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politique nationale - Page 264

  • Reviens Gérard, c'était une blague!

    Notre Depardieu national file en Belgique à l'annonce d'une taxation à 75% de la tranche des revenus supérieure à un million d'euros.

    On a connu des combattants plus déterminés, des Français plus attachés à leur territoire. Pourra-t-il encore incarner Obelix, l'irréductible Gaulois que rien ne fait fuir ?

    Son comportement et ses déclarations de ces derniers mois pouvaient déjà donner lieu à quelques inquiétudes.

    Il a participé au grand meeting de campagne présidentielle de N Sarkozy, où il prononcé, d'après "Le Figaro, des paroles très argumentées et parfaitement objectives, " :

    L'acteur Gérard Depardieu, présent aujourd'hui au meeting de Villepinte, a déclaré sur scène sa flamme au président-candidat Nicolas Sarkozy, dont il "n'entend (dire) que du mal" alors qu'il "ne fait que du bien". "Merci de m'applaudir (...) mes nouveaux amis, bien que je n'en aie pas tellement", a-t-il déclaré à la tribune du Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

    "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy, avec Carla Bruni, est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé sous les applaudissements en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête".

    Un soutien si franc et massif à la France Forte est difficilement compatible avec une fuite en dehors des frontières à la première annonce  d'une mesure qui pourrait toucher son portefeuille.

    La mesure fiscale ayant été censurée par le Conseil Constitutionnel (où siègent N Sarkozy et V Giscard d'Estaing), Gérard Depardieu n'entend par pour autant changer de position, et souhaite toujours s'installer en Belgique : sa décision n'était donc que la manifestation d'un choix politique. Heureux ceux  qui peuvent s'exprimer avec leur poids financier, et bien plus efficacement qu'avec le simple bulletin de vote du commun des mortels.

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    Obelix se met au Flamand


  • Fermeture des collèges ruraux : les élus de Vouziers réagissent

    L'intention des autorités de l'Education Nationale de fermer des collèges ruraux ne fait pas de doute.

    En 2005, une première tentative soutenue par le président du Conseil Général avait échoué : le plan logo%20college.jpgglobal qui était présenté avait réuni contre lui de nombreux parents, des enseignants et des élus locaux. De nombreux Conseillers Généraux avaient fini par rejoindre cette position de maintien des collèges ruraux, laissant B. Huré isolé.

    En 2012, c'est le Dasen, (directeur académique des services de l'éducation nationale) qui relance la question. Selon le site officiel du ministère," Les DA-SEN  sont chargés d'animer et de mettre en œuvre dans le département la politique éducative du ministre chargé de l'éducation en liaison avec les recteurs d'académie".

    Comme le signalait F.Cappelle lors du débat au dernier conseil de communauté, il faudrait clarifier les choses entre les volontés du Dasen dans les Ardennes, et l'affirmation du Président de la République de faire de l'Education une priorité absolue.

    Lors du dernier Conseil municipal, on avait été surpris de ne pas voir de position affichée de la part des élus de Vouziers. Dans un communiqué que les services du Maire de Vouziers nous ont fait parvenir, cet oubli est rattrapé. Nous publions ci-dessous la totalité de ce texte :

    Les élus du Conseil Municipal de Vouziers souhaitent faire connaître publiquement leur soutien  au mouvement de défense qui s’organise pour le maintien du site du Collège dans la commune de Le Chesne ainsi que ceux de Grandpré et Buzancy.

    Nos territoires ont déjà souffert de regroupements qui étaient annoncés comme « une amélioration ou  un renforcement » du service public (GHSA, maternité, Tribunal…)  et qui se sont traduits dans les faits par un éloignement de l’accès à ces services publics accentuant des inégalités d’accès et contribuant à une dégradation de l’offre.

    Les collèges ruraux offrent des conditions d’encadrement, d’accueil et d’environnement où les problèmes sociétaux ne se concentrent pas autant.  Ils contribuent à un maillage essentiel du territoire. Si les moyens de télécommunications permettent aux enfants une fantastique ouverture sur le monde, la richesse de la proximité humaine offerte par nos territoires, sa bienveillance et sa singularité n’ont pas de prix et méritent d’être défendues.

     C_college.jpgOn peut remarquer que ce communiqué est beaucoup moins virulent que le texte publié par les élus du canton de Buzancy : Ces derniers mettent leur démission en menace si le Dasen s'obstine.

