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politique nationale - Page 263

  • Défense des collèges ruraux : la mobilisation continue

    Voici l'appel à manifester à Buzancy Samedi 02 février


    Le collège de Buzancy menacé de mort

    Cette fois c’est grave !!!

     

    Plusieurs fois dans le passé, le collège de Buzancy a été gravement menacé. A chaque fois les habitants et les communes se sont battus avec acharnement. Et, à chaque fois, ils ont réussi à le sauver. En acceptant, quand c’était justifié, certains compromis : par exemple en 2000 l’appariement avec le collège de Grandpré.

    Aujourd’hui, nouvelle menace extrêmement grave : dans les 8 jours qui viennent, le DASEN (nouveau sigle pour l’Inspecteur d’Académie) est décidé à fermer 2 sites dans l’arrondissement de Vouziers : Le Chesne et Buzancy, ainsi que la section générale à Bazeilles et la filière L de Givet pour la transférer à Revin.

    Les motifs ? Toujours les mêmes, comme l’agneau de la fable, le collège est accusé de tous les pêchés : pas assez d’élèves, pas assez d’options ? Et une nouvelle accusation : en sortant du collège, nos enfants manqueraient de « mobilité physique et intellectuelle ». (sic)

     

    Derrière tout ce fatras d’accusations pseudo pédagogiques, se cache une réalité : on cherche à faire des économies sur le dos de nos enfants, et tant pis, si ce sont nous, les ruraux des « cantons perdus », qui payons la note.

     

    Le DASEN a une mission : les collèges en-dessous de 350 élèves ne sont pas viables pédagogiquement.

    Autrement dit, si Buzancy meurt, Grandpré fermera. Si Le Chesne meurt, d’autres collèges seront condamnés… .

    En effet, le Député Warsmann a dit lors de ses vœux à Vouziers : « si on laisse fermer un site, c’est l’autre qui tombera l’année suivante ».

     

    Qui voudra alors venir s’installer, avec des enfants, dans des villages où des collégiens de 11 ans et des élèves de primaire et maternelle devront monter dans un bus scolaire à 7h00 du matin ???

     

    Quels commerces, quels artisans, quels services pourront survivre dans une telle région ? Qui assurera l’entretien des routes et des réseaux… les quelques dizaines d’agriculteurs qui resteront sur place ? Les propriétaires de résidence secondaire ? Quelle sera la valeur de nos maisons

    La disparition du collège, c’est la mort du canton de Buzancy.

     Et à court terme de celui de Grandpré …

    Quels sont les bénéfices réels d’une telle opération ? Si ce n’est de récupérer des postes d’agents de service et administratif…

     Heureusement, il existe encore des gens qui croient à la bataille contre la désertification des campagnes et à l’aménagement du territoire : NOUS !

     Que nous soyons jeunes ou moins jeunes, que nous ayons des enfants collégiens ou pas, nous sommes TOUS concernés.

     Ne laissons pas des personnes extérieures à notre ruralité, décider de ce qui bien pour nous et pour nos enfants !

     

    Nous sauverons notre canton et nous nous battrons jusqu’au bout !


    ll faudrait complètement être aveugle pour ne pas voir le but poursuivi : ne plus avoir, tôt ou tard qu’un seul et unique collège dans l’arrondissement !



    SAMEDI 2 février à 9 h30

     

    Enfants, parents, habitants et élus de tous les villages, tout le monde doit être sur

    la Place de BUZANCY pour la

    Grande manifestation pour la défense

    du collège et du canton.

  • Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté : à améliorer.

    le Collectif des associations unies pour le logement regrette l’absence de propositions pluriannuelles sur l’accès au logement des plus exclus.

