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politique nationale - Page 259

  • Rectorat et lectorat

    Tandis que certains s'insurgent contre l'attitude du rectorat, d'autres s'interrogent sur notre lectorat, mais tout cela pour quel résultat ?

    Jean-Luc Warsmann, homme pondéré et élu d'expérience s'emporte quand il parle de la façon dont le rectorat et ses représentants locaux (le DASEN pour le département) se comportent dans les groupes Manif e.JPGde travail mis en place. Il déclare selon notre toujours pondéré confrère " L'Union" : "C'est inqualifiable, je n'ai jamais vu ça !"

    Il ajoute"Les engagements ont été trahis dès la baisse de 30 heures de la dotation qui a suivi". Il faut savoir que cette baisse de dotation est la conséquence directe de la mise en place de la dotation horaire globalisée, mise en place du temps où Jean-Luc Warsmann était dans la majorité et président de la commission des lois. Un élu (André Chassaigne) déclarait dès ce moment :

    "Au regard de la baisse d’effectifs des collèges ruraux, notamment en zone de montagne, l’éducation nationale initie la création de collèges multisites. Ces établissements constituent une structure unifiée, avec notamment une équipe pédagogique mutualisée, un chef d’établissement unique, un seul conseil d’administration et un budget commun. Entraînant des économies importantes, ces évolutions permettraient, selon l’administration, le maintien de petits collèges de proximité avec des divisions à faible effectif. Cependant, l’attribution d’une dotation horaire globalisée unique entraînerait automatiquement des dotations horaires en forte baisse, puisque calculées sur une prise en compte globalisée des effectifs par division."

    Il est donc clair que la disparition des petits collèges et des multisites est programmée depuis plusieurs années, et qu'il faut  faire preuve de beaucoup de métier pour défendre aujourd'hui ce que l'on contribué à détruire hier.

    Tout ceci n'est pas pour surprendre notre lectorat, au sujet duquel certains s'interrogent (voir les commentaires récents).

    L'An Vert n'a jamais eu l'ambition d'être une source d'information complète, ni dans le fait de relater les événements locaux, ni pour annoncer les manifestations à venir. "Le petit canard qui remet les choses à l'endroit" se positionne plutôt comme un contre pouvoir en face des professionnels de la presse et des communications officielles.

    Il est vrai, notre modestie dût-elle en souffrir, que le blog à pris une place dans le paysage médiatique du Vouzinois. Il sert de lieu d'informations (en général fiables !), d'espace de débat (parfois animés) et offre la possibilité d'annoncer des événements. Mais sa forme (blog) et ses moyens (bénévoles) resteront limités et la croissance de son lectorat aura un plafond. Nous vous avons à plusieurs reprisesblog2-1.jpeg fait état des statistiques de ce blog (voir la rubrique blog dans la colonne de gauche ci-contre). Pour les premiers jours de mai 2013, la fréquentation dépasse  450 visiteurs par jour, avec plus de 350 "visiteurs uniques" pour le 01/05. Nous n'avons de chiffres précis pour la fréquentation article par article. Mais il est certain que, par exemple, la période autour de la manifestation de Buzancy a constitué une pointe de fréquentation avec des lecteurs nouveaux (le relais par Facebook y contribuant).

    Tout cela pour un résultat qui reste modeste, mais qui a permis de mettre en place un outil assez fiable. Et la durée de ce fonctionnement amène une certaine relation de confiance dans ce que L'An Vert écrit, même quand le lecteur ne partage pas un point de vue identique.

    Comme il est logique de supposer que l'avenir du Vouzinois ne sera pas qu'un long fleuve tranquille, vous pouvez compter sur L'An Vert pour vous annoncer les crues et les périodes de sécheresse à venir, pour commenter et vous permettre de commenter tous ces grands et petits événements qui confluent pour créer la vie de notre secteur.

