Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 71

  • France : Amnesty écrit au Premier ministre au sujet des Roms

    A la veille d’une réunion interministérielle sur la situation des Roms, Amnesty International rappelle au gouvernement  de s’assurer que les droits de l’homme soient au cœur du débat et que toute opération de démantèlement de camp respecte scrupuleusement les exigences de droit international des droits humains.

    Après plusieurs démantèlements de campements de Roms ce mois d’août et l’annonce d’une réunion interministérielle, Amnesty International s’est adressé au Premier ministre le 17 août et appelle instamment le gouvernement de s’assurer que les droits de l’homme soient au cœur du débat et que toute opération de démantèlement respecte scrupuleusement les exigences de droit international des droits humains, en particulier, qu’aucun démantèlement n’ait comme conséquence que les habitants se retrouvent sans abri et ne les expose à d’autres violations de leurs droits.

    (...)

    Amnesty International prend note de l’affirmation du ministre de l’Intérieur que, pour chaque opération de démantèlement, « il doit y avoir la recherche de solutions pour l’insertion, par le logement et par le travail » et des déclarations de la ministre du logement qui selon la presse a affirmé que « démanteler ces camps sans solutions, c’est mettre les gens dans une précarité encore plus grande,  […] et ça ne peut pas être une solution non plus ».

    Le ministre de l’Intérieur a également affirmé que « l’insertion est conditionnée par un cadre individuel, familial ou collectif limité, et non par le maintien de groupes composés de plusieurs dizaines ou centaines de personnes. » Cependant, cette approche est contraire à l’exigence, en droit international, selon laquelle une véritable consultation avec les personnes, familles et communautés concernées au sujet de toutes les alternatives possibles avant l’expulsion, tout en respectant les besoins culturels et les droits des minorités telles que les Roms.

    Enfin, Amnesty International prend note de l’affirmation importante du ministre selon laquelle il a « mis un terme aux objectifs chiffrés imposés aux préfets, qui pouvaient conduire à des dérives. » et attend de voir si, dans la pratique, chaque situation fait effectivement l’objet d’un examen individuel et si les procédures d’éloignement sont véritablement indépendantes de toute procédure de démantèlement de camp.

    Engagements de François Hollande

    En avril 2012, François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, a répondu aux questions d’Amnesty International France sur la situation des Roms : « Je considère qu'il est essentiel d'accompagner ceux qui entrent dans un chemin d'intégration et d'éviter de mettre sur des routes des populations ultra-précaires. Je souhaite que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. Une politique d’accompagnement dans tous les domaines (social, scolaire, logement, santé, travail) sera en outre nécessaire tant que ces populations vivent dans des conditions indignes ».

    118760_carrousel_0.jpg

  • NON A L’EXPULSION DE Baljinder SINGH, PERE DE FAMILLE !!!

    Communiqué du Réseau Education Sans Frontières.

    Actuellement retenu au CRA1 de vincennes depuis 10 jours, il risque d'être expulsé vers l'Inde d'une heure à l'autre.

    Soutenons-le, ainsi que son épouse et ses deux enfants !

    M. Baljinder SINGH est né en Inde en 1976. Il vit en France depuis 16 ans, où son épouse l’a rejoint définitivement en 2009. Ils ont 2 enfants, un garçon de 7 ans, scolarisé à Bagnolet, et un deuxième fils de 2 ans né en France.

    Le 7 août, il a été arrêté à paris et placé en rétention à Vincennes. une OQTF lui a été délivrée ce même jour par la préfecture de police.

    Le tribunal administratif a confirmé cette OQTF, et le JLD l'a maintenu en rétention.

    Il a été présenté au consulat de son pays le 14 août, qui peut délivrer le laissez-passer autorisant son expulsion à tout moment.

    moton459.jpgRien ne justifie l’expulsion de ce papa, signons cette pétition afin de protester et demander la régularisation de cette famille. Justice et dignité pour elle. Faisons en sorte qu’ils puissent se retrouver et reprendre une vie de famille à laquelle ils ont droit, dans le respect de la convention internationale des droits de l’homme et de l’enfant.