    Ce sont les élus du Conseil Municipal de Vouziers qui s'expriment, mais la position est-elle celle des élus majoritaires ou celle commune avec les élus d'opposition : en l'absence de signatures et de vote public, la question est ouverte.

    On peut également se demander si, le problème des collèges débordant largement les frontières du canton, une réaction commune de tous les élus concernés n'aurait eu pas plus de poids. Mais il faut tenir compte de l'attitude du conseil de communauté de la 2C2A qui n'a pas pris position lors de sa dernière séance de 2012.

  • Fessenheim : des millions d'euros de travaux en 2013, pour un arrêt en 2016

    La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977, est la plus ancienne encore en fonctionnement en France.

    Sa conception est donc ancienne et les mesures de sécurité existantes sont très insuffisantes.

    Dans sa dernière inspection l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a soumis l'autorisation de poursuite d'exploitation à des prescriptions importantes et impératives.

    Pour le 31 décembre 2012, EDF devait assurer la construction de l’installation dite « appoint ultime », moyen de refroidissement supplémentaire de secours. Depuis les accidents nucléaires majeurs qui se sont produits ces dernières années, les autorités se sont rendues compte qu'en cas d'incidents graves cumulés, il fallait prévoir un niveau supplémentaire de sécurité. On en déduit que Fessenheim a fonctionné sans ce dispositif depuis 35 ans : la chance a voulu qu'aucun incident majeur ne se produise.

    Lors d'un contrôle récent, le 11 décembre, l'ASN a constaté que cette prescription n'était pas encore300.2012-12-20T114650Z_1_APAE8BJ0WQ300_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-NUCLEAIRE-FESSENHEIM-20121220.JPG opérationnelle et que"des efforts importants devront être faits pour qu’outre le matériel, l’ensemble de la documentation nécessaire à l’utilisation de ce système soit en place à la fin de l’année". Il restera combien de temps pour que le personnel soit formé et entraîné à l'utilisation de cet équipement ?

    Une autre prescription majeure concerne le radier qui se situe sous le réacteur. Cette masse de béton devrait pouvoir résister à la fonte du corium, qui constitue. la masse radioactive du réacteur. Le radier actuel pourrait tenir 24 h. L'ASN souhaite qu'il soit capable de résister 3 jours. Pour cela l'épaisseur du radier doit passer de 1,5 à 2 m et la zone de collecte doit atteindre 80 m au lieu des 5  actuels.

    Ces travaux doivent être réalisés pour juin 2013, et ils ont un coût estimé de 15 millions d'euros.

    EDF envisage de réaliser ces travaux, alors que le gouvernement a annoncé la fermeture de Fessenheim en 2016. Des millions d'euros vont être dépensés pour une utilisation de 3 ans de l'équipement, et ces travaux vont en plus augmenter le coût de la déconstruction à venir.

    Il n'y a aucune logique économique à ce choix, juste une logique politique dans laquelle EDF et le lobby nucléaire tiennent ouvertement tête aux orientations des plus hautes autorités de l'Etat.

  • NDDL , un projet d’aéroport hérité du passé

    Voici l'analyse de Greenpeace sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Le projet d’aéroport est un héritage de passé qu’il faut, au plus vite, remiser au placard pour se tourner vers le réel avenir de la France en matière d’énergie et de transports.

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    Notre-Dame-des-Landes : un projet conçu dans les années 60… pour les années 60!

    Le projet d’aéroport est né d’une initiative de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) datant de 1967 dans le cadre de la politique de décentralisation menée à l’époque. Le site de Notre Dame des Landes est également envisagé pour l’accueil des supersoniques Concorde à la fin des années 60…

    Il est intéressant de noter deux choses dans cet historique : d’une part, le Concorde ne vole plus, depuis 2003. La forte consommation de carburant de l’appareil a rendu non rentable son exploitation. De plus, le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes a été suspendu entre 1974 et 2000 … Essentiellement en raison du choc pétrolier.

    Indice de taille : deux fois, dans le paragraphe ci -dessus, le pétrole, énergie fossile par excellence, est venu remettre en question le projet d’aéroport. Hors, selon lAgence Internationale de l’énergie, si l’on poursuit la tendance actuelle, le prix du baril sera à 145 dollars en 2030… De quoi avoir des doutes…

    Pour un historique complet & fouillé de NDDL, lire le billet : Notre-Dame-des-Landes : un projet de 1967 pour répondre aux défis de notre temps publié par Pierre Deruelle.

    Investissements d’avenir … Peut mieux faire !