  • Le mur du SM : beaucoup de bruit…

    Communiqué LDH
    L’existence d’un panneau d’affichage situé au siège du Syndicat de la magistrature (SM), et dédié « aux cons » peut provoquer haussement d’épaules ou sourires selon qu’on soit ou non resté attaché à l’esprit potache.

    Mais elle ne saurait justifier ni la tempête médiatique, ni le flot de protestations pseudo effarouchées dont on nous abreuve ces derniers jours. Rappelons, pour mémoire, qu’il n’y a pas si longtemps, on a vu se cristalliser de grands mouvements de soutien à la publication de caricatures dont le goût et l’intention étaient fort discutables.


    On ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit d’un coup monté et calculé à propos d’un fait divers qui mur_des_cons_blog_2.jpgn’aurait jamais dû aller au-delà des salles de rédaction. D’évidence, les droites, y compris extrêmes, ont décidé de charger une organisation dont elles exècrent l’existence.

    Le torrent de commentaires outragés stigmatisant l’existence du panneau d’affichage controversé semble postuler que les juges n’auraient droit, même dans leurs locaux syndicaux, ni aux traits d’humour ni au mauvais esprit. Ce double interdit serait-il garant de la sérénité judiciaire ? On peut en douter. Ce qui ne saurait en revanche être mis en doute c’est le caractère attentatoire aux libertés syndicales de ces attaques.

    Il est, dès lors, parfaitement regrettable que la garde des Sceaux ait cru devoir y donner suite en saisissant le Conseil supérieur de la magistrature.

    La Ligue des droits de l’Homme exprime le vœu que cette affaire retourne là d’où elle n’aurait jamais dû sortir : un lieu privé où s’exerce la liberté individuelle, un local syndical où s’exerce la liberté d’expression. La LDH rappelle qu’il existe quelques autres enjeux sur le champ judiciaire tels que les peines planchers, la peine de sûreté, la justice des mineurs, la situation des prisons. Leur importance mérite qu’on ne s’en laisse pas distraire.

    Paris, le 30 avril 2013

  • Vers la suppression de 80 sous-préfectures !!!!

    Communiqué de Force Ouvrière

     

    Les lettres de cadrage du Premier ministre aux ministères poursuivent la rigueur imposée par la loi de finances 2013 et vont encore plus loin que le programme pluriannuel (2013-2015). Les 5 milliards d'euros d’économies supplémentaires pour 2014 s’ajoutent aux 4,5 milliards d'euros de dotations aux collectivités territoriales supprimées d'ici à 2015.


    Ces lettres interviennent après 6 ans de Révision générale des politiques publiques (RGPP), rebaptisée Modernisation de l'action publique (MAP) en 2012, ayant déjà entraîné des fermetures de services dans les hôpitaux (12%), de maternités (6%), de commissariats (12%), de gendarmeries (21%), de tribunaux (39%), de bureaux de poste (40%), de classes, d’écoles, de bases militaires, etc.


    Pourtant, cette rigueur renforcée et les «ambitieuses réformes structurelles» arrêtées vont notamment conduire à supprimer 30% des sous-préfectures et les Directions départementales interministérielles, le gouvernement mettant en œuvre deux missions spécifiques pour traduire cette désertification territoriale définitive de l’Etat.


    Cette saignée de l’intervention publique a conduit à la destruction de 400.000 emplois  publics dans les trois versants de la Fonction Publique depuis 2007. L’arrêt de la  commande publique aura un impact dévastateur sur l’activité et sur l’emploi privé, notamment en zones rurales. En restant enfermé dans cette «dictature de la dette», le gouvernement ne semble donc tirer aucune leçon de la crise et persiste dans des  analyses qui l’ont engendrée.


    La seule réponse crédible à la question des finances publiques est d’arrêter de véritables pistes redistributives selon une réforme fiscale d’ampleur remettant l’impôt sur le revenu au cœur du dispositif, en supprimant les niches fiscales anti-sociales et négatives pour l’emploi et en s’intéressant aux besoins publics et aux recettes fiscales nécessaires pour y répondre.


