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écologie - Page 34

  • A découvrir en mai dans le Vouzinois

    samedi 13 mai 2023

    A la découverte du site Natura 2000 "Confluence Aisne-Aire"

    à 9hDurée : 3hVenez apprendre à identifier les oiseaux prairiaux et découvrir le réseau Natura 2000 de la Vallée de l'Aire.GratuitRéservation obligatoire (places limitées) auprès du service Natura 2000.

    Le lieu du rendez-vous sera communiqué lors de l'inscription.

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    Crédit photo : François CUVELIER (ReNArd)



    Les grosses pierres de bornage de la forêt de Boux

    Tous les secrets de cette forêt en passant par ses sources, en contemplant les grosses pierres, en découvrant le milieu naturel, et finir sur la lune

    Samedi 13 mai, de 14h à 17hRDV à la Maison de la Nature de Boult-aux-BoisGratuit et ouvert à tous

     

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    Cliché lanvert

     

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  • Le Conseil d’Etat enterre définitivement les néonicotinoïdes

    Communiqué de la LPO le 04.05.2023

    La plus haute juridiction administrative française vient d'annuler a posteriori les dérogations qui avaient autorisé en 2021 et 2022 l'usage de ces pesticides dangereux pour la biodiversité dans les cultures de betteraves.

    Après la justice européenne, c’est au tour du Conseil d’État de confirmer, dans une décision rendue le 3 mai 2023, que l’usage dérogatoire de substances néonicotinoïdes accordé aux betteraviers en 2021 et 2022 était bien illégal !

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté avait été présenté le 3 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspondait à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée (avant d'être débouté par le Conseil d’État !) et dont les dispositions permettaient aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

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  • 8200 personnes manifestent contre l'A69 Castres-Toulouse

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 24.04.2023

    A l'appel du collectif La Voie est libre, d'Extinction Rébellion, de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre, plus de 8200 personnes ont manifesté ce samedi contre le projet d'autoroute A69 Castres Toulouse.

    Ce projet anachronique menace en effet 400 hectares de terres agricoles, de bois et zones humides : une destruction dénoncée unanimement par les instances indépendantes (Ae, CGI, CNPN...), par 160 agriculteurs du territoire et par 90% des 6 266 avis exprimés lors de l'enquête publique environnementale.

    Après une marche de 12km sur le tracé prévu pour l'autoroute, constatant la richesse et la beauté de ces terres à préserver, le cortège a investi la route nationale... puis les manifestant·e·s ont fait une longe chaîne humaine pour ériger un mur de parpaings de 5m*2 bloquant les deux voies de la circulation.

    Car en effet si l'autoroute se faisait, la déviation serait privatisée et deviendrait inaccessible sans payer 17 euros aller-retour : un véritable racket et blocage organisé par le concessionnaire NGE Atosca. Avec l'A69, nous allons droit dans le mur, comme les 20 bolides artisanaux construits pour l'occasion qui ont fait une course vers ce mur symboliquement à l'issue de la journée.

    Comme toutes les manifestations co-organisées par les Soulèvements de la terre, ce sont celles et ceux qui luttent qui décident de porter tel ou tel type d'action. Il n'y a pas des manifestations pacifiques d'un côté et des manifestations violentes de l'autre comme Gérald Darmanin voudrait le laisser penser : il y a des gestes de résistance créative, plus ou moins fortement réprimés par l'État.

    La réussite de cette mobilisation historique dans la région prouve à nouveau l'ampleur et la popularité de la lutte contre l'A69 qui rassemble paysan·ne·s, habitant·e·s, militant·e·s du climat, naturalistes, élu·e·s, toutes et tous uni·e·s pour sauver ces terres menacées.

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  • La Via Sylvatica, un chemin tracé à travers les grands massifs forestiers.

    La Via Sylvatica, le nouveau projet porté par Sylvain Chen, avec le soutien d'Argonne PNR et de la MARS !

    Un chemin de pèlerinage laïc, naturaliste et forestier traversant la diagonale du vide, depuis Boult aux Bois jusqu'au col de migration d'Organbidexka (au Pays basque) par les grands massifs forestiers et montagneux.

     Ce chemin sera parcouru et tracé dès cette année grâce à un ou plusieurs bénévoles, ainsi qu'une levée de fonds participative.

    Pour plus de détails, vous pouvez consulter cette offre : https://www.reseau-tee.net/97131_offre-emploi-bnnnvole-pnlerinage-par-la-diagonale-du-vide-h-f.html

     

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  • Projets routiers inutiles : trois exemples à contresens

    Publié par FNE le 21 avril 2023

    Le rapport du Comité d’Orientation des Infrastructures (COI), sorti fin février 2023, souligne l’importance de réinterroger les nouveaux projets routiers à l’aune des enjeux liés au réchauffement climatique et à la protection du vivant. Et pourtant, certains décideurs refusent d’écouter et persistent à artificialiser, détruire notre environnement et contribuer à la pollution de l’air en soutenant ces projets routiers, alors qu’il est encore temps de faire marche arrière.  