     

    Communiqué du Collectif des associations unies, dont la LDH est membre

    Le Collectif des associations unies se félicite d’une partie des annonces pour 2013 présentées dans le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté dévoilé le 21 janvier par le gouvernement, concernant l’hébergement et le logement :

    - la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement et la priorité donnée à l’accès au logement,
    - la création de 5000 places d’hébergement, de 4000 places en CADA, de 7000 places en intermédiation locative,
    - la prise en compte des besoins d’habitat des gens du voyage,
    - l’accompagnement des personnes habitant des campements ou des squats,
    - le renforcement des Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation,
    - la participation des personnes accueillies à l’élaboration et au suivi des politiques publiques.

    images?q=tbn:ANd9GcRYRoWhwrnE-NRBJv7Jo5DyzVnsv76LKApLATpBa08hIZK7OAxsCependant, il s’inquiète du manque de clarté quant à la méthode et à l’échéancier précis de sa mise en oeuvre. Fait majeur, la dimension quinquennale est malheureusement absente du plan bien que les associations ne cessent de demander une loi de programmation pluriannuelle, donnant clairement la priorité à l’accès direct au logement (avec si besoin un accompagnement social adapté).

    Par ailleurs, d’autres mesures primordiales défendues de longue date par les associations n’ont pas été reprises. Concernant la prévention des expulsions locatives pour les personnes de bonne foi et des campements de fortune, le moratoire que nous appelions de nos voeux n’y figure toujours pas, tout comme l’amélioration de l’efficacité des APL.

    De plus, aucune réforme structurelle de l’hébergement n’est engagée malgré l’augmentation du images?q=tbn:ANd9GcSaYiDqWRnBDLqM03GHU_4Zpuwq1Hxh30noRs_Dcp5boD170ABjvQnombre de sans-abri, avec des structures toujours plus saturées et inadaptées. C’est pourtant cette réforme qui pourra garantir les principes d’accueil inconditionnel et de continuité de la prise en charge. D’ailleurs, les projets territoriaux de sortie de l’hiver sont à peine déclinés dans ce plan alors même qu’ils constituent le point de départ d’une non remise à la rue des personnes sans-abri au printemps prochain et que les réunions de lancement dans les départements ont à peine démarré.

    Concernant l’accès des plus fragiles à un logement abordable, l’annonce du relogement de 15 000 ménages prioritaires au titre du droit au logement opposable (lesquels sont aujourd’hui toujours en attente d’une proposition de la part du préfet), doit faire l’objet d’une mise en oeuvre très rapide, sans oublier tous les autres. En outre, les associations restent inquiètes quant à la capacité financière à produire 150 000 logements vraiment sociaux.

    Les associations du collectif demandent donc de prendre en compte ces faiblesses du plan. Elles resteront par ailleurs très attentives à sa mise en oeuvre opérationnelle. C’est à cet effet qu’elles lancent un compte-à-rebours des plans territoriaux de sortie de l’hiver dans une vingtaine de départements, qui permettra de veiller à leur mise en place effective sur les territoires.

    Paris, le 25 janvier 2013

  • Combats d'arrière-garde

    Après le droit à la contraception, le droit à l'avortement, le droit au pacs, les mêmes courants de pensée combattent le droit au mariage pour tous.

    Laissons leur le droit de penser avec un siècle ou deux de retard, mais qu'ils laissent la société évoluer hors du carcan de leur idéologie rigide.

     

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  • Mali : tous derrière Hollande ?

    A l'issu du conseil restreint de défense, François Hollande a publié ce jour une déclaration.

    Il y affirme : " je tiens à saluer le consensus politique qui s’est constitué autour de l’engagement de la France dont le Parlement sera saisi dès la semaine prochaine. Dans ces circonstances, le rassemblement des Français est une force supplémentaire pour la réussite de notre action"

    Le consensus politique dont il parle va du PS au Front National, en passant par l'UMP. Le président de la République "oublie" les réactions qui lui sont moins favorables.

    Ainsi le PCF déclare :"Le PCF exprime une nouvelle fois son inquiétude devant la nouvelle et grave situation créée par la reprise de la confrontation armée au Mali. L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre et d'enlisement sans véritable solution durable pour le peuple malien et pour la reconstruction du pays".

    Et pour le parti de gauche, J-Luc Mélenchon s'exprime ainsi "L’intérêt d’une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable.

    En décider alors que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l’Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées, est discutable.

    En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement, ni le Parlement, est condamnable."

    Le NPA est le plus virulent à condamner l'intervention :"L’ancienne puissance coloniale n’entretient pas des troupes sur ce continent pour rien. Elle poursuit, dans la tradition de tous les gouvernements qui se sont succédés, son rôle de gendarme, pour protéger ses intérêts, pour soutenir les gouvernements qui sont à sa botte. La menace islamiste constitue le paravent de cette opération militaire.