    Force Ouvrière réaffirme que les services publics doivent, plus que jamais, être renforcés pour combattre la pauvreté et les inégalités grandissantes et répondre aux besoins sociaux.
    Ils sont, à travers l’action publique et les investissements qu’ils permettent, source de croissance, au même titre que l’augmentation des salaires pour relancer la consommation.
    Mettre la République en tête des priorités impose de sortir de l’austérité

    sous-préfecture

    La Sous-préfecture de Vouziers (photo DR)

     

     

    Pétition à l'initiative de FO

     

    Avec la  réforme de la carte des sous-préfectures, plusieurs d’entre elles pourraient être supprimées. Or, si elles assurent une proximité de l’Etat en particulier dans le contexte économique et social, avec leurs suppressions, les usagers et les communes seront laissés pour compte dans cette crise sans précédent. Avec la disparition des sous-préfectures, les élus, quant à eux, seront bien obligés pour être entendus d’obtenir l’écoute ou le soutien d’interlocuteurs forcément éloignés des réalités du terrain.

    Si vous êtes déterminés à conserver votre sous-préfecture (avec les emplois correspondants) et votre attachement aux services qu’elle rend au quotidien, n'hésitez pas à signer la pétition en ligne.

  • Message des déportés : un appel à la vigilance

    Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer le souvenir des victimes et héros de la déportation.


    La libération des camps s'est étalée sur plusieurs semaines, avant la capitulation allemande de mai 1945. C'est pour cela que ce jour a été retenu et qu'il ne correspond pas à un anniversaire précis.

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    Les autorités civiles et militaires étaient donc rassemblées ce matin devant le monument aux morts, en présence d'un nombre restreint de Vouzinois.

    La liste des morts en déportation a été lue, puis la flamme du souvenir a été ranimée par le représentant des anciens combattants.

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    La cérémonie s'est poursuivie par la "Marseillaise" et le "Chant des Marais" joués par l'Harmonie Municipale de Vouziers. Le "Chant des Marais". Cet hymne officieux de la déportation a été composé par des détenus  du camp de concentration de Börgermoor en Basse-Saxe.

    Ensuite le message des associations de déportés a été lu. Il insiste cette année sur l'actualité et la crise, afin que la vigilance empêche que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets

    Voici le texte dans son intégralité :

    Il y a 80 ans, le nazisme triomphait. Hitler imposait son pouvoir en Allemagne dans l’indifférence quasi générale des démocraties et entraînait le monde dans un conflit qui prit fin en 1945 après des années de terreur, par la victoire sur le nazisme.

    C’est alors que les déportés survivants revinrent des camps de concentration et d’extermination.

    Nous avons le devoir, au nom de nos camarades disparus, de rappeler ces évènements qui ont ponctué notre histoire.

    Tant que nous pourrons prendre la parole, nous devons dire aux générations nouvelles que c’est surtout dans les moments de crise que resurgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d’Europe, massacré les Tziganes, déporté et fusillé les Résistants.

    Aujourd’hui, il est essentiel qu’elles reconnaissent, dans d’autres discours, les vociférations d’Adolf Hitler et la voix soumise de Philippe Pétain. Ainsi averties, pourront-elles combattre le danger s’il se présente.

    Nous lançons aujourd’hui, un appel à la vigilance, au respect de l’être humain, de sa dignité et du droit à la différence. Ce message que nous adressons aux jeunes générations se veut partie prenante de la construction de l’avenir.


    Pour terminer la cérémonie, les personnalités ont salué et remercié les porte-drapeaux présents.

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  • Chômage : un chiffre record...très provisoire !

    Les chiffres officiels du nombre de demandeurs d'emploi  en mars viennent d'êrte publiés.