    Le projet Notre Dame des Landes, pour le moins dispendieux, devrait coûter 561 millions d’euros. Et ce ne sont que sont des projections. Aucun budget de retard ou de dépassement n’est envisagé … (même si l’histoire a maintes fois prouvé que les grands chantiers peuvent prendre du retard…)

    Quant aux chiffres présentés par les pouvoirs publics sur la valorisation du projet … ils ont semble-t-il été largement manipulés. Comme le soulignait Hervé Kempf dans son enquête du 5 décembre, au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été multipliés par cinq. Sans cela, l’enquête coût-bénéfice aurait été négative.

    NDDL est l’héritage d’une vision pharaonique des dirigeants qui semblent penser qu’un mandat réussi est celui où l’on a réussi à baptiser de grands projets… même s’ils sont inutiles !

    Alors que la crise climatique est à notre porte, ce projet a pour conséquences d’accroître encore un peu plus notre dépendance aux énergies fossiles et cela alors que notre facture d’importation de fossiles explose (50 milliards d’euros en 2011) ! Ce sont autant de réductions d’émissions de CO2 que l’on réclamera aux citoyens pour atteindre malgré tout les objectifs que la France s’est fixée avec l’Union Européenne…

    La transition énergétique, le voilà le projet d’avenir !

    Cette transition est une nécessité.

    Tous les signaux sont au rouge : fonte record de la banquise en Arctique, prévisions climatiques catastrophiques avec un réchauffement prévisible de 4 °C voire 6 °C. Même la Banque mondiale – institution peu réputée pour sa sensibilité écologique – tire la sonnette d’alarme.

    Il est grand temps de réorienter nos investissements pour en dégager des financements en faveur de la transition énergétique, qui elle, est rentable pour la France, les emplois et la planète.

    Notre-Dame-des-Landes est une aberration climatique et économique. L’aboutissement de ce projet ne réglera rien à la crise que traverse le pays mais en revanche il risque fort d’éteindre les dernières étincelles écologiques de ce gouvernement.

    Nous avons choisi notre destin. Nous ne nous laisserons donc pas dicter une vision du monde qui n’est pas la nôtre” a déclaré le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview à Paris Match le 22 novembre dernier.

    En effet monsieur Ayrault. Nous n’avons pas la même vision de monde et de l’avenir.
    Alors que vous défendez des projets liés à une vision basée uniquement sur la croissance et le productivisme à tout crin, dans un monde où les ressources sont limitées , nous sommes partisans d’un avenir libéré de toute addiction aux énergies fossiles, porteur d’innovation et de compétitivité en matière d’énergies renouvelables et de transports …
    Bref. En effet, nous ne partageons pas la même vision du monde.

  • CCAA : les collèges s'invitent à la réunion du conseil de communauté

    La situation des collèges n'était pas à l'ordre du jour de la réunion de ce soir à la salle des fêtes de Vouziers. Cette question n'est même pas,  au sens réglementaire, de la compétence de la communauté de communes.

    Dès que que le président eut fini de dérouler l'ordre du jour sans trop de problèmes, c'est en dernier lieu et en question diverse que  l'avenir des collèges de Buzancy et Le Chesne a été débattue.

    collèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesneF. Mathias a lancé le débat en annonçant qu'une motion avait été votée par les élus du canton de Buzancy et qu'elle serait portée aux conseils municipaux concernés. Il a demandé que la CCAA se positionne à son tour sur cette motion.

    Le président F. Signoret est intervenu pour déclarer qu'il ne s'agissait pas uniquement d'un problèmecollèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesne d'aménagement du territoire, mais aussi d'un problème d'éducation.

    Il a différencié le cas de Buzancy-Grandpré de celui de Le Chesne. Pour Buzancy-Grandpré, il a souhaité attendre la position des parents d'élèves du secteur qui se réunissent mardi.

    B. Deswaene, ancien responsable des parents d'élèves de Le Chesne a pris la parole pour déclarer qu'on avait l'impression d'être revenu 5 ans en arrière. Il a regretté que les élus n'aient pas été associés. Il a posé le problème de la ruralité et des conditions de la survie de ce monde rural. Il a déclaré qu'à terme le lycée de Vouziers serait menacé par la réforme annoncée.

    collèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesneLe maire de Le Chesne, G. Deglaire, a complété ces propos en déplorant le manque total de concertation.