    Le NPA dénonce cette intervention militaire impérialiste décidée par Hollande, une fois de plus sur le dos des peuples ! Ce n’est pas de cette façon que les maliens se libéreront de tous les fondamentalismes."

    L'affirmation de François Hollande est pour le moins inexacte, mais il aimerait bien tenir le rôle de président de tous les Français, au-dessus de la mêlée politicienne, et qui défend les valeurs de Liberté.

    Cette décision est bien entendu un choix politique, et dans un choix rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, sinon il n'y aurait même pas à choisir !

    Effectivement l'engagement français risque d'être un échelon de plus dans l'escalade d'une guerre régionale. Mais il ne faut pas jouer les naïfs, et la crainte d'un "risque de guerre" exprimée par le PCF semble oublier que cette guerre est déjà en cours et depuis des mois.

    On comprend également assez difficilement l'argument de J-Luc Mélenchon sur la non mise en cause des intérêts fondamentaux de la France. Si elle intervient dans le cadre d'un traité, pour défendre les intérêts d'un pays ami, cela semble constituer le respect de ce traité. Et éventuellement la défense de valeurs universelles peut peser autant que les "intérêts fondamentaux".

    Pour le NPA, la menace islamique ne serait qu'un prétexte, un paravent pour jouer le rôle impérialiste de l'ancien pays colonisateur. Est-ce à dire que cette menace n'existe pas pour les populations locales ? (en particulier pour les femmes).

    Ces trois réactions ne surprendront pas, mais elles semblent un peu "artificielles", comme s'il ne fallait pas montrer une approbation de l'intervention, et que les arguments étaient apportés ensuite pour conforter la position prise.

    Une situation de guerre se prête peu aux positions équilibrées, ce qui n'empêche pas d'essayer de garder la tête froide.

    On peut raisonnablement affirmer que sans une intervention rapide de la France, les milices islamiques et leurs alliés se seraient emparées de Mopti, et que la route de Bamako leur était alors ouverte. La prise de la capitale du Mali aurait entraîné une situation explosive dans toute la région. La population malienne et celle des états voisins n'en auraient probablement pas tiré beaucoup d'avantages, au contraire.

    Faut-il pour autant que l'intervention française est sans arrière-pensées ? Certainement pas.

    Plusieurs villes maliennes dont Gao et Tombouctou sont tombées aux mains des milices islamiques, et les soldats français n'ont pas été dépêchés sur place.

    Alors pourquoi maintenant ? Parce que la chute de Mopti ou de Bamako toucherait de bien plus près les intérêts régionaux de la France. Le Mali comme la quasi totalité des états africains, possède des frontières héritées du colonialisme. Il suffit de regarder la carte du pays et ses frontières rectilignes tracées sur des milliers de kilomètres pour en voir le caractère artificiel. Le conflit actuel est en bonne part la suite des affrontements très anciens entre l'état malien et les Touaregs du nord du pays.

    La dimension "post-coloniale" de ce conflit est loin d'être négligeable. La France, ancienne puissance coloniale, est-elle la mieux placée pour le résoudre ? Quelle solution politique est-elle en mesure de proposer, ou compte-elle sur une hypothétique victoire militaire, totale et définitive ?

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  • S'indigner efficacement ?

    Ces petits rien qui m'exaspèrent.
     
    Moi, Président, le CSA sera indépendant! Nomination d'Olivier Schrameck, politique bien marqué par son appartenance à l'appareil socialiste, en qualité de Président du CSA.
     
    Moi, Président,je ne conduirai pas une politique du copinage. Nomination à la tête de l'Institut du Monde arabe de Jack Lang, le plus jeune et le plus méritant,et sans doute aussi le plus nécessiteux pour diriger cette prestigieuse institution. La France manquerait à ce point de talents?
     
    Moi, Président, je laisserai au Parlement jouer pleinement son rôle législatif. Retrait de l'amendement des députés socialistesindigns.jpg concernant  la PMA(procréation médicale assistée) proposée en même temps que le mariage pour tous.
     