    La hausse continue à un rythme important et le "record " vient même d'être battu. Il est encore plus inquiétant de constater que la tendance ne connaît aucun fléchissement. L'objectif d'inversion des courbes pour fin 2013 semble de plus en plus un souhait répété qui n'en fait pas une prévision crédible. Le seul moyen  de créer de l'emploi avec la politique menée actuellement est la croissance de l'économie. Celle-ci est au point mort, voire en marche arrière. Comment espérer alors voir les choses évoluer à moyen terme ?

    Voici les chiffres officiels :

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits

    en catégorie A augmente de 1,2 % par rapport à fin février 2013

    (+ 11,5 % en un an)

     

     Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,7 % par rapport à fin février 2013 (+ 9,8 % en un an).

     

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits

    à Pôle emploi de catégorie A s'établit à 70 811 fin mars 2013.

    Ce nombre augmente de 1,4 % (+ 995) par rapport à la fin février 2013

    (+ 15,4 % sur un an).

     

    Par département, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A

    varie de - 1,1 % à + 2,3 % en mars 2013 par rapport à fin février :

    Ardennes (+ 1,5 %), Aube (+ 1,2 %), Marne (+ 2,3 %), Haute-Marne (- 1,1 %)

     

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  • Rejet de la loi d’amnistie .... Ils ont osé !

    Article repris du blog du syndicat CGT du Conseil  Général des Ardennes


    Certains droits sont essentiels à la Démocratie : défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale, le droit de grève, participer à la détermination collective des conditions de travail… (alinéas 6, 7 et 8 du préambule de 1946).

    C’est donc légitimement que nombre de salariés manifestent au travers de mouvements sociaux pour défendre les conditions de travail, préserver l’emploi et les services publics ainsi qu’un système de protection sociale efficace et solidaire.

    Pendant la période gouvernementale précédente, la violence des relations sociales s’estmd0.libe.com.jpg accentuée, les plans de licenciements se sont multipliés entrainant pour les salariés de véritables traumatismes auxquels ils n’ont pas toujours pu faire face. Dans ces situations, les syndicalistes se retrouvent en première ligne de la défense de l’ensemble des salariés qui les mandatent.

    La loi d’amnistie proposée par les élus du groupe démocrates et républicains s’inspire de la dernière loi d’amnistie de 2002 proposée par Jacques Chirac et votée par la droite. Cette loi n’avait provoqué aucun encouragement à des actes de violence, au contraire elle avait contribué à apaiser le climat social.

    En comparaison, la proposition de loi de 2013 a été considérablement « allégée » par l’Assemblée nationale et le Sénat. Malgré cela droite et patronat n’ont eu de cesse de tenir des propos extrêmement virulents, alarmistes en accusant cette loi d’être une incitation à la violence.

    Le patronat cherche continuellement à museler le monde du travail, notamment en criminalisant l’action syndicale, mais aussi en tentant d’éviter pour lui-même toutes possibilités de sanctions comme en témoigne le récent texte sur « la sécurisation de l’emploi ».

    On s’attendait à ce qu’un gouvernement à majorité socialiste soutienne cette loi d’amnistie a minima. Il n’en n’est rien ! La Commission des lois, sur demande du gouvernement, vient de rejeter ce matin la proposition de loi.

    Le gouvernement et l’Assemblée nationale, en acceptant la criminalisation des salariés et syndicalistes, envoient un message désastreux au monde du travail. Plutôt que de s’en prendre à eux, ils feraient mieux de contribuer par une politique volontariste à empêcher les licenciements et la violence qui les accompagnent.

  • Marchons avec fierté vers l'égalité des droits

    Tribune de Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France parue dans leplus.nouvelobs.com   du 22 avril 2013.


    Le 23 avril, la loi sur le mariage pour tous devrait être présentée au vote solennel des députés. Une avancée qui s’inscrit dans la longue marche vers la reconnaissance de l’égalité en droits des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres) et jalonnée, en France, par la dépénalisation de l’homosexualité en 1982, le Pacte civil de solidarité (Pacs) en 1999 et l’adoption de deux amendements condamnant les propos homophobes en 2004.