    RESF a mis une pétition en ligne sur son site : cliquer ici pour la signer.

  • Manifeste des Médecins Solidaires

    Manifeste des médecins bordelais contre les dépassements abusifs d'honoraires

     

    Après 32 ans d’existence du secteur 2, dit à « honoraires médicaux libres » nous pouvons en faire un bilan largement partagé par une majorité de citoyens de France ; ces dépassements d’honoraires atteignent un niveau inacceptable quantitativement : sur l’année 2010, ils ont représentés 2,5 milliards d’euros ( 12% de l’ensemble des honoraires médicaux), avec multiplication de situations où les pratiques déraisonnables deviennent caricaturales.


    Ils représentent actuellement un des plus notables facteurs de renoncement aux soins pour raison financière qui frappe durablement ou transitoirement 29°% de nos concitoyens ( cf les données chiffrées de 2010, en augmentation de 14% par rapport à 2009 ).
    Ils ne sont pas autorégulés par la profession médicale, individuellement ou collectivement : les structures de représentation des médecins, associatives, syndicales ou ordinales, n’ont pas d’influence sur la montée en puissance du phénomène. Plus particulièrement chargé de l’écriture et de l’application de la déontologie, l’ordre des médecins s’est avéré totalement inopérant pour faire respecter « le tact et la mesure »…qu’il n’a jamais défini précisément !
    Le projet « arlésien » (discuté depuis 2004) de secteur optionnel, qui apparaît plus imminent, contient à long terme le grave danger de généralisation des dépassements des honoraires, pour l’ensemble des médecins.


    images?q=tbn:ANd9GcStKPV097lmS0CQ86hJnVSmsiC6OlJ4tRWdFAoqEgl9lcZ0-d0QEn terme de « civilisation de haut niveau » cher à certains, où nous situons entre autres le respect de « nos anciens » et de nos grands malades » comme incontournable, nous voyons trop souvent au quotidien ces derniers taxés dans leur parcours de soins par les moins scrupuleux de nos confrères qui agissent en toute légalité. L’auto-régulation individuelle de leurs revenus risque à terme de mettre à mal toute défense collective des pratiques et des statuts de la profession médicale.
    Dans ce contexte de 2012 où l’alternance politique s’est fixée de s’attaquer enfin à ce dossier, un objectif et un échéancier nous ont été proposés à la fin juillet :


    - lutte contre les dépassements abusifs,
    - démarrage fin août des négociations entre la sécurité sociale, les complémentaires santé et les syndicats médicaux pour résultat mi-octobre, sous l’oeil gouvernemental qui interviendra en l’absence de solution négociée.
    Nous craignons que cette frilosité gouvernementale, qui définit déjà avant les concertations un compromis insatisfaisant, laisse perdurer un système qui déconstruit notre système de santé solidaire et s’oppose à l’accès aux soins pour tous.
    Suite à la mobilisation girondine de février dernier, à l’occasion d’affaires locales, nous avons réuni rapidement la centaine de signatures que visait le « manifeste des médecins solidaires » . Cette démarche, pilotée par l’association « La Santé Un Droit Pour Tous », a eu un large écho depuis.


    Nous venons vous faire part ce jour de l’élargissement de notre action au plan national.
    Nous souhaitons ainsi prendre toute notre place dans le débat, en complément de toutes les initiatives sociales et politiques actuelles et à venir.
    Nous appelons donc l’ensemble des médecins de France à nous rejoindre. Nous allons les solliciter soit directement soit par nos contacts militants de la santé solidaire ou par média interposé.
    Nous nous fixons de réunir un nombre conséquent de signatures qui ne pourra qu’être entendu et pris en compte… !