    F. Potron, maire de Bar-les-Buzancy, et très impliqué dans cette cause a indiqué qu'il ne faisait pas confiance au Dasen. Il a rappelé qu'il y a 5 ans, c'était le collège de Grandpré qui était le plus menacé, et que tous l'avaient alors défendu.

    J. Morlacchi, conseiller général de Le Chesne a voulu élever le débat au niveau de l'aménagement ruralcollèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesne en général et a rappelé que le Dasen n'était qu'un fonctionnaire chargé de mettre en place une politique.

    F. Cappelle première adjointe de Vouziers a déclaré qu'elle regrettait que le nouveau gouvernement laisse faire les choses comme cela, sans concertation. Elle a souligné que si la priorité  à l'éducation a bien été donnée pour le mandat Hollande, alors il faudrait revoir les choses.

    J-Cl Etienne, maire de Buzancy a déclaré que tout cela avait été préparé depuis longtemps. Petit à petit les représentants du canton collèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesnede Buzancy ont été sortis du CA du collège multisite.

    Il a comparé la décision de fermeture à un Hiroshima en plus petit et a déclaré que le Dasen n'était qu'une courroie de transmission.

    B. Deswaene a repris la parole pour demander que les élus soient unis face au Dasen et a souhaité qu'une motion soit adoptée.

    Après un échange un peu vif entre F. Potron et F. Signoret, ce dernier a proposé qu'une commission avec collèges,ccaa,buzancy,grandpré,le chesnedes élus  et des parents d'élèves se réunisse rapidement, évitant ainsi un vote sur une motion globale de refus de propositions du Dasen.

    Il a proposé au Sous-préfet de prendre la parole pour conclure, mais celui-ci a prudemment répondu qu'il avait surtout été à l'écoute des différents intervenants.

    S'il a bien écouté, il pourra répercuter en haut lieu que les propositions du Dasen et la méthode employée passent très mal auprès des élus de l'Argonne.

    Nous donnerons demain un compte-rendu des points adoptés lors de ce dernier conseil de l'année 2012.

  • Fillon et Copé ont fait la moitié du chemin

    Les deux vainqueurs de l'élection à la présidence de l' UMP annoncent une sortie de crise pour les jours à venir.

    Ils faut rester prudent dans l'interprétation des communiqués de l'une ou l'autre partie de ce conflit grand guignolesque, tant la haine réciproque et la méfiance partagée habitent les deux camps. Rien n'est encore signé, et il va falloir se mettre d'accord sur la gouvernance du parti dans la période proche, ainsi que sur les modalités d'organisation de l'élection.

    Ils ont choisi une date pour un nouveau vote, septembre 2013, qui aurait l'avantage d'être à mi-chemin 120921-coppe-fillion.gifd'avril 2013 demandé par Fillon et d'avril 2014 souhaité par Copé.

    Dans un souci d'apaisement et en toute bonne volonté, nous nous permettons d'émettre les suggestions suivantes :

    Fixer le siège du parti à Chartres qui se situe à mi-chemin de Sablé-sur-Sarthe, ville de François Fillon et de Meaux, ville de Jean-François Copé. La présence de la cathédrale indique qu'un lieu prédestiné existe pour une messe de réconciliation.

    Choisir le nom de i-UMP pour le nouveau groupe parlementaire réunifié, qui se situe à égale distance du R-UMP des Fillonistes et de l'UMP des Copéistes. Le préfixe i serait à rapprocher de termes branchés comme i commerce, et n'aurait bien entendu rien à voir avec les qualificatifs d'idiot, d'incompétent ou d'imbécile.

    Garder une ligne politique claire, équilibrée entre les positions "gaullisme social" de Fillon et "FN-compatible" de Copé. Un numéro d'équilibriste qui a déjà causé la chute d'un certain Nicolas S. mais quand on tombe, il faut recommencer tout de suite pour reprendre confiance.

  • Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès les élections municipales de 2014, pour une République ouverte et fraternelle

    Pétition et appel à la mobilisation citoyenne pour le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014, initiés par plus de quarante organisations (associations, syndicats et partis politiques), dont la LDH.


     

    Signez cette pétition en ligne.


    Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.

    Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en œuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

    En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

    En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité image002-2.jpg&sa=X&ei=mWLLUMuDEpKT0QWMp4GwAw&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFF0_pzCYH9Ro6zj_AnDCDugb-YwQaux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

    De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.

    En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.

    Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...

    La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.

    Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.

    Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en œuvre dès les élections municipales de 2014.


    Monsieur le président de la République,

    Nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014.

    Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent !