièrement des habitants. Ce fait est lié à la fois à l'absence d'accroissement naturel (plus de décès que de naissances) et à une fuite des habitants vers d'autres régions (plus de départs que d'entrées). Cela traduit une situation dégradée en profondeur, de manière encore plus significative que le taux de chômage.

    IF141Carte2_taux_pauvrete.png

    L'insee, organisme officiel au service de l'Etat, publie un état des lieux de la pauvreté en Champagne Ardenne. Pour notre département, le titre est déjà bien révélateur :

    Dans les Ardennes, déjà en difficulté, la pauvreté s’aggrave fortement

     

    Voici l'intégralité de ce chapitre, malheureusement assez terrible à lire.

    Dans les Ardennes, le taux de pauvreté passe de 17,4 % en 2008 à 18,6 % en 2009, soit une hausse de 1,2 point, hausse la plus élevée des départements de France métropolitaine après la Seine-Saint-Denis. En 2009, la moitié des 52 600 Ardennais pauvres vit avec moins de 769 € par mois, soit un écart de 19,4 % au seuil de pauvreté, intensité de pauvreté la plus élevée des quatre départements de la région.

    IF141Carte3_evolution_taux.png


    Le niveau de vie annuel en dessous duquel se situe la moitié des Ardennais diminue de 1,0 % en passant de 17 236 € en 2008 à 17 056 € en 2009, en euros constants. La baisse est encore plus marquée pour les 10 % des habitants les plus modestes (-1,9 %), tandis que la situation monétaire des 10 % les plus aisés continue de progresser avec une hausse du niveau de vie plancher de 1,7 %. Aussi, comme au niveau régional, les inégalités se sont légèrement accrues dans les Ardennes : le niveau de vie au-dessus duquel se situent les 10 % les plus aisés représente, en 2009, 3,2 fois plus que le niveau de vie en dessous duquel se situent les 10 % les plus modestes (3,1 en 2008).
    La situation monétaire des Ardennais témoigne d’un marché du travail en grandes difficultés structurelles, difficultés qui se sont fortement accrues avec la crise. Entre 2007 et 2009, les Ardennes ont perdu 3 700 emplois salariés dans les secteurs marchands non agricoles, soit une baisse de 6,6 %, la plus forte de la région et la 8e plus élevée des départements de France. En conséquence, entre 2008 et 2009, les ménages fiscaux déclarant des revenus d’activités salariées sont moins nombreux (-3,0 %), pendant que ceux déclarant des indemnités chômage augmentent (+6,3 %). Fin 2009, avec un taux de chômage à 12,1 % de la population active, taux le 8e plus défavorable de France, 3,6 % du revenu déclaré des ménages ardennais se compose d’indemnités chômage, 5e contribution la plus élevée de France. De surcroît, dans le département, 16,4 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi depuis plus de deux ans et ne peuvent plus prétendre à des indemnités. En conséquence, 5,4 % de la population vit à cette même date avec le RSA socle non majoré (ex-RMI), deux fois plus que dans le département de la Marne.

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    Dans un département au tissu économique fortement marqué par l’industrie de main-d’œuvre, où les grands ménages ouvriers sont nombreux et l’activité féminine moins développée, la crise a particulièrement aggravé la pauvreté des grandes familles. En 2009, pour les personnes vivant dans un ménage d’au moins quatre personnes, le taux de pauvreté augmente de 2,5 points, passant de 20,8 % en 2008 à 23,3 % en 2009.
    Plus les familles avec enfants sont affectées par la pauvreté, plus le taux de pauvreté des enfants est important : parmi les Ardennais de moins de 20 ans, 26,9 % sont en situation de pauvreté en 2009, 2,2 points de plus qu’en 2008 et 5e taux le plus élevé de France. Dans le Pas-de-Calais, la pauvreté des jeunes est la plus forte de France de province avec 28,4 % des moins de 20 ans concernés.