    Si la loi sur le mariage pour tous est adoptée, elle ne créera pas de nouveaux droits pour les homosexuels mais permettra enfin le même accès aux droits que pour les hétérosexuels. De ne plus les considérer comme des êtres inférieurs, des citoyens de second ordre. De mettre un terme à des siècles de discriminations et de persécutions motivées par des considérations religieuses, sociales voire anthropologiques et qui, de fait, ne sont que le refus de la différence, du rejet de ceux qui ne se conforment pas au modèle « hétérosexuel » dominant et qui perdure.

    Rien de surprenant alors à ce que l’ouverture des débats sur le projet de loi à l’Assemblée nationale, en novembre 2012, ait déclenché protestations et manifestations d’ampleur. Rien de surprenant non plus à retrouver sur les bancs de l’hémicycle des députés de l’opposition brandissant la menace de la destruction de la société, de l’ordre public ou instrumentalisant la famille et l’enfant. Vociférant des slogans recyclés de l’époque où ils s’opposaient au divorce, puis à la contraception et à l’IVG et plus récemment au Pacs. Un Pacs qui « contribuerait inévitablement à la chosification des enfants soumis au bon plaisir des adultes » comme le clamait déjà haut et fort la députée Christine Boutin.

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    La liberté de manifester, de s’exprimer, de s’opposer, autant de droits fondamentaux garants de la pratique démocratique mais que dire quand l’expression devient haineuse ? Quand la manifestation se fait violente ? Quand l’opposition nie la légitimité des institutions parce qu’elles adoptent des lois contraires à l’opinion de ceux qui ont pris la rue et menace la société et l’ordre public ? Intimidations de parlementaires de la majorité ou de l’opposition favorables à la loi, traque et prise à partie de journalistes et de ministres, appel « au sang » et à la révolte, la ligne rouge a été franchie.

    Les analyses sur le mouvement de contestation, sa radicalisation, ses liens avec les partis d’opposition et leur devenir  sont devenus l’actualité occultant l’essentiel : la souffrance des personnes LGBT.


    Cette loi, elles l’ont espérée mais les discours stigmatisant et les amalgames ont libéré la parole et les actes homophobes. Un bar gay a été attaqué par des skinheads à Lille, un autre saccagé à Bordeaux, quant aux associations, depuis plusieurs semaines, elles ne cessent de dénoncer la recrudescence des agressions et des insultes.

    Les opposants sont jeunes, combatifs, insoumis ? N’en oublions pas pour autant que leur combat n’est pas juste, qu’il ne porte en lui aucun espoir d’un monde meilleur.

    N’oublions pas que le courage n’est pas du côté de ceux qui lancent des pierres et des bouteilles sur les CRS, mais du côté de ceux qui osent sortir de la clandestinité, vivre au grand jour leur homosexualité malgré les injures, les intimidations, le rejet. Que cette loi est pour eux, pour leur dignité, pour leur avenir.

    En avril 2001, les Pays-Bas furent le premier Etat à légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Depuis, 12 pays répartis sur l’ensemble du globe, dont le dernier en date la Nouvelle Zélande ce mercredi 17 avril, et plusieurs Etats au Mexique, aux Etats Unis et au Brésil, leur ont emboité le pas malgré la résistance d’opposants déterminés invoquant la destruction de l'institution traditionnelle du mariage, de la société. Les sociétés ne se sont pas effondrées pour autant mais il faudra encore du temps pour faire disparaître l’homophobie.  

    L’égalité en droits est un combat que nous pouvons et devons gagner.

    Cette année encore, même si la loi est adoptée, nous marcherons avec fierté à Paris, et partout en France où des marches sont organisées, pour faire reculer l’homophobie et défendre le droit à la différence.