  • Expulsion de Roms : la LDH s’inquiète et proteste

    Communiqué LDH
    La Ligue des droits de l’Homme proteste contre les expulsions des camps de Roms qui ont eu lieu en France. Elle s’inquiète face à une continuité de l’action des pouvoirs publics qui s’inscrit en faux avec les engagements du candidat François Hollande.

    Dans un courrier adressé à la Ligue des droits de l’Homme, celui- ci s’engageait dans les termes suivants : « Je souhaite que lorsque des campements insalubres sont démantelés, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d’un endroit sans solution. Cela les conduit à aller s’installer ailleurs dans des conditions qui ne sont pas meilleures. » Dearticle_roms.jpg fait, aujourd’hui comme hier, les expulsions sèches, loin de régler les problèmes posés, ne font que les exacerber et leur exploitation médiatique renforce une stigmatisation nauséabonde. En inscrivant ses pas dans les traces du funeste discours de Grenoble, le ministre de l’Intérieur alimente une dangereuse mécanique des propos et des actes. Non, il n’y a pas de « problème Roms » en France, mais quelques dizaines de milliers de personnes qui sont visibles parce que victimes de stigmatisation par la précédente majorité. La Ligue de droits de l’Homme s’inquiète du peu d’empressement du ministre Manuel Valls à recevoir les associations qui œuvrent sur le terrain aux cotés des populations résidentes et Roms ; elle réaffirme qu’il y a urgence à réunir les préfets, les collectivités locales (région, département, commune) avec les associations pour trouver des solutions sur chaque terrain, pour envisager des réponses qui s’inscrivent certes dans les décisions de justice mais respectent le droit au logement, à l’accompagnement social, notamment des mineurs, et protègent les personnes en précarité.

    Paris, le 10 août 2012.

  • Lettre adressée à madame Cécile Dufflot, pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans-abris et mal logées

    Lettre du Collectif des associations unies dont la LDH est membre(extraits).

     

    « Madame la Ministre de l’égalité des territoires et du logement,

    Nous nous sommes vus à deux reprises le 7 juin et le 5 juillet pour évoquer la mise en œuvre d’une nouvelle politique du logement. A cette occasion, nous vous avons rappelé la nécessité de concilier les transformations structurelles et le traitement des urgences les plus criantes.

    le_hlm_pousse_pas.gifNous avons pris acte de la mission que vous avez confiée au Délégué Interministériel à l’Hébergement et à l’Accès au Logement, afin d’établir, en concertation avec les associations, un plan quinquennal sur l’hébergement et l’accès au logement, qui réponde aux besoins des personnes sans abri et mal logées tout au long de l’année. Nous nous engageons dès aujourd’hui dans l’accompagnement de ce travail tout à fait indispensable.

    (...)

    Face aux situations dramatiques que vivent les personnes vulnérables au quotidien, dont ces exemples ne sont qu’une faible illustration, nous estimons que des mesures d’urgence doivent être prises rapidement et appliquées en régions :

    - Un moratoire sur les expulsions sans solution de relogement, avant un changement de politique structurelle. Il s’agirait de substituer une logique d’action sociale à une logique d’ordre publique, de bâtir une réponse adaptée face à ces situations complexes et au drame humanitaire que nous avons sous les yeux.
    - Un moratoire sur la destruction des squats et des bidonvilles sans solution de relogement.
    - La pérennisation définitive des places hivernales qui n’ont pas encore été fermées, accompagnée de la réouverture des places aujourd’hui existantes et disponibles dans les centres d’hébergement, qui attendent le 1er novembre pour être remises à disposition, alors que des dizaines de milliers de personnes sont hébergées à l’hôtel (on atteint 19 000 nuitées en Ile-de-France). Nous demandons également la mise à disposition immédiate de places supplémentaires humanisées sur les territoires où les besoins sont criants, avant une adaptation générale, sur l’ensemble du territoire, du nombre de places d’hébergement par rapport aux besoins observés.
    - La mise en place de sanctions réellement dissuasives pour le non respect des lois SRU et sur les aires d’accueil des gens du voyage.