    Focus sur trois projets routiers inutiles, à rebours de l’objectif zéro artificialisation nette pour 2050 fixé dans la loi Climat et résilience de 2021. 

    Trois exemples à contresens

    Midi-Pyrénées : l’A69 Toulouse-Castres  

    Depuis plus de dix ans, FNE et FNE Midi-Pyrénées se mobilisent contre cet aménagement routier. Au programme : 400 hectares de terres agricoles, de zones humides, de forêts condamnés, 130 agriculteurs et agricultrices menacées. L’objectif :  gagner à peine 10 minutes sur le trajet, au prix exorbitant d’un péage de 17 € pour les usagères et usagers.  

    Face à ce projet vieux de 40 ans, les associations du mouvement ont tenté l’ensemble des recours possibles pour défendre la protection de l’environnement : réalisation de campagnes d’information auprès des citoyennes et citoyens, participation à l’enquête publique, demande auprès d’Elisabeth Borne d’un moratoire immédiat concernant le projet, déposition de recours juridiques… 

    Le 21 mars dernier, FNE Midi-Pyrénées  a déposé une requête en référé liberté afin de dénoncer l’absence de respect du Code de l’environnement s’agissant de l’abattage d’alignements d’arbres. Le Conseil d’Etat ne l’entend pas de cette oreille : l’abattage, interrompu depuis fin mars, reprendra en septembre.   

    Bien qu’un arrêté de concession ait été signé en 2022, la mobilisation citoyenne se poursuit.

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  • L’Union européenne doit rendre les entreprises juridiquement responsables de leur impact climatique

    Le dérèglement climatique est la plus grande crise à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Le rôle des entreprises dans l’aggravation de cette crise est indéniable. Une directive européenne [1] actuellement en discussion pourrait obliger les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la proposition actuelle reste insuffisante. Plus de 200 organisations, mouvements et activistes appellent à un devoir de vigilance climatique ambitieux.


    Chaque secteur économique a une lourde empreinte sur le climat, en premier lieu le secteur de l’énergie. Pourtant les entreprises d’énergies fossiles continuent leurs mégaprojets, comme l’oléoduc EACOP [2] ou les projets de GNL au Mozambiquet [3]– qui ne manqueront pas de déclencher des « bombes climatiques ». [4] L’agro-industrie et l’élevage contribuent à la déforestation de l’Amazonie et au rejet dans l’atmosphère de milliards de litres de méthane. L’industrie de la mode produit quant à elle jusqu’à 10 % des émissions mondiales de carbone. [5]

    Le réchauffement climatique qui en résulte a déjà des effets dévastateurs sur les populations et la planète. L’été dernier, les Européens ont connu les inondations et les vagues de chaleur les plus intenses depuis des décennies. Toutefois, ce sont les populations du Sud qui paient le plus lourd tribut, comme le Pakistan, frappé par les pires inondations depuis plus de 100 ans. [6]

    Partout dans le monde, les citoyens se mobilisent pour le climat. Partout, les jeunes descendent dans la rue pour exiger que les gouvernements agissent pour le climat et que les entreprises cessent de détruire la planète.

    De nombreuses entreprises ont répondu par des engagements à s’aligner sur l’Accord de Paris,par le biais des plans de transition et d’engagements de neutralité carbone (“net zero”). Mais ces promesses vides ne sont bien souvent que du greenwashing. [7] Les engagements net zero reposent largement sur la compensation des émissions par des pratiques telles que la restauration des forêts ou les technologies de capture du carbone, alors que ce sont de fausses solution. [8]

    Il est évident que les entreprises sont déterminées à repousser le plus longtemps possible l’adoption de véritables mesures en faveur du climat.



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  • Taxonomie : Greenpeace saisit la justice contre la Commission européenne pour stopper le greenwashing du gaz et du nucléaire

    Ce mardi 18 avril, Greenpeace a déposé un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) contre la Commission européenne et l’acte délégué de mars 2022 incluant le gaz fossile et le nucléaire dans la liste des investissements durables de l’UE. [1]

    Le 8 février dernier, la Commission a rejeté la demande formelle de Greenpeace de revoir sa décision et d’invalider l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne.

    Alors que ce recours a été déposé par voie électronique, les militants et militantes de Greenpeace Luxembourg se sont rassemblés devant la CJUE mardi matin pour dénoncer le greenwashing de ce label « vert » accordé au gaz fossile et au nucléaire. Des citoyens et citoyennes originaires du delta du Pô, en Italie, étaient également sur place pour dénoncer les nouveaux projets d’extraction de gaz prévus dans leur région dans un avenir proche, alors que cette activité polluante a déjà entraîné un affaissement du sol dans cet écosystème fragile [2]. Des habitantes et habitants du village allemand de Konz, situé en aval de la centrale nucléaire française de Cattenom, étaient également présents. 

    En parallèle de l’action en justice de Greenpeace, les ONG ClientEarth, le WWF European Policy Office, BUND (les Amis de la Terre Allemagne) et Transport and Environment contestent auprès de la Commission européenne l’inclusion du gaz fossile dans la taxonomie. Le gouvernement autrichien a également demandé à la CJUE d’annuler l’acte délégué controversé de la Commission.

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