    L'Education est une priorité. C'est une ambition pour la France qui doit mobiliser tout le pays. Pas de concertation avec les collectivités pour la mise en place de la semaine de 4,5 jours d'où une mise en oeuvre chaotique en 2013. Projets de fermetures de sections et de collèges dans les Ardennes, sans concertation.
     
    Europe écologie les Verts, la politique autrement. Les prises de position de Jean Vincent Placé, arrogantes, inutilement polémiques et souvent hors des thèmes prioritaires du moment.
     
    Les meurtres à Marseille , en Corse, l'assassinat de 3 militantes kurdes. Manuel Vals, ministre de l'intérieur, déclare à la Presse que "tout sera fait pour retrouver les coupables "!
     
    Tsonga et Gasquet, exilés fiscaux . Le Président les décore de la légion d'Honneur. La porte parole du gouvernement déclare qu'il s'agit d'exilés pour cause de mobilité personnelle sans doute comme Delon, Aznavour, Noah et bien d'autres honorés par La Gauche, de façon impartiale!
     
    Alors qu'on le sait, la situation est difficile et compliquée, chaque jour nous apporte de nouvelles contradictions, de nouvelles déceptions. Comment les gens de gauche, de la  base, peuvent -ils faire savoir qu'ils n'en peuvent plus, qu'ils ne veulent plus de cette façon de faire de la politique? Ou faut-il se résigner en se disant qu'on n'y peut rien, que ce sera toujours ainsi, car de Droite ou de Gauche, les moeurs politiques sont invariables.
     
    Cette profonde déception qui me touche beaucoup relève-telle d'une faiblesse personnelle, d'une sensibilité exacerbée, déplacée  ou est-elle partagée par d'autres personnes dont vous les lecteurs du blog? Et surtout comment s'y prendre pour "S'indigner"efficacement?
     
    Michel Coistia

  • Près de 20 000 personnes au festiZAD à Notre-Dame des Landes

    Le"Breizh journal" dresse un premier bilan du festival organisé par les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Pendant trois jours, le site retenu pour accueillir le nouvel aéroport de Nantes a servi  à réunir des milliers de personnes à l'occasion d'un "festiZAD".

    Voici un extrait du compte-rendu fait dans le Breizh journal :

    festizad.png?w=300&h=236Malgré la boue et le temps très humide, des milliers de personnes sont rassemblées depuis le début du week-end pour un festival de musiques punk, reggae et electro sur le site du futur aéroport. La gendarmerie estime l’affluence à 8000 personnes, du côté de la ZAD on table sur « près de 30.000 personnes au plus, et 20 à 22.000 personnes sur le site« . Il reste à cette heure-ci, alors que le festival touche à sa fin, quelques milliers de festivaliers sur la ZAD (les 1600 hectares de l’aire prévue pour le projet d’aéroport) et quelques centaines sur le champ qui accueille les groupes de musique.

    (...)


    Dans l’ensemble, la forte affluence malgré des conditions climatiques très difficiles et les difficultés posées par les barrages de police sonne comme une nouvelle victoire pour les opposants à l’aéroport de Notre-Dame des Landes.

  • Un blog pour le comité ardennais de soutien à Notre-Dame-des-Landes

    Nous vous avons déjà parlé du comité de soutien à Notre-Dame -des-Landes qui s'est formé dans les Ardennes.

    notre-dame-des-landes-la-contestation-monte.jpgLa lutte contre l'implantation d'un nouvel aéroport en périphérie de Nantes se poursuit sur le terrain, et la solidarité se développe dans de nombreux départements français. A l'initiative de plusieurs personnes des Ardennes, un groupe s'est constitué, puis structuré en comité de soutien . Il a déjà mis sur pied des manifestations concrètes de solidarité. Il publie depuis peu un blog, qui permettra de suivre au plus près et au plus vrai la situation sur place et les possibilités de soutien. Ce blog permet également d'amplifier le dialogue entre tous les acteurs de cette lutte. Ce blog sera désormais dans les"sites à voir"référencés par l'An Vert.

    En voici l'Adresse : http://comite08notredamedeslandes.wordpress.com/