    Sur ces quatre points, les acteurs de terrain ont besoin au plus vite d’un calendrier de mise en œuvre et d‘engagements financiers, y compris pour 2012. Nous restons à votre disposition pour tout échange complémentaire sur l’analyse de la situation.

    Dans l’attente de votre réponse, nous vous adressons, Madame la Ministre, nos plus respectueuses salutations.

    Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement »

     

  • Chômage : on en voit pas la fin.

    Les chiffres du chômage pour juin 2012 ne marquent pas d'amélioration, au contraire la hausse s'accélère.

    Pour la France entière,voici ce qu'indique le communiqué officiel :

    breves50101b85ee0a0_1-624936.jpgLes chiffres des demandeurs d’emploi pour le mois de juin publiés aujourd’hui par Pôle Emploi et la DARES restent orientés à la hausse : +0,8% pour les demandeurs d’emploi de catégorie A (soit 23 700 demandeurs d’emploi supplémentaires), +1,1% pour ceux des catégories A, B et C. Sur un an, la progression est respectivement de +7,8% (soit 212 900 demandeurs d’emploi supplémentaires) et +6,9%.


    Pour notre région, les chiffres ne sont pas meilleurs :

    Fin juin 2012, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 64 394 en Champagne-Ardenne. Ce nombre augmente de 2,0 % par rapport à la fin mai 2012 (+ 1 258). Sur un an, il est en hausse de 9,9 %.

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 97 865, fin juin 2012. Ce nombre croît de 2,5 % (+ 2 432) au mois de juin. Sur un an, il croît de 7,9%.

    Et par département :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en juin 2012 par rapport à fin mai 2012 entre + 0,6 % et + 2,6 % : Ardennes ( + 2,1 % ), Aube ( + 1,6 %), Marne ( + 2,6 % ), Haute-Marne ( + 0,6 % ).
    S'agissant de la catégorie A,B,C, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en juin 2012 par rapport à fin mai 2012 entre + 1,6 % et + 3,4 % : Ardennes ( + 1,7 % ), Aube ( + 2,4 %), Marne ( + 3,4 % ), Haute-Marne ( + 1,6 % ).

    Le département des Ardennes ne tire toujours aucun bénéfice dela zone franche"Warsmann"

    Les offres d'emploi sont en chute libre :

    images?q=tbn:ANd9GcTbg8EUgp7uD9EteQ9nIt27Q7oN9IYv_2hoXvyOOvW81XYDBchCLes offres d'emploi collectées par Pôle emploi diminuent en Champagne-Ardenne, au cours des trois derniers mois de 12,6 % par rapport aux trois mois précédents. L'évolution est variable selon les types d'offres : les offres d'emplois non durables (moins de 6 mois : - 12,5 %) et les offres d'emplois durables (6 mois ou plus : - 12,8 %).

    Le gouvernement n'a pas de raisons d'être optimiste, ni vis à vis de la situation nationale, ni sur l'évolution en Europe. Son volontarisme affiché se traduira-t-il assez rapidement dans les faits ?

    La confiance que la majorité des Français a exprimé pour F. Holande pourrait fondre dans les mois qui viennent si la situation du marché de l'emploi ne s'améliorait pas visiblement.

  • les ex-Ardennes Forge condamnés à rembourser leurs indemnités

    Les salariés d'Ardennes-Forge avaient obtenu des indemnités suite à leur licenciement.

     

    En appel, ces indemnités sont revues fortement à la baisse (de 12.000 à 3.000 €), et les voila sommés de rendre l'argent. Deux ans après, cela sera très difficile de le faire, alors que beaucoup n'ont retrouvé de travail. Cette décision de la cour d'appel serait motivée par une prise en charge différente de l'ancienneté : les années passées chez Thomé-Génot ne seraient pas prises en compte.

    Voici un lien vers le reportage de FR3 qui montre dans quelle situation dramatique se retrouvent ces ouvriers.

    Reportage FR3(cliquer ici)

    image_74929116